mardi 31 juillet 2018
Marc Chagall, la passion du bleu
Marc Chagall avait coutume de dire : "Si toute vie va inévitablement vers sa fin, nous devons durant la nôtre, la colorier avec nos couleurs d’amour et d’espoir."
Il semble que dans son cas, ce soit la couleur bleue qui ait eu sa préférence.
En effet, dans un très grand nombre des œuvres de l'artiste, le bleu est la couleur dominante.
Dans ses peintures à l'huile, ses aquarelles, et ses fameux vitraux de la cathédrale de Reims, on retrouve ce bleu profond qui va finir par devenir la marque de cet artiste majeur du XXe siècle.
La couleur bleue se prêtait à merveille aux ambiances oniriques et poétiques qui caractérisent le style du peintre.
Marc Chagall (1887-1985), est né en Biélorussie et fut naturalisé français en 1937.
Son œuvre est inspirée de la tradition juive qui va baigner son enfance, et du folklore russe. Le peintre va mettre beaucoup d'éléments de sa vie personnelle dans ses tableaux.
Après la peinture sur toile, Marc Chagall va s'intéresser à la gravure, la sculpture, et la peinture sur vitrail. Dans toutes ces techniques, la couleur bleue est présente.
Cet artiste aux multiples talents va également décorer le plafond de l’Opéra Garnier, et écrire des poèmes.
dimanche 29 juillet 2018
La collection de mobilier du musée Cognacq-Jay, Paris 3e
Le musée Cognacq-Jay est un musée parisien assez intimiste mais qui cependant présente une superbe collection d'œuvres et d'objets d'art du 18e siècle.
Une douzaine de salles sont ouvertes au public, et dans ces salles, le visiteur découvre une belle et importante collection de mobilier du 18e siècle.
Le "lit à la polonaise" attribué à Georges Jacob (1739-1814), mais aussi des canapés, commodes, tables à écrire, guéridons... sont présents dans cet hôtel particulier, l'hôtel de Donon, qui est situé 8 rue Elzévir, dans le 3e arrondissement de Paris.
On passe dans ces différentes salles, et on est plongés dans une ambiance feutrée.
La collection d'art du musée fut réunie entre 1895 et 1925 par Ernest Cognacq et son épouse Marie-Louise Jay, qui l'ont ensuite léguée à la Ville de Paris.
Ernest Cognacq et Marie-Louise Jay sont les fondateurs des grands magasins La Samaritaine, à Paris.
Ces deux collectionneurs vont acquérir au fil des années de magnifiques objets d'art. Admirateurs du 18e siècle, leur collection de mobilier n'est que raffinement.
jeudi 26 juillet 2018
Loona, l'intrépide chatonne qui a trouvé sa famille
C'est au refuge où je suis bénévole que j'ai entendu parler de la prise en charge de la petite Loona.
Cette puce âgée de quelques semaines était livrée à elle-même. Elle fut prise en charge par une famille d'accueil. Les oreilles encore collées et pesant quelques grammes, la miss était déjà super tonique !
Elle passait son temps à miauler et à réclamer des câlins de sa famille d'accueil.
Loona avait aussi pour habitude de réclamer sans arrêt à manger. Une vraie goinfre !
Je suis donc allé la rencontrer afin de la prendre en photo pour la mettre à l'adoption. Elle a de suite fait craquer une famille ! La minette a maintenant sa famille pour la vie.
Durant la séance photo, je me suis bien amusé avec Loona et ses grands yeux expressifs qui découvrent le monde.
En véritable petite intrépide, elle va embêter les autres chats de la famille, passe son temps à jouer, et veut être prise les bras. La chatonne adore que l'on s'occupe d'elle.
Sa famille ne va pas s'ennuyer avec cette minette aussi attachante qu'énergique !
mardi 24 juillet 2018
"Les fous de lumière : Hortense" de Dominique Marny
Lorsque j'ai eu ce livre entre les mains, je n'ai pas eu besoin d'une longue réflexion avant de l'acheter. D'une part parce que j'aime beaucoup les livres de Dominique Marny, et d'autre part, parce que "Les fous de lumière : Hortense", nous emmène au pays des impressionnistes.
