jeudi 28 février 2019
Le Paris historique de la montagne Sainte-Geneviève, Paris 5e
Paris est une ville chargée d'histoire, et de nombreuses rues ou quartiers ont gardé une allure pittoresque. Certaines constructions datent du Moyen Âge.
La montagne Sainte-Geneviève est un endroit parisien qui comprend des rues et bâtiments qui entraînent de suite le visiteur dans le passé !
Nous sommes dans un Paris pittoresque, et flâner dans ces rues pleines d'histoire aux façades anciennes est bien sympathique.
La montagne Sainte-Geneviève occupe une grande partie du 5e arrondissement de Paris et du Quartier latin. Cette colline est située sur la Rive gauche de Paris.
La place du Panthéon domine la chère montagne.
La rue de Lanneau, la rue Laplace, la rue Saint-Étienne du Mont... sont autant de petites rues qui permettent de découvrir ce Paris historique.
Les rues sont étroites et plutôt intimistes le week-end. En revanche, en semaine elles sont très fréquentées par les étudiants car la montagne Sainte-Geneviève accueille beaucoup d’établissements de recherche et d’enseignement supérieur.
La montagne Sainte-Geneviève était déjà très célèbre et fréquentée au temps de l'époque Romaine. C'est dire si l'endroit est historique !
lundi 25 février 2019
"Petite fleur de Mandchourie" de Xu Ge Fei
"Petite fleur de Mandchourie" de Xu Ge Fei est un livre que je ne regrette vraiment pas d'avoir acheté. Cette autobiographie est passionnante !
Fei raconte son incroyable parcours avec lucidité et une grande franchise.
L'écriture est soignée, on apprend à connaître une battante, une jeune fille libre et indépendante qui va littéralement prendre son destin en main.
Le résumé :
Née dans un camp forestier du nord de la Chine, cette jeune Chinoise s’est juré de sortir de la misère. Arrivée en France à force de courage et de volonté, elle s’est fixé un nouvel objectif : faire aimer la Chine aux Français.
"Dans mon bureau à Shanghai, une étrange apparition me tétanise : un petit cochon noir l’œil droit cerné d’une tache rose me regarde. Personne ne le voit sauf moi.
Que m’arrive-t-il ? Serais-je gravement malade, comme grand-mère qui voyait des renards avant sa mort ? Pourtant je n’ai que 27 ans et encore tant de choses à accomplir…
A ma naissance, mes parents avaient tout juste de quoi nous nourrir, mon frère et moi. Notre seule richesse, c’était le savoir de grand-père.
Mais moi, comme j’étais une fille, je n’avais pas le droit d’écouter les leçons qu’il donnait à mon frère.
Grand-père m’a tant répété que je ne comptais pas que je me suis fait une promesse : j’apprendrai et en plus, je donnerai à toutes les filles les livres qu’on leur refuse. Et moi seule déciderai de la vie que je veux mener."
Des forêts de Mandchourie jusqu’à Paris, Fei raconte son incroyable destinée. Sans argent ni diplômes, dans une Chine en pleine mutation, cette autodidacte emprunte des chemins escarpés qui la mènent en France, son pays de cœur.
Son ambition désormais est de faire connaître la Chine qu’elle aime tant, sa culture millénaire, ses richesses modernes et ses paradoxes pour que cette grande puissance cesse de faire peur et fasse rêver.
Fei est arrivée à Paris à l’âge de 24 ans.
Il y a deux ans, elle a décidé de lancer sa maison d’édition pour se consacrer à sa passion : les échanges culturels entre la Chine et l’Occident, à travers l’adaptation de bandes dessinées chinoises.
Cette année, elle a décliné les aventures du Juge Bao, aussi célèbre en Chine que Maigret en France.
Mon avis :
"Petite fleur de Mandchourie" de Xu Ge Fei est un livre qui m'a passionné à bien des égards. J'en ai beaucoup appris sur la Chine au temps du communisme, puis sur cette gigantesque puissance en pleine mutation.
Et bien évidemment, il y a le destin de Xu Ge Fei, cette petite fille interdite de lecture, considérée comme inférieure vis-à-vis de son frère, car seul le garçon compte.
Fei va aller au bout de ses passions et de ses aspirations, elle va lutter et apprendre, encore et encore.
"Petite fleur de Mandchourie" est l'autobiographie d'une jeune chinoise qui assiste au plein essor de son pays et qui décide de s'y faire une place.
Mais rapidement la Chine ne suffit plus à cette jeune fille avide de connaissances, il lui faut voyager, découvrir d'autres cultures. Alors, Fei apprend les langues, et en particulier le Français.
Après avoir connu bien des embuches pour réussir en Chine, Fei s'installe à Paris, et les galères vont derechef arriver !
