Couleurs d'automne au Domaine de Madame Elisabeth, à Versailles

L'automne est une saison qui nous enchante par son véritable tourbillon des couleurs. Les arbres en cette saison deviennent jaunes, oranges, rouges...
Je suis allé au Domaine de Madame Elisabeth, à Versailles, qui est un lieu dédié à la nature. Le parc de 7,2 hectares comprend une multitude d'arbres et de plantes. Je vous avais déjà parlé de cet endroit en juin.
J'ai véritablement pris un grand bol d'oxygène au milieu de ses arbres colorés. Les rayons du soleil donnaient de superbes teintes aux feuillages.

Le château ou domaine de Montreuil, dit Domaine de Madame Élisabeth, est situé dans le centre de Versailles. Il est non loin du château de Versailles. Louis XVI l'acheta en 1783 pour sa sœur Élisabeth de France, dite Madame Élisabeth.
Remanié au XIXème siècle dans l'esprit d'un jardin romantique anglais, le parc vous offre des belles allées, des bosquets, ainsi que des arbres centenaires.
Il y avait quelques fleurs dont de jolies roses qui résistent à l'automne. Une fois ma balade terminée, je suis allé prendre un bon thé, au chaud, tout en pensant à ce bel endroit.

Adresse : 73 Avenue de Paris, 78000 Versailles

Le château de Versailles by night

Le château de Versailles est un monument historique français mondialement connu. Ce majestueux château au parc grandiose ne cesse de faire rêver.
Je m'y suis rendu à la nuit tombée pour y faire des photos. Le château de Versailles by night, voilà un sujet photo inspirant ! Je n'ai pas été déçu car les lieux, la nuit, sont magnifiques.
J'étais seul dans les jardins, et j'ai énormément apprécié ce côté mystérieux. Il faut avouer qu'au château de Versailles tout est démesuré : la taille des grilles du château, le château, le parc, les fontaines...

Le château de Versailles se situe à Versailles, dans les Yvelines. Il fut la résidence des rois de France Louis XIV, Louis XV et Louis XVI.
Le château s'étale sur 6,32 ha, répartis en 2 300 pièces. Le parc du château quant à lui s'étend sur 815 ha. Gigantesque !
Du jardin, je pouvais apercevoir les fenêtres éclairées et l'intérieur des pièces si richement décorées. La lune brillait dans le ciel, éclairant les toits de l'église et du château. Un endroit plein de beauté.

Une balade autour du lac Daumesnil, Paris 12e

Je suis allé en septembre faire une balade autour du lac Daumesnil, et cet endroit m'a beaucoup plu.
Le lac Daumesnil est situé dans le 12e arrondissement de Paris. Pour y accéder en métro, la station Porte Dorée est la plus proche. C'est en me rendant au Palais de la Porte Dorée que j'ai découvert ce lieu. Le lac est en effet juste en face.
Le lac Daumesnil se trouve en plein milieu du bois de Vincennes. Il présente une superficie d'eau de 12 hectares et possède deux îles, l'île de Reuilly et l'île de Bercy. L'île de Reuilly renferme une grotte avec une cascade ainsi qu'une superbe rotonde romantique.

Le lac Daumesnil porte le nom du baron Pierre Daumesnil (1776-1832), qui était un général français lors du Premier Empire et de la Restauration.
Vous pouvez faire une balade en barque sur le lac. Elles peuvent être louées en dehors de la période hivernale. On ne peut rêver plus bucolique et romantique qu'une balade en barque sur ce lac !
En prime, de magnifiques et élégants cygnes vous accompagnent durant vos balades.

Interview de Christian Rocher, le photographe qui met en lumière le handicap

Lorsque j'ai vu les photos de Christian Rocher, j'ai tout de suite eu un énorme coup de cœur. Je suis heureux de vous le faire partager.
Christian Rocher réalise de superbes clichés de personnes en situation de handicap. Son souhait est de créer une passerelle entre les personnes valides et les personnes souffrant d'un handicap.
<< J’ai rencontré des personnes fragilisées certes, mais des personnes aimant la vie, ayant une âme, ayant un cœur comme tout un chacun. >> confit le photographe.
Après avoir été photographe de mode et dans la publicité, suite à un accident de vie, Christian Rocher se consacre à ces images qui nous permettent d'avoir un autre regard sur les différences.
Avec générosité, humanité et humilité, Christian Rocher a accepté de répondre à mes questions. Interview :

Dimitri : Comment êtes-vous venu à la photo ?

Christian Rocher : J'y suis venu à l'âge de 15 ans. C'est mon grand-père qui m'a initié à la photo. Il était passionné par l'image et réalisait principalement des portraits. Il avait d'ailleurs un labo photo et il développait lui-même ses photos.

Dimitri : Des photographes vous ont-ils influencé ?

Christian Rocher : Je suis admiratif du travail de Diane Arbus. J'aime son travail car elle montre la différence. Elle fut la toute première photographe à montrer les États-Unis sous un autre angle. Elle avait un regard très humain. 

Dimitri : Vous aviez une carrière de photographe dans le milieu de la mode et de la publicité. Pourquoi ce changement de style et cet intérêt pour les personnes en situation de handicap ?