De Dominique Marny, j'ai beaucoup apprécié les livres : "Et tout me parle de vous", A l'ombre des amandiers", "La rose des vents", et "Le roman de Jeanne".
Avec "Les fous de lumière : Hortense", Dominique Marny m'a une fois de plus facilement embarqué dans son roman.
Voilà un livre parfait pour se détendre sur la plage ou par une soirée estivale !
Le résumé :
1863. Hortense n'a que quinze ans lorsqu'elle perd sa mère. Il ne lui reste, pour se consoler, que les contes qu'elle invente pour ses camarades de pension. Et l'affection de sa cousine Gabrielle qui ne pense qu'à peindre « pour arrêter le temps et fixer la beauté ».
1873. Épouse d'un architecte renommé, Hortense se consacre à ses écrits désormais publiés et à l'embellissement de sa maison de Bougival. Mais le retour de Julien Coblence, au bras d'une piquante Américaine, distille le poison dans son coeur...
Entre ces deux dates, dix ans d'une extraordinaire aventure esthétique, qui vit la couleur et la sensualité triompher de l'académisme.
Aux premières loges de cette révolution, Hortense et Gabrielle partagent les passions de ceux que l'on appellera les « fous de lumière », et qui se nomment Monet, Renoir ou Morisot.
Des salons du Second Empire aux premiers beaux jours de la République, tous - artistes, modèles et courtisanes - vivent et écrivent le roman vrai de l'impressionnisme.
Mon avis :
J'ai vite été pris dans ce livre, et dans le destin d'Hortense, jeune orpheline très proche de sa cousine, Gabrielle, qui a pour seule ambition de devenir peintre.
Issues d'un milieu bourgeois, les deux jeunes femmes vont prendre leurs destins en main. Gabrielle étant bien plus aventureuse et extravagante que la sage mais passionnée Hortense.
Ce roman se passe à la fin du 19e siècle, et les deux cousines vont croiser les chemins des peintres impressionnistes. Gabrielle tombant sous le charme d'Etienne Carlier, un peintre tourmenté et ombrageux.
Avec "Les fous de lumière : Hortense", l'auteure, Dominique Marny, intègre la bande fascinante des peintres impressionnistes.
On croise Monet, Degas, Morisot, Manet, Renoir, Pissarro... L'auteure s'est bien documentée sur ces artistes, et les dialogues sont proches de la réalité de ces peintres incompris à leur époque.
Il n'est cependant pas nécessaire d'avoir des connaissances sur la peinture impressionniste pour comprendre le roman.
J'ai aimé ces passages où Gabrielle s'entretient avec Berthe Morisot. Ces dialogues sont bien entendu des fictions, mais ils sont passionnants.
Le destin d'Hortense est complexe, la jeune femme étant discrète mais pleine de fougue. Elle va évoluer dans son milieu privilégié, épousant un homme riche, décorant ses intérieurs avec goût et donnant de superbes réceptions.
Cependant, Julien va arriver dans la vie d'Hortense, et celle-ci va en être bouleversée.
Gabrielle, en revanche, n'a que faire des règles de son milieu, elle avance dans la vie avec détermination, peignant et côtoyant les artistes. Son parcours m'a passionné !
Le roman nous fait vivre les remous du Second Empire, avec la guerre qui va éclater. Les pages étant également bien documentées sur ces évènements.
"Les fous de lumière : Hortense" de Dominique Marny, est un roman qui m'a permis de m'évader dans le monde des artistes impressionnistes, et j'ai aimé cette évasion !
Je recommande ce roman plein d'anecdotes et aux histoires prenantes.
dimanche 22 juillet 2018
La rue François-Pinton, Paris 19e, un Paris village
La rue François-Pinton est une petite rue étroite et relativement en hauteur par rapport au quartier d'Amérique.
C'est une jolie voie publique dans laquelle il est agréable de se balader.
Située dans le 19e arrondissement de Paris, la rue François-Pinton débute au 10 rue David-d'Angers et se termine au 15 villa Claude-Monet.
Différentes maisons de ville ont été construites dans ce lieu et ça lui donne une impression de village.
