mardi 28 février 2017
La cité du Labyrinthe, Paris 20e, un Paris méconnu
La cité du Labyrinthe fait partie de ce Paris caché et peu visible depuis les grands axes. Il faut donc être attentif pour la découvrir.
Cette jolie et secrète voie se situe dans le 20e arrondissement de Paris. Elle débute au 24 rue de Ménilmontant et se termine au 35 rue des Panoyaux.
La station de métro la plus proche est Ménilmontant. La cité du Labyrinthe est une voie ouverte à la circulation publique depuis le 23 juin 1959.
C'est un passage trompeur car lorsqu'on y entre, on tombe sur ce qui ressemble à une cour intérieure plutôt banale, mais quand on marche sur quelques mètres, on découvre une très jolie allée !
Cette voie qui fut percée lors de la Commune de Paris, porte le nom de "cité du Labyrinthe" par un arrêté du 1er février 1877.
Elle porterait ce nom du fait de son allure particulièrement sinueuse. Il est vrai que nous ne sommes pas sur une allée toute droite !
En 2004, ont été inaugurés de nouveaux ateliers pour loger les artistes des ateliers de Ménilmontant situés rue des Panoyaux. C'est peut-être pour cette raison que l'on y retrouve de jolies sculptures colorées.
La cité du Labyrinthe a été utilisé comme décor naturel pour le film Black Mic-Mac, qui est un film français sorti en salles en avril 1986. Jacques Villeret Y tenait le rôle principal.
dimanche 26 février 2017
Une promenade dans le vieux village de Gometz le Châtel
Gometz le Châtel est une très jolie ville qui est située à 20 km au sud-ouest de Paris. Elle fait partie du département de l'Essonne en région Île-de-France.
Vous pouvez bien entendu y accéder en voiture, mais également en transports en commun avec la ligne B du RER. Descendre à l'arrêt La Hacquinière, et la ville est à 1 km.
La commune est située sur le plateau du Hurepoix et son vieux village est superbe. Il est riche en architecture et il offre une très belle vue sur la vallée du Vaularon, la vallée de l'Yvette, et Bures-sur-Yvette.
Vous pouvez vous balader en toute tranquillité dans les rues du vieux village et écouter pour unique bruit le chant des oiseaux !
Le vieux village de Gometz le Châtel, qui est le centre historique de la ville, se situe en bordure de la route de Chartres.
Vous pouvez y découvrir une très belle église, l'église Saint-Clair, datant des XIe au XVIe siècles, et qui est classée au titre des monuments historiques. Construite en grès et en meulière à partir du 11e siècle, l'église est constituée d'une double nef.
Juste à côté de l'église il y a un beau bâtiment, nommé "l'Ortie Rouge". Ce bâtiment acheté par la commune en 1826, abrita le presbytère jusqu'en 1921 puis fut le bureau de poste jusqu'en 1958.
Laissé à l'abandon, Daniel Simalla, un sculpteur, entreprit sa restauration en 1976.
Voilà un vieux village non loin de Paris qui propose des petits trésors d'architecture et dans lequel on prend plaisir à se promener.
vendredi 24 février 2017
La rue Saint-Étienne du Mont, Paris 5e, une rue du 13e siècle
La rue Saint-Étienne du Mont sert de décor pour de nombreux films et ce n'est pas étonnant car nous sommes dans un Paris très joli et chargé d'histoire.
Cette voie publique est située dans le 5e arrondissement de Paris, dans le quartier de la Sorbonne et au sommet de la Montagne Sainte-Geneviève. Elle débouche sur la place du Panthéon.
La station de métro Cardinal Lemoine est située à proximité de la rue.
La rue tient son nom de l'Église Saint-Étienne du Mont qu'elle longe sur toute sa longueur sur son flanc nord. Cette église construite à partir de la fin du 15e siècle est d'ailleurs superbe et je vous conseille de la visiter. Elle fait l'objet d’un classement au titre des monuments historiques.
La rue Saint-Étienne du Mont débute au 24 rue Descartes et se termine Place de l'Abbé-Basset.
En 1248, elle fut connue sous le nom de rue du Moutier (rue du Monastère), puis en 1267 sous le nom de ruelle Sainte-Geneviève. Elle portera ensuite, et jusqu'au début du 19e siècle, le nom de rue des Prêtres Saint-Étienne du Mont.
D'une longueur de 76 m et d'une largeur de 4 m, cette étroite rue nous permet de découvrir un Paris historique et superbement conservé.
La rue Saint-Étienne du Mont est un vrai bijou architectural.
jeudi 23 février 2017
Paris peint par Carlo Brancaccio
Carlo Brancaccio est un peintre italien qui possède une certaine renommée en Italie, mais en France il est relativement peu connu.
L'artiste a pourtant peint de très belles vues de Paris. Le jardin des Tuileries, Montmartre, les grands boulevards, le marché aux fleurs... différents lieux parisiens vont inspirer Carlo Brancaccio.
Il va également s'intéresser aux parisiennes, et les représenter dans leurs plus belles tenues. C'est un Paris de la belle époque.
Les peintures sont lumineuses, les couleurs souvent franches et le trait est fin.
Le peintre a passé de longs moments à Paris et heureusement qu'il a pris ses toiles et pinceaux pour immortaliser la ville.
Carlo Brancaccio (1861-1920), est un peintre italien né à Naples.
Il a tout d'abord étudié les mathématiques puis il va totalement changer de domaine puisqu'il va décider de prendre des cours de dessin. Eduardo Dalbono sera son professeur.
