mardi 31 mai 2016

Le film "Grey Gardens", l'histoire vraie de la tante et la cousine de Jackie Kennedy


J'ai de nouveau vu le film "Grey Gardens" il y a peu et j'ai, de nouveau, adoré ! Voilà un film à voir et à revoir sans jamais se lasser.
"Grey Gardens" est un film tiré du documentaire du même nom. Un documentaire qui avait fait grand bruit dans les années 70 !
En 1972, les frères Albert et David Maysles découvrent dans le "New York Magazine" l'histoire vraie d'Edith Ewing Bouvier Beale et de sa fille Edith. Les deux femmes, respectivement tante et cousine de Jackie Kennedy, vivent dans leur immense maison de 14 pièces devenue un taudis.
Les deux Edith vivent coupées du monde, entourées d'innombrables chats et d'un raton laveur dans leur maison de Grey Gardens, à East Hampton, sur la côte Est des États-Unis.
Albert et David Maysles vont partir à la rencontre des deux femmes. Le documentaire va sortir en 1975 et rencontrer un grand succès. Ces deux américaines aussi excentriques qu'attachantes vont fasciner.


Vingt-huit ans après le documentaire, le film "Grey Gardens" va être tourné et il va être primé aux Emmy Awards et aux Golden Globes.
Les rôles d'Edith Ewing Bouvier Beale et de sa fille Edith sont interprétés par Jessica Lange et Drew Barrymore. Les deux actrices sont excellentes et impressionnantes dans leurs compositions.
Le physique, la voix, les gestes, Jessica Lange et de Drew Barrymore sont troublantes de mimétisme. 
Le film nous montre tout d'abord la vie luxueuse et mondaine que vont mener les deux Edith dans les années 1930 et 40. Superbes décors et costumes sont là !


Puis on assiste au déclin des deux femmes. La pauvreté, la solitude... Pourtant elles restent surprenantes de naturel et de décontraction.
Edith Ewing Bouvier Beale est devenue une septuagénaire qui évoque le passé avec nonchalance et qui adore se chamailler avec sa fille.
Des deux personnages, c'est surtout la fille que j'ai trouvée attachante.
Little Edith Bouvier Beale, comme elle aimait se faire appeler, fut une beauté. Mannequin, reine des soirées du très chic East Hampton, elle va finir par se réfugier près de sa mère après différentes déceptions.
Le crâne toujours recouvert de foulards extravagants, Little Edith continue de faire sa coquette, danse et s'amuse dans cette grande maison devenue insalubre.


Suite au documentaire, Jackie Kennedy va intervenir pour que les deux Edith ne soient pas expulsées. Des travaux de rénovation vont avoir lieu dans la maison.
"Grey Gardens" nous montre la grandeur et la décadence de ces deux américaines. C'est aussi la vision d'une Amérique extrême, où tout peut basculer très vite.
Edith Ewing Bouvier Beale et sa fille Edith vont beaucoup inspirer photographes et couturiers. Tant leur histoire que leurs allures sont hors normes.

Les "vraies" Edith : 


Edith Ewing Bouvier Beale

Little Edith

dimanche 29 mai 2016

La place du Calvaire, Paris 18e, le Montmartre authentique


La place du Calvaire se situe au sommet de la butte Montmartre. Depuis cette jolie place vous avez une vue imprenable sur Paris.
Cette place du 18e arrondissement de Paris fait partie de ce Montmartre au charme pittoresque. Elle est juste à côté d'une non moins jolie place : la place du Tertre.
Assez étonnamment, beaucoup de gens se regroupent place du Tertre et ne vont pas jusqu'à la place du Calvaire. Elle mérite pourtant le détour car elle est charmante avec ses maisons anciennes et ses pavés.
La station de métro la plus proche est Abbesses.
La place porte ce nom de Calvaire, car en 1805, un calvaire fut édifié au sommet de la butte, près de l'église Saint-Pierre de Montmartre.


Comme beaucoup de rues et places à Montmartre, la place fut habitée par des artistes. Louis Icart et Maurice Neumont vont vivre au numéro 1 de la place du Calvaire.
Louis Icart (1888-1950), fut un peintre, graveur et illustrateur français. En 1920, il va exposer à la galerie Simonson à Paris, puis à New York, à la galerie Belmaison. Son œuvre comprend plus de cinq cents gravures.
Quant à Maurice Neumont (1868-1930), il fut peintre, lithographe, illustrateur et affichiste. Élève de Jean-Léon Gérôme à l'École des beaux-arts de Paris, Maurice Neumont sera chevalier de la Légion d'honneur.
La maison ne se visite pas mais elle a conservé son allure d'antan.








vendredi 27 mai 2016

Loris, le doux attachant, qui a trouvé sa famille


Loris est arrivé au refuge où je suis bénévole car plus vraiment chaton, il n'intéressait plus sa famille ! Du haut de ses 1 an, il reste pourtant tout jeune et intrépide.
Loris pouvait être aussi doux que débordant d'énergie. Un vrai petit chat tout fou, capable de grimper partout, de jouer pendant des heures, d'embêter ses copains chats pour d'interminables parties de jeux !
Il avait également pour occupation favorite de vous sauter dessus et de rester perché sur vos épaules.


