vendredi 30 août 2019
Le petit garçon au lac : dessin à l'encre de Chine
Ce petit garçon est face à un lac, il regarde devant lui, attentif à tout ce qui peut se passer. Il est un enfant vif et observateur.
C'est une journée d'hiver, le temps est froid mais sec, le lac est bordé d'arbres qui sont nus à cette période.
J'ai réalisé ce dessin à l'encre de Chine d'après une photo. Il s'agit de mon petit frère, il devait avoir 4 ans à cette époque.
D'un format 21x29,7 cm, ce dessin sur papier Canson est un beau souvenir d'enfance.
Ce jour là il n'y a pas école, et le petit garçon est heureux de pouvoir gambader autour du lac, insouciant et ravi de sa sortie.
Les images restent, elles sont le témoignage d'une époque, c'est ce qui fait leur force.
J'ai aimé dessiner cet instant d'enfance.
jeudi 29 août 2019
Le square de Châtillon, Paris 14e, un Paris insolite
Le square de Châtillon fait partie du quartier du Petit-Montrouge, qui est un quartier qui comprend de nombreuses rues et impasses aussi insolites que bucoliques.
Situé dans le 14e arrondissement de Paris, le square de Châtillon débute au 33 avenue Jean Moulin et se termine en impasse.
Les stations de métro Alésia et Porte d'Orléans sont les plus proches du lieu.
Dans cette belle impasse, on a l'impression de ne plus être à Paris !
Le square de Châtillon doit son nom en raison de son voisinage avec l'ancienne avenue de Châtillon qui menait à Châtillon.
Ouvert en 1928 dans un lotissement appartenant à un certain Monsieur Gandrille, le square de Châtillon est bordé de petits immeubles qui possède des jardinets.
Lesquels jardinets sont remplis de verdure !
Voilà une impasse parisienne qui mérite une visite, et qui offre un agréable dépaysement.
mardi 27 août 2019
"Madame l'étrangère : La princesse Palatine" de Jacqueline Duchêne
"Madame l'étrangère : La princesse Palatine" de Jacqueline Duchêne, est un roman historique qui s'appuit sur la correspondance de la princesse Palatine.
On fait la connaissance de la princesse Palatine Elisabeth-Charlotte de Bavière, femme de Philippe d'Orléans, frère de Louis XIV.
C'est un livre très bien écrit et qui permet de découvrir une princesse aussi franche qu'attachante, bien en avance sur son temps.
Le résumé :
1671. La princesse Palatine Elisabeth-Charlotte de Bavière arrive en France pour épouser le duc d'Orléans, Monsieur, frère du roi.
Elle sait qu'elle aura, au coeur de la cour la plus brillante d'Europe, le titre prestigieux de Madame, mais que l'homme à qui elle est promise n'aime pas les femmes.
La Palatine devra lutter. Contre la mélancolie de l'expatriation, contre les complots des favoris de son mari. Subir aussi la volonté de Louvois, décidé à détruire son Palatinat.
Affronter l'hostilité de la Maintenon qui intrigue, contre les enfants de Liselotte, en faveur des bâtards de la Montespan.
Au milieu de tous ces tourments, la complicité de Louis XIV est le seul rayon de soleil de la Palatine.
Le franc-parler de l'étrangère, son insolence, son goût de la chasse et de la vie plaisent infiniment au monarque, quand il n'est pas contraint par ses maîtresses de prendre ses distances avec elle.
La Palatine vit, la Palatine résiste et surtout, la Palatine écrit des centaines de lettres pleines d'esprit et témoignant d'un sens aigu de l'observation.
Et c'est à partir de cette correspondance mordante que Jacqueline Duchêne a construit ce roman d'une belle intensité, qui met en lumière l'une des femmes les plus attachantes du Grand Siècle - et la plus surprenante.
Mon avis :
Sans hésitation, j'ai adoré ce livre de Jacqueline Duchêne qui s'inspire de la correspondance de la princesse Palatine. Quelle femme avisée, attachante et sincère ! Elle est très certainement l'un des personnages les plus intéressants de l'époque de Louis XIV.
Ce livre revient sur une personnalité historique de premier plan, femme du frère de Louis XIV, qui sera la confidente du Roi.