C'est dans un style impressionniste que Brancaccio va peindre ses sujets. Ses thèmes principaux seront les rues des villes, la mer, ou des personnages dans leurs vies quotidiennes.
Il va beaucoup exposer ses œuvres en Italie, et notamment à Naples, Rome et Milan. Il a gagné une médaille d'or lors d'une exposition à Rome en 1893.
Sa production de peintures est aussi belle que variée.
mercredi 22 février 2017
Portraits animaliers, capturer un regard
J'adore la photo et en particulier la photo animalière. Je trouve toujours passionnant de photographier des animaux et surtout j'aime créer un lien avec eux.
Avec les chiens et chats c'est assez simple car étant depuis des années bénévole dans des refuges, j'ai appris à capter leurs regards et à les mettre en confiance.
Avec d'autres animaux, c'est plus compliqué. Je pense aux oiseaux car là il faut déjà que la rencontre se fasse et que l'oiseau en question comprenne que je n'ai aucune malveillance à son égard.
Il faut donc être patient et surtout calme, en évitant les gestes brusques.
Un animal est très souvent le reflet de la manière dont-on se comporte avec lui. Si on reste respectueux de son espace, il se comporte avec gentillesse.
Par exemple, le cygne peut se révéler difficile à photographier car il reste un animal imprévisible. Pourtant, j'ai toujours d'excellents contacts avec eux et capturer cette majesté et cette grâce est fascinant.
J'aime ces rencontres vraies et le regard d'un animal est toujours expressif. Leurs yeux sont très parlants et il suffit d'observer leurs regards pour cerner leurs attitudes.
Ces rencontres sont des moments qui m'apportent beaucoup de joie et de belles surprises.
lundi 20 février 2017
Le passage Lhomme, Paris 11e, retour dans le passé
Dès que vous vous retrouvez à arpenter les pavés du passage Lhomme, vous avez l'impression de faire un bond dans le passé.
Le décor est à la fois champêtre et désuet, et les devantures des magasins et des immeubles semblent figées dans le temps. Un parfait lieu pour s'imaginer être dans un Paris d'une autre époque !
C'est au 26 rue de Charonne que débute le passage. La station de métro Ledru-Rollin est toute proche.
Le passage Lhomme est situé dans le quartier du Faubourg Saint-Antoine, dans le 11e arrondissement de Paris. Il est à proximité de la place de la Bastille. Il relie la rue de Charonne à l'avenue Ledru-Rollin.
Pendant plus de cinq siècles, le passage Lhomme va accueillir les artisans du bois dont les meubles vont faire la renommée du quartier dans le monde entier.
Des ateliers de dorures, d'ébénistes, de menuisiers et de marqueteurs se trouvaient de chaque côté du passage.
Le passage a conservé ses anciennes devantures et on y retrouve encore quelques artisans. Il y a en particulier la façade d'un garage qui n'existe plus aujourd'hui.
Ce bel endroit est accessible en journée car différentes boutiques et entreprises y ont élu domicile. Le charme opère dès que l'on pénètre dans ce coin du 11e qui est verdoyant durant toute l'année.
dimanche 19 février 2017
"Santa Clarita Diet", la nouvelle série à ne pas rater
"Santa Clarita Diet" est la nouvelle série made in Netflix, diffusée depuis le 3 février 2017 dans tous les pays francophones.
Si j'ai été attiré par cette série, c'est du fait que j'aime beaucoup les deux acteurs principaux, à savoir Drew Barrymore et Timothy Olyphant.
Drew Barrymore a mené une belle carrière au cinéma et c'était en particulier l'adorable petite fille qui jouait dans E.T. l'extraterrestre. Elle fut présente sur les plateaux de tournage dès la plus tendre enfance.
Quant à Timothy Olyphant, je l'ai vu dans plusieurs films et séries et je trouve que c'est un très bon acteur.
Dans "Santa Clarita Diet", ce duo est génial et c'est un vrai plaisir de les retrouver !
"Santa Clarita Diet" est une série qui traite du thème des zombies mais avec beaucoup d'humour et un style résolument décalé. Les épisodes s'enchaînent et c'est de plus en plus passionnant et addictif !
Le synopsis de la série : Sheila et Joel sont les parents d'une jeune fille, Abby. Tous deux agents immobiliers, ils vivent dans l’insatisfaction de leur petite routine tranquille à Santa Clarita, une banlieue de Los Angeles.
Mais un jour, Sheila va se transformer en zombie et elle devra apprendre à contrôler ses pulsions meurtrières.
"Santa Clarita Diet" a pour référence différentes séries et c'est justement ce que j'ai aimé.
L'intrigue se passe dans un quartier pavillonnaire de Santa Clarita fait complètement penser à Wisteria Lane (Desperate Housewives). L'arrivée de l'acteur Ricardo Antonio Chavira (qui jouait le rôle de Carlos dans Desperate), nous met de suite dans l'ambiance Desperate Housewives.
C'est cette idée d'une Amérique parfaite, avec de beaux pavillons et de belles familles, mais attention aux apparences.
Quelques touches de "The Walking Dead" et un soupçon de "Dexter" et "Santa Clarita Diet" peut commencer ! La série va de rebondissements en rebondissements et les personnages sont tous très attachants. Le rôle de Joel, ce père de famille complètement dépassé est aussi drôle que sympathique.
Sheila, cette mère de famille qui s’attaque et ne dévore que les crapules, est à la fois loufoque et déconcertante.
"Santa Clarita Diet" est une série innovante, étonnante, et j'ai maintenant hâte de voir la saison 2 !
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