Christian Rocher : J'ai fait des études de photos à Marseille. Par la suite je suis devenu photographe professionnel dans le milieu de la mode et de la publicité et j'ai ouvert un studio photo. Cela dit je ne me sentais pas à l'aise dans ce milieu que je trouvais trop superficiel. Ce n'était pas ma vocation première.
J'ai eu un accident de moto. Je me suis retrouvé paraplégique. J'ai passé 5 mois dans un centre de rééducation. C'est là que je me suis dit que la photo pouvait aider les personnes en situation de handicap à se réapproprier l'image de leurs corps.
Ce projet existe depuis maintenant 6 ans. J'ai photographié plus de 250 modèles, réalisé plus de 10 000 images et fais plus d'une trentaine d'expositions. Mon combat est de changer les regards. De les orienter vers l'optimisme. 

Dimitri : Est-il facile de convaincre des personnes en situation de handicap de poser pour vous ?

Christian Rocher : Moi-même étant handicapé, il y a une compréhension qui s'installe très vite avec mes modèles. Je n'ai pas un regard de voyeur. Je prends le temps d'aller vers l'humain pour que la personne se sente à l'aise. On prend un café, on discute de la vie. Ce sont toujours de belles rencontres. Mon but est de capter la lumière d'âme.

Dimitri : Vos clichés sont en noir et blanc, pourquoi ce choix du noir et blanc ?

Christian Rocher : Les photos en couleurs sont intéressantes pour photographier des vêtements. Le noir et blanc va plus loin, il me permet d'aller à l'essentiel.

Dimitri : Vos photos font l'objet de nombreuses expositions, dans quelles villes avez-vous exposé vos oeuves ?

Christian Rocher : il y en a beaucoup, Paris, Niort, Nice, Marseille, Monaco...

Dimitri : Que pensez-vous de l'image des personnes en situation de handicap dans la mode ?

Christian Rocher : Elles ne sont pas toujours montrées sous leur meilleur jour. Elles sont parfois déguisées en bimbo. Il faudrait montrer la personne pour ce qu'elle est réellement. Attention aussi au phénomène de curiosité ou de buzz !
Il est vrai que depuis le film "Intouchable", les regards ont évolué dans le bon sens. Mais cependant, je trouve par exemple dommage qu'au cinéma, un paraplégique soit interprété par une personne valide. Une personne en fauteuil peut être un bon comédien.

Dimitri : Nous arrivons à la fin de l'interview, Quels sont vos projets ? 

Christian Rocher : Plus j'avance et plus je suis intéressé par la différence, toutes les différences. Que ce soit par rapport à l'âge, le sexe, la couleur de peau. Je veux mettre en lumière ceux que la société a tendance à mettre de côté. Aller au-delà de l'apparence plastique.
J'ai récemment réalisé des clichés de personnes âgées. La beauté du cœur ne vieillit pas.

La rue Michal, Paris 13e, le charme de la Butte-aux-Cailles

Le quartier de la Butte-aux-Cailles est un lieu dont je vous parle assez souvent. J'aime beaucoup m'y balader et y découvrir toutes ces petites rues pittoresques.
À l'origine, le quartier de la Butte-aux-Cailles était une colline recouverte de prairies et de bois, construite de plusieurs moulins à vent et surplombant la Bièvre de 62 mètres.
La rue Michal fait justement partie du quartier de la Butte-aux-Cailles, qui se trouve dans le 13e arrondissement de Paris. Les stations de métro Corvisart et Tolbiac sont les plus proches.
Nous sommes dans un Paris relativement hors du temps. Jolies maisons avec jardins, rues étroites et pavées, ce quartier vous offre d'agréables promenades.

La rue Michal tire son nom de Zoroastre Alexis Michal (1801-1875), qui fut ingénieur général des Ponts et Chaussées de la ville de Paris.
Cette belle rue débouche à son extrémité sur l'église Sainte-Anne de la Butte-aux-Cailles. La façade définitive fut construite à partir de 1898, grâce à un don de la famille des chocolatiers Lombart, ce qui lui vaudra son surnom de "façade chocolat."
Cette église de style romano-byzantin, œuvre de l'architecte Prosper Bobin mérite le coup d'œil.

Idji, la douce féline qui a trouvé sa famille

Idji est arrivée au refuge où je suis bénévole suite à une alerte de plusieurs habitants d'un immeuble. La petite chatte restait prostrée au pied de l'immeuble depuis plusieurs jours.
On ne saura jamais pourquoi et comment elle a pu se retrouver dans une telle situation. Le plus important était de lui redonner confiance en l'homme. Ce ne fut pas difficile. Idji est la douceur même !
On pourrait presque la qualifier de collante. Un vrai pot de glue ! Toujours à réclamer des caresses, de l'attention.

Le grand plaisir d'Idji était de nous sauter sur les épaules. En véritable acrobate, elle aimait s'enrouler autour de nous et nous grimper dessus.
Sa robe grise et blanche, ses grands yeux verts, et sa tête ronde lui donnait une très jolie allure. Petite minette délicate, elle adorait la pâtée qu'elle dégustait avec lenteur.
J'ai beaucoup aimé photographier la douce Idji. Elle n'est pas restée longtemps au refuge, elle a vite trouvé sa famille. Aux dernières nouvelles, Idji est très heureuse dans sa famille et réclame sans cesse... des câlins !

Me voilà pris en flagrant délit de papouilles avec Miss Idji !