C'est aussi une femme franche et sincère, qui tranchait avec la plupart des personnages qui composaient la cour de Louis XIV. C'est justement ce caractère entier et vrai qu'aimait tant le Roi !
Un sacré caractère qui fait souvent rire par ses remarques et observations.
Au sujet de Ninon de Lenclos, amie de la Maintenon, la Palatine écrivait:
"Songez que, dans la même famille, Ninon a eu parfois pour amants le grand-père, le père et le petit-fils... Maintenant, elle s'est rangée. À soixante-dix-huit ans, avouez que c'est une belle carrière !"
Son époux Philippe, lui préférait ses favoris, mais la princesse Elisabeth-Charlotte de Bavière, surnommée Liselotte, s'en consolait, vouant admiration et amour à Louis XIV.
Le Roi ne va pourtant pas l'épargner, faisant passer ses intérêts avant tout.
Avec "Madame l'étrangère : La princesse Palatine" de Jacqueline Duchêne, on entre à la cour du Roi, où les intrigues, les coups bas et les manipulations font partie du quotidien.
La princesse aura la vie rude, devant se méfier de tous et déjouer les mauvais tours. Il n'est pas étonnant qu'elle ne se plût pas à la cour de Versailles.
Femme curieuse et avide de connaissances, Liselotte s'intéressait à tout : la science, les lettres et les arts.
Ce livre que j'ai lu très vite m'a beaucoup appris sur la Palatine et les personnes de son entourage.
La princesse avait le luxe et les titres, mais sa vie ne fut pas des plus faciles. Il fallait une bonne dose d'autodérision pour ne pas sombrer à la cour de Versailles !
dimanche 25 août 2019
Une journée à la Propriété Caillebotte, à Yerres
La Propriété Caillebotte est une propriété qui a appartenu à la famille du peintre impressionniste Gustave Caillebotte ainsi qu'à son frère Martial.
Située à Yerres dans le département de l'Essonne, la famille Caillebotte va séjourner dans cette propriété de 1860 à 1879.
Gustave Caillebotte va peindre près de 90 toiles de la propriété.
Depuis Paris, la Propriété Caillebotte est facile d'accès. Il suffit de prendre le RER D à Châtelet les Halles, direction Melun, et de descendre à la gare de Yerres. La propriété à est environ 15 minutes à pied de la gare (un bus s'y rend également).
Dans cette très belle Propriété Caillebotte, on sent complètement l'âme du peintre. On a presque l'impression que Gustave va débarquer avec ses toiles et son chevalet !
C'est en 1860 que le père de Gustave Caillebotte, Martial, un riche marchand de draps, va acquérir les lieux.
La maison est typique du XIXe siècle. Elle a été aménagée dans les années 1830, dans un style à l’anglaise.
Le public peut visiter 12 salles sur 3 niveaux, dont le vestibule, la salle à manger, la salle de billard, des chambres, et l’atelier du peintre dont l’ambiance fut reconstituée.
On découvre également un parc de 11 hectares qui comprend un chalet suisse, un kiosque, une glacière qui se situe sous le kiosque et qui est profonde de 7 mètres, une ferme, une volière, ainsi que l'orangerie.
Dans cette Propriété Caillebotte, l'ambiance impressionniste est omniprésente !
Adresse : 8 Rue de Concy, 91330 Yerres
vendredi 23 août 2019
Portrait de Margaux Hemingway : dessin à l'encre de Chine
J'ai réalisé plusieurs portraits de Margaux Hemingway car je trouve son visage très inspirant.
Mannequin et actrice, Margaux Hemingway était non seulement sublime, mais elle avait en plus ce charme, ce truc en plus qui fait qu'une personne ne peut jamais passer inaperçu.
D'un format 21x29,7 cm, j'ai réalisé ce dessin à l'encre de Chine, sur un papier Canson.
Petite-fille du si talentueux Ernest Hemingway, Margaux avait d'ailleurs réalisé un documentaire sur son célèbre grand-père.
Tout comme Ernest, Margaux Hemingway va avoir une vie tourmentée, entre succès et souffrances.
Au milieu des années 70, Margaux va devenir l'un des mannequins les mieux payés du monde après un contrat signé en 1975 d'un million de dollars avec la maison Fabergé.