J'ai beaucoup aimé son regard sur la France et les français, ses lignes sur Paris qu'elle découvre émerveillée, et une fois de plus, elle nous livre ses impressions sans concessions.
C'est un récit sincère, dans lequel Xu Ge Fei parle de ses doutes, craintes, envies, rencontres...
Dans "Petite fleur de Mandchourie" il y a des passages que j'ai trouvés très émouvants, notamment ceux dans lesquels Fei nous parle de ses parents et de son frère. Quelle magnifique famille !
Les parents de Fei vont aller jusqu'à tout vendre pour la réussite de leur fille. Ils ne vont jamais cesser de l'aider, de la soutenir, même si les choix de leur fille n'ont rien à voir avec les leurs.
"Petite fleur de Mandchourie" de Xu Ge Fei est un livre que je recommande vivement.
vendredi 22 février 2019
Paris la nuit : la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre
La basilique du Sacré-Cœur de Montmartre est un lieu incontournable à Paris. Elle se dresse fièrement au sommet de la Butte Montmartre, majestueuse et dominant une partie de Paris.
Le jour, la basilique est superbe, mais de nuit, elle fait également son effet ! On a presque l'impression que la nuit, elle est encore plus imposante avec ses dômes.
J'ai donc fait le tour de la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre, la nuit, lorsque Montmartre se vide de ses visiteurs.
Parfaitement éclairée, l'architecture de la basilique du Sacré-Cœur est bien mise en valeur.
En forme de croix grecque et ornée de quatre coupoles, la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre a un style architectural qui s'inspire de l'architecture romane et byzantine.
un escalier en colimaçon permet d'accéder au dôme de la basilique, et la vue sur Paris est superbe ! On peut y admirer un panorama circulaire sur 30 km lorsque le ciel est dégagé.
La basilique du Sacré-Cœur de Montmartre est aussi photogénique le jour... que la nuit !
mercredi 20 février 2019
Portrait du chat : dessin à l'encre de Chine
Le chat est un animal au regard fascinant, à la fois doux et sauvage, mystérieux et charmeur. Le regard d'un félin est toujours parlant.
Dans ce dessin que j'ai entièrement réalisé à l'encre de Chine, j'ai voulu faire un gros plan sur la tête d'un chat, en mettant en avant son mystérieux regard.
Je me suis donc beaucoup axé sur les yeux.
Nos amis chats ont des yeux qui prennent presque toute la place dans leurs petites têtes, avec des couleurs très variables.
Ce petit félin que j'ai "croqué" pourrait être de la race des ragdolls.
J'ai dessiné ce portrait de chat sur papier, d'un format : 21x29,7 cm.
La tête du chat prend donc l'intégralité de la feuille, ses grands yeux voulant plonger dans les nôtres !
Le chat est un animal qui ne cesse de m'inspirer, et l'encre de Chine est un médium parfait pour le représenter.
lundi 18 février 2019
La visite du musée Bourdelle, Paris 15e
Le musée Bourdelle est un superbe atelier-musée et il est toujours très agréable de s'y rendre. En plus de la maison-atelier d'Antoine Bourdelle, les jardins sont également aussi beaux qu'accueillants.
Situé dans une petite rue calme non loin de Montparnasse, dans le 15e arrondissement de Paris, ce musée permet de découvrir les sculptures d'Antoine Bourdelle (1861-1929).
Bourdelle, qui fut reçue deuxième au concours d'admission à l'École nationale supérieure des beaux-arts, va ensuite parfaire sa technique en intégrant l'atelier d'Auguste Rodin. On sent l'influence de Rodin dans certaines œuvres.
Le musée Bourdelle va voir le jour en 1949, suite aux demandes de Cléopatre Bourdelle-Sévastos, épouse d'Antoine Bourdelle, puis de leur fille Rhodia Dufet-Bourdelle.
La rénovation du musée et les aménagements seront possibles grâce à la générosité du mécène Gabriel Cognacq, le neveu et héritier d'Ernest Cognacq.
Le visiteur peut donc découvrir de nombreuses salles et se balader dans de beaux jardins dans lesquels sont disposées les statues de Bourdelle. Le tout comprend :
L'atelier d'Antoine Bourdelle :
Situé au centre du musée, Antoine Bourdelle va s'y installer en 1885 et y travailler jusqu'à sa mort en 1929. Les parquets, boiseries, et meubles sont d'origine.
On a presque l'impression que l'artiste va arriver d'un moment à l'autre tant on ressent sa présence.
L'appartement d'Antoine Bourdelle :
Bourdelle et sa famille vécurent dans cet appartement de 1895 à 1918. Une pièce est ouverte au public et elle est restée intacte.
C'est un bel intérieur, rempli des sculptures et des peintures de l'artiste.
Le grand hall ou Salle des plâtres :
Cet espace sera aménagé par Michel Dufet, gendre d'Antoine Bourdelle, et décorateur. Il accueille les œuvres monumentales en plâtre de Boudelle.