Longue de 86 m et large de 6 m, La rue François-Pinton porte le nom d'un ancien propriétaire local.
Cette rue parisienne fut ouverte en 1898 sous le nom de "rue de la Banque" avant de prendre sa dénomination actuelle en 1908.
La rue François-Pinton fait partie du quartier d'Amérique, qui est un endroit rempli de ruelles et impasses à l'allure bucolique !
jeudi 19 juillet 2018
L'abondante flore du parc de Belleville, Paris 20e
Les parcs parisiens sont très bien fleuris, et l'on peut y découvrir une vaste flore. Le parc de Belleville ne fait pas exception et il possède une superbe flore.
Situé dans le 20e arrondissement de Paris, et d'une superficie de 45 000 m2, le parc de Belleville est un lieu de promenade et de détente.
Le parc se trouve sur la colline de Belleville, qui culmine à 108 mètres, et une terrasse aménagée au sommet du parc permet une vue panoramique sur la ville de Paris.
La flore du parc est exceptionnelle ! Fleurs et arbres ne peuvent que ravir les visiteurs.
Conçu par l'architecte François Debulois et la coopérative de paysage API, dirigée par le paysagiste Michel Viollet, le parc de Belleville fut inauguré en 1988.
Le parc de Belleville compte 1200 arbres et arbustes. Cyprès, pommiers, arbres de Judée, orangés, et bien d'autres ont été plantés dans cet immense espace.
Les allées sont bordées de fleurs. Les plantes grimpantes et les rosiers sont également bien présents. Quelques pieds de vigne ont même été plantés ! Fleurs et arbres s'épanouissent dans ce grand parc, répandant leurs délicats parfums.
mardi 17 juillet 2018
Portrait de Margaux Hemingway, au crayon et à l'encre de Chine
Margaux Hemingway fut l'un des premiers top models de l'histoire de la mode.
Diana Vreeland, journaliste et influente éditrice de mode américaine avait dit de Margaux : "Sa beauté dégage une telle force que vous la prenez en plein visage, comme une gifle."
C'est au milieu des années 70 que la petite-fille d'Ernest Hemingway va faire une entrée fracassante dans le milieu de la mode, en signant un contrat d'un million de dollars avec Fabergé.
J'ai toujours trouvé Margaux Hemingway incroyablement belle. D'une beauté non conventionnelle, forte et unique.
Il y avait longtemps que j'avais envie de capturer son visage. La technique du crayon et de l'encre de Chine m'a semblé la plus intéressante.
Pour ce portrait, je me suis concentré sur le regard intense de Margaux, sa bouche parfaitement ourlée, et les volumes de son visage.
dimanche 15 juillet 2018
"Nouilles froides à Pyongyang" de Jean-Luc Coatalem
Rédacteur en chef adjoint au magazine GEO, Jean-Luc Coatalem s'est rendu en Corée du Nord, et avec le livre : "Nouilles froides à Pyongyang", il nous fait part de ce qu'il a vécu lors de son séjour dans ce pays ô combien fermé et secret.
J'ai trouvé ce livre édifiant, aussi intéressant sur le fond que sur la forme !
Avec "Nouilles froides à Pyongyang", il y a de la justesse, de l'ironie, et après avoir fermé ce livre, on est véritablement éclairé la Corée du Nord et son régime.
Le résumé :
Nul n'entre ni ne sort de Corée du Nord, le pays le plus secret de la planète. Et pourtant, flanqué de son ami Clorinde, qui affectionne davantage Valéry Larbaud que les voyages modernes, et déguisé en vrai-faux représentant d'une agence de tourisme, notre écrivain nous emmène cette fois sur un ton décalé au pays des Kim.
Au programme : défilés et cérémonies, propagande tous azimuts, bains de boue et fermes modèles, mais aussi errances campagnardes et crises de mélancolie sur les fleuves et sur les lacs, bref l'endroit autant que l'envers de ce pays clos mais fissuré.
Un journal de voyage, attentif mais distant, amusé parfois, jamais dupe, dans ce royaume énigmatique dont un diplomate américain affirmait récemment que l'on en savait moins sur lui que sur... nos galaxies lointaines.