J'aime beaucoup dessiner le visage de cette icône de beauté.
mercredi 21 août 2019
En passant par Washington
En allant à New York, Washington était sur le trajet, donc autant y passer quelques jours. Cette ville, capitale des États-Unis, est le théâtre de bien des décisions mondiales.
Washington est une ville surprenante par ses gigantesques rues toutes droites et ses immenses bâtiments.
La Maison-Blanche est bien entendu le grand incontournable, même si je me suis contenté de voir sa façade de l'extérieur.
Il y a ensuite le National Mall-Memorial Park, immense parc en plein centre-ville et son obélisque qui fait face à la Maison-Blanche.
Côté musée, je suis allé au musée de l'aviation et de l'espace, le Air and Space Museum, qui est très intéressant. Immense, comme tout ce qui se trouve à Washington, bien sur !
Puis, à ne manquer sous aucun prétexte, sont venues les visite du Lincoln Memorial, où trône la statue de l’ancien président Lincoln. Et le meilleur pour la fin, le Capitole.
Le Capitole est gigantesque, majestueux avec son dôme et sa façade d'un blanc éclatant.
Washington regorge de monuments historiques dans ses rues parfaitement rectilignes et mythiques.
lundi 19 août 2019
Fu Baoshi, le maître de la peinture chinoise
Fu Baoshi sera l'un des plus grands maîtres de la peinture chinoise de son temps.
Tout en gardant les règles traditionnelles de la peinture chinoise, il va ajouter une touche très personnelle à ses tableaux, autant dans l'ambiance que dans ses techniques de peinture.
Les paysages de l'artiste conservent un style élégant, mais dégagent également une grande force.
Les compositions sont uniques et le coup de pinceau de Fu Baoshi n'appartient qu'à lui !
Célèbre pour ses peintures de paysages, l'artiste a également réalisé de belles œuvres de personnages.
Fu Baoshi (1904-1965), est un artiste peintre chinois.
En 1933, il va partir au Japon, à l'école des beaux-arts de Tokyo, pour y étudier l'histoire de l'art oriental.
De retour en Chine, il sera nommé directeur de l'école de peinture de la province chinoise du Jiangsu et vice-président de la fédération des artistes chinois.
Fu Baoshi va aussi rédiger de nombreuses thèses dans le domaine des beaux-arts.
Ce grand passionné d'art a su créer des peintures aussi poétiques que parlantes.
samedi 17 août 2019
New York, la ville qui ne dort jamais
Oui, il est plutôt étonnant de voir New York sur ce blog dans lequel Paris et ses petites rues intimistes sont une habitude. Mais la diversité ne peut jamais nuire.
Me voilà donc dans la ville qui ne dort jamais, et je le confirme, cette réputation n'est pas fausse.
New York, c'est le vrai dépaysement, surtout pour les gens comme moi qui aiment tant le calme et prendre le temps de vivre. Me concentrer dans le bruit, dans l'agitation... impossible.
Mais quand je pense à New York, j'ai aussi toutes ces images de films et de séries, les chansons de Sinatra...
J'aime Central Park, Times Square, et Broadway. Je reste charmé par la gare du Grand Central Terminal, et la statue de la Liberté.
J'aime encore plus le pont de Brooklyn, véritable beauté architecturale qui offre une vue incroyable sur New Yok et qui permet de se rendre à Manhattan.
Sans oublier le recueillement au Mémorial du 11 Septembre (9/11 Memorial). Deux miroirs d’eau à débordement gravés avec les noms des disparus font prendre conscience de la fragilité de la vie.
J'ai l'impression qu'il faut toute une vie pour connaître et visiter entièrement New York, tant cette ville est immense et tentaculaire.
Cette ville me fascine comme elle m'inquiète :
J'aime cette terre du tout est possible, du tout va vite. On va dans une galerie d'art et on peut exposer sans avoir besoin de connaître le cousin du meilleur ami de la grande tante !
Du moment qu'on a l'énergie, l'envie et un savoir-faire, c'est faisable.
Revers de la médaille, celle ou celui qui à un moment perd pied va s'enfoncer à une vitesse folle ! New Yok n'aime pas la faiblesse... et ne dort jamais.
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