Le jardin sur la rue Bourdelle :
De nombreuses œuvres en bronze y sont présentées. Certaines sont gigantesques, d'autres plus petites sont disposées dans ce lieu où l'on peut flâner, ou s'installer sur un banc.
Le jardin intérieur du musée Bourdelle :
Cette extension fut inaugurée en 1992. Ce jardin intérieur est à ne surtout pas manquer ! Non seulement les sculptures sont magnifiques, mais en plus, l'atmosphère est remarquablement paisible.
C'est là que j'ai trouvé les sculptures les plus abouties. Ce jardin intimiste est très beau. Je pourrais y rester des heures !
Adresse : 18 rue Antoine Bourdelle, 75015 Paris
jeudi 14 février 2019
L'envol du cygne : peinture à l'acrylique
Après avoir dessiné l'envol du cygne à l'encre de Chine, j'ai voulu réaliser une peinture à l'acrylique sur ce même thème.
Le cygne est un oiseau plein de beauté et de grâce, et lorsqu'il s'envole, il déploie ses longues ailes qui font des reflets sur l'eau.
Si j'ai peint ce cygne blanc sur fond noir, c'est pour faire tout un jeu des contrastes.
Cette peinture est donc une acrylique sur toile sur châssis, d'un format de 41x33 cm.
Cet élégant cygne qui s'envole m'a été inspiré par les si nombreux cygnes que je peux observer au lac Daumesnil, à Paris.
Il est intéressant de les voir évoluer, en toute tranquillité, nageant, volant ou se reposant au bord du lac.
Dans cette peinture, j'ai également été très attentif aux reflets du cygne sur l'eau. L'acrylique est un médium que j'aime beaucoup utiliser, même s'il faut être rapide car la peinture sèche presque de suite !
mardi 12 février 2019
Le square Chauré, Paris 20e, la campagne à Paris
Le square Chauré ferait presque oublier que nous sommes en plein Paris ! Dans cette petite voie publique faisant partie du quartier de Saint-Fargeau, on est de suite plongé dans une ambiance bucolique.
Différentes maisons et de petits immeubles bordent cette impasse située dans le 20e arrondissement de Paris.
Cette jolie et intimiste voie parisienne débute au 17 rue du Lieutenant-Chauré et se termine en impasse. Elle porte ce nom en raison de son voisinage avec la rue du Lieutenant-Chauré.
La station de métro Porte de Bagnolet est la plus proche du square Chauré.
Le square Chauré sera ouvert en 1927, et à l'origine, ces maisons de ville et petits immeubles furent conçus pour accueillir les personnes aux revenus modestes.
De nos jours, beaucoup d'artistes habitent ces lieux qui permettent d'être au calme et d'apprécier ce style "campagne à Paris".
Il est très agréable de flâner dans cet endroit presque hors du temps et qui semble être à l'abri de toute modernité.
dimanche 10 février 2019
L'exposition : "Foujita, œuvres d’une vie (1886-1968)", à la maison de la culture du Japon
Léonard Tsuguharu Foujita (1886-1968), est un artiste qui est de plus en plus mis à l'honneur dans différents musées qui lui consacrent des expositions, et c'est une excellente chose.
Celui qui fut l’un des artistes les plus célèbres de l’École de Paris, ami de Picasso, Apollinaire, Modigliani, Chagall, Zadkine, Cocteau, et bien d'autres, a droit à une très belle exposition à la maison de la culture du Japon.
L'exposition : "Foujita, œuvres d’une vie (1886-1968)", se termine le 16 mars 2019.
La maison de la culture du Japon est située au 101 bis quai Branly, dans le 15ᵉ arrondissement de Paris.
Elle propose dans ses salles spacieuses, 37 peintures qui représentent l'évolution de Foujita.
Après être allé à la maison-atelier de Foujita, à Villiers-le-Bâcle, puis à l'exposition "Foujita, peindre dans les années folles", au musée Maillol, je suis donc allé à la maison de la culture du Japon.
Léonard Foujita, peintre, dessinateur et graveur français d’origine japonaise, va connaître un succès considérable dans l'époque des années Folles.
Le tout Paris était fasciné par cet artiste qui savait mélanger avec brio des éléments traditionnels japonais à l’art occidental.
L'exposition : "Foujita, œuvres d’une vie (1886-1968)" se présente en 5 parties et révèle les différentes époques de vie de l'artiste.
Certaines œuvres de cette exposition viennent du Japon et c'est la première fois qu'elles sont montrées à Paris !
Les autoportraits, les scènes de guerre, les rues de Paris, les nues, tout est d'une grande beauté.
À la fin de sa vie, Foujita va également peindre de très belles peintures religieuses.