Mon avis :
J'ai vraiment beaucoup apprécié ce livre. Comme beaucoup, j'avais pu lire ou entendre différentes informations sur la Corée du Nord, mais là, avec "Nouilles froides à Pyongyang", on est très bien informé sur ce petit pays si mystérieux.
Jean-Luc Coatalem se fait donc passer pour un professionnel du tourisme et visite un des pays les plus fermés du monde, la Corée du Nord.
La visite du pays ne va pas se passer de la manière dont-il l'avait prévu puisque dès son arrivée il va être constamment encadré par le guide, monsieur Kim.
Tous les soirs, et dans le plus grand secret, Jean-Luc Coatalem va s'enfermer dans les toilettes ou de petits espaces et écrire sur un petit carnet ses visites et observations de la journée.
L'auteur est un fin connaisseur de l'Asie et il a d'ailleurs écrit différents livres sur ce thème.
La Corée du Nord était un pays qu'il voulait absolument visiter. Ce qu'il va découvrir dépasse tout ce qu'il avait pu imaginer.
L'auteur écrit : "J'ai le sentiment que ce régime de baudruches a tout perdu depuis longtemps, qu'il n'a surtout jamais rien gagné dans le cœur de chacun que par la force et la terreur. L'empire des Kim reste une contrée de paranoïaques, minée par ses mensonges, maintenue vaille que vaille par ses sujets–victimes, en respiration artificielle."
jeudi 12 juillet 2018
La campagne à Paris dans le quartier de Plaisance, Paris 14e
Le quartier de Plaisance porte bien son nom car il est très plaisant à visiter ! C'est pourtant un quartier dont-on entend relativement peu parler.
Pourtant, il est rempli de petits rues et impasses qui nous donnent l'impression d'être à la campagne. Tout n'y est que calme et verdure.
Le quartier de Plaisance est situé dans le 14e arrondissement de Paris. Placé entre le quartier de Montparnasse et le parc Montsouris, ce coin de Paris a conservé son charme ancien.
Les immeubles et rues ont été assez peu modifiées par des travaux de modernisation.
Dans le quartier de Plaisance, il n'est pas rare de tomber sur des voies bordées de maisons de ville avec des jardins.
Le chant des oiseaux se fait entendre, tout est idéal pour la détente !
Si vous passez dans ce quartier, ne loupez pas la rue des Thermopyles, la Cité Bauer, ou encore la villa d’Alésia. De nombreux artistes ont habité dans ces rues.
C'est définitivement la campagne à Paris !
mardi 10 juillet 2018
Les lectrices de l'artiste italien Federico Zandomeneghi
Federico Zandomeneghi est un peintre impressionniste italien qui va peindre de nombreux portraits, et en particulier, des portraits de femmes en train de lire.
Les lectrices du peintre semblent plongées dans leurs livres, affichant des visages sereins et concentrés.
Dans ses tableaux, les couleurs sont harmonieuses, tout invite à la détente.
En 1874, Federico Zandomeneghi va se rendre à Paris, il va d'ailleurs y passer le reste de sa vie. C'est là qu'il va faire la connaissance des peintres impressionnistes.
Son style de pictural étant proche de l'impressionnisme, il va participer à quatre de leurs expositions, en : 1879, 1880, 1881 et 1886.
Il est vrai que ses tableaux de lectrice peuvent faire penser aux peintures de Renoir ou Manet.
Federico Zandomeneghi (1841-1917), est un peintre italien né à Venise. Son père ainsi que son grand-père étaient sculpteurs.
Zandomeneghi s'inscrit à l'Académie de Venise en 1856. Il va s'initier à la peinture de paysage sur le motif. Peindre en plein air était à cette époque relativement nouveau.
Lors de son arrivée à Paris, il va se lier d'amitié avec les peintres impressionnistes, Degas faisant partie de ses plus proches amis.
Le marchand d'art Durand-Ruel va présenter les œuvres de Federico Zandomeneghi aux États-Unis, et le succès va être au rendez-vous, ce qui va permettre à l'artiste de vivre confortablement de son art.
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