C'est une exposition complète et soignée, à ne pas manquer.
mardi 5 février 2019
"L'arbre du pays Toraja" de Philippe Claudel
Philippe Claudel est un auteur que j'adore lire car il passe facilement d'un univers à l'autre dans ses livres, et son écriture est toujours très agréable.
C'est un auteur qui pose des questions, qui amène le lecteur à réfléchir, et qui sait intéresser dès les premières pages.
Je suis tombé sur "L'arbre du pays Toraja" à la médiathèque. J'ai voulu savoir ce que ce titre étonnant et cette jolie couverture bleue aux feuilles vertes cachaient.
Une fois le livre ouvert, je ne l'ai plus lâché !
Le résumé :
Qu’est-ce que c’est les vivants ? À première vue, tout n’est qu’évidence. Être avec les vivants. Être dans la vie. Mais qu’est-ce que cela signifie, profondément, être vivant ?
Quand je respire et marche, quand je mange, quand je rêve, suis- je pleinement vivant? Quand je sens la chaleur douce d’Elena, suis-je davantage vivant? Quel est le plus haut degré du vivant?
Un cinéaste au mitan de sa vie perd son meilleur ami et réfléchit sur la part que la mort occupe dans notre existence.
Entre deux femmes magnifiques, entre le présent et le passé, dans la mémoire des visages aimés et la lumière des rencontres inattendues, L’Arbre du pays Toraja célèbre les promesses de la vie.
Mon avis :
Le narrateur de "L'arbre du pays Toraja" s'est rendu sur l'île de Sulawesi, en Indonésie, au printemps 2012. C'est là qu'il a pu y découvrir un arbre immense où reposent les enfants décédés au cours des premiers mois.
Le petit enfant est déposé dans l'arbre, qui va se refermer au fil du temps.
Puis le narrateur rentre en France, et il apprend que son meilleur ami, Eugène, est atteint d'un cancer. Eugène meurt moins d'un an plus tard. Ce ne devait pourtant être qu'un petit cancer bénin.
Commence alors pour le héros, artiste et cinéaste, une ronde de questions sur la vie, la mort, le bonheur, le futur, l'amour, la maladie, le chagrin...
Ce qui aurait dû être un livre triste est au contraire, un livre qui est une ode à la vie.
La vie et ses petits bonheurs simples que parfois l'homme ne sait plus voir, ni même apprécier. Se contentant de mener une vie triste et grise et de se lamenter.
J'ai beaucoup aimé ce récit un soupçon autobiographique de Philippe Claudel. Je me suis souvent amusé à tenter de deviner si certains évènements étaient véritablement arrivés à l'auteur.
C'est un livre fin et beau sur la vie, la vie d'un homme plus tout à fait jeune mais qui comprend que chaque seconde compte.
Et puis il y a cette jolie rencontre avec Elena, insouciante et douce.
J'ai trouvé de nombreux passages du livre aussi lucides que pertinents : "Notre vie n'est en rien une figure linéaire. Elle ressemble plutôt à l'unique exemplaire d'un livre, pour certains d'entre nous composé de quelques pages seulement, propres et lisses, recouvertes d'une écriture sage et appliquée, pour d'autres d'un nombre beaucoup plus important de feuillets, certains déchirés, d'autres plus ou moins raturés, pleins de reprises et de repentirs."
dimanche 3 février 2019
L'exposition : "l'ikebana dans toute sa diversité". L'art floral à la maison de la culture du Japon
J'ai eu la chance de découvrir la très belle exposition : "l'ikebana dans toute sa diversité", à la maison de la culture du Japon, qui située 101 bis quai Branly, dans le 15e arrondissement de Paris.
L’ikebana, qui veut dire "fleurs vivantes", est un art traditionnel japonais fondé sur la composition florale. Il fut tout d'abord pratiqué par les moines, puis par les nobles, avant de conquérir un large public.
La maison de la culture du Japon a mis en lumière cet art floral d'une infinie beauté et d'une grande délicatesse.
Les visiteurs de cette exposition ont pu admirer les créations de grands maîtres de l'ikebana.
Certaines compositions étaient d'une taille impressionnante. Les fleurs doivent être en parfaite harmonie avec les vases et tiges de la composition.
C'est au 15e siècle que les règles précises de cet art floral vont être formulées et que différentes écoles vont voir le jour. Lors de cette exposition, différentes écoles étaient représentées : l'école Ikenobo, Ichiyo, Ohara, Sogetsu, et Misho.
De grands maîtres enseignent l'ikebana et cet art se transmet de génération en génération.
C'est un art qui demande beaucoup de patience, de rigueur, et un grand sens artistique. Ces compositions florales rivalisent d'originalité.
Loin de se limiter à une beauté purement esthétique, l'Ikebana est porteur de valeurs, telles que la paix et le respect de la nature à travers les fleurs et compositions.
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