Loris le débordant d'énergie, pouvait aussi être le plus câlin des matous. Il adorait être pris dans les bras, s'endormir sur les genoux, et recevoir des caresses.
Pas une once d'agressivité n'était en lui. Il s'entendait avec tout le monde et était d'ailleurs, il faut bien l'avouer, un peu notre chouchou !
Ses yeux couleur or, sa robe tigrée et ses pattes toutes blanches, en font un très joli félin. Le beau Loris a trouvé sa famille et il est maintenant heureux. Sa famille est comblée, ce qui n'a rien d'étonnant avec un adorable chat tel que Loris.







jeudi 26 mai 2016

Martin Johnson Heade, l'artiste passionné par la nature


Beaucoup d'artistes sont passionnés par la nature, mais dans le cas du peintre américain Martin Johnson Heade, la nature sera son unique source d'inspiration.
L'artiste est célèbre pour ses peintures de paysages, d'oiseaux tropicaux, de fleurs, et de natures mortes. Il va également immortaliser de somptueux papillons et colibris.
Martin Johnson Heade va exceller dans l'art de représenter la nature avec toutes ses innombrables couleurs.
Le peintre avait une forte attirance pour les paysages vastes et paisibles qui offraient des couchers de soleil.


Martin Johnson Heade (1819-1904), est un peintre américain né à Lumberville, en Pennsylvanie.
Il va étudier la peinture auprès d'Edward Hicks. Ses premiers tableaux sont principalement des portraits exécutés pendant les années 1840. Pendant cette période, il séjourne fréquemment en Europe.
Vers 1857, il parcourt le littoral américain et c'est là qu'il va peindre ses premiers paysages. Il expose ses œuvres à Philadelphie, puis à New York.
Martin Johnson Heade va se lier d'amitié avec les artistes de la "Hudson River School" qui ont tout comme lui un vif intérêt pour le paysage dans l'art.
Il va se découvrir une passion pour les pays d'Amérique centrale et d'Amérique du Sud. Il s'y rendra à de nombreuses reprises et peindra des paysages, ainsi que des oiseaux et des fleurs exotiques.
Ses peintures des fleurs de lotus, de magnolias et d'orchidées sont aussi lumineuses que détaillées.







mardi 24 mai 2016

La rue Émile Desvaux, Paris 19e, jolies villas et verdure à Paris


La rue Émile Desvaux se trouve non loin du parc des Buttes-Chaumont et cette voie parisienne est aussi jolie que verdoyante.
Cette rue du 19e arrondissement de Paris est constituée de jolies villas avec des jardins. Les couleurs des volets sont variées, les plantes grimpantes s'épanouissent, tout comme les fleurs qui sont nombreuses à cette saison.
La rue Émile Desvaux est juste à côté de la rue Paul-de-Kock, dont je vous avais parlé. La station de métro la plus proche est Télégraphe.
La rue porte le nom d'Émile Desvaux (1879-1927), qui fut conseiller municipal du 19e arrondissement.


Le peintre Camille Bombois vécut au numéro 52 de la rue Émile Desvaux. Son parcours est d'ailleurs très intéressant.
Camille Bombois pratiquait la peinture dès l'âge de seize ans mais il n'arrivait pas à en vivre. Il va exercer plusieurs métiers manuels comme ouvrier agricole, terrassier, ouvrier dans le métro. Il sera même lutteur dans un cirque !
En 1912, le poète et journaliste, Noël Bureau, découvre Bombois exposant ses œuvres sur les trottoirs de Montmartre. Il va présenter l'artiste à des marchands d'art et collectionneurs qui vont acheter ses œuvres et l'encourager.
Après ces rencontres, Camille Bombois pourra enfin vivre de sa peinture et se consacrer uniquement à son art.








dimanche 22 mai 2016

L'art du calme intérieur, d'Eckhart Tolle. Pour être à l'écoute soi


Je suis tombé sur ce petit livre dans une librairie, j'ai lu sa 4e de couverture, et je l'ai acheté ! Ce qui m'a décidé à l'acheter ? Le fait que l'auteur nous parle de calme, de bien-être, et de l'importance de se connecter, ou de se reconnecter, avec la nature.
Pour Eckhart Tolle, le calme ne consiste pas en une simple absence de bruit : "Il est l'essence de toutes les galaxies et de tous les brins d'herbe; de toutes les fleurs, de tous les arbres, de tous les oiseaux et de toutes les autres formes."
L'art du calme intérieur : à l'écoute de sa nature essentielle, d'Eckhart Tolle, est un livre plein de sagesse et qui nous propose différentes réflexions.
Ce livre de 120 pages est composé de phrases courtes et de paragraphes tout aussi courts.
J'ai aimé ce livre pour son côté simple et non professoral. C'est plus qu'un énième livre sur le bien-être. L'art du calme intérieur, nous rappelle qui nous sommes et où sont nos priorités.


Eckhart Tolle est un écrivain et conférencier. Il est connu comme étant l’auteur des ouvrages best-seller : Le Pouvoir du moment présent et Nouvelle Terre.
L'auteur nous le précise dès les premières lignes. L'art du calme intérieur, n'est pas à lire d'un bout à l'autre avant de le ranger. Il faut le lire, puis le refermer, penser aux phrases que l'on vient de lire.
Le livre comporte plusieurs chapitres que j'ai trouvés passionnants : le soi égoïque, le présent, l'acceptation et le lâcher-prise, la mort et l'éternel...
Au sujet du présent l'auteur nous dit : "Plus vous vivez dans le présent, plus vous ressentez la joie simple mais profonde de l'Être et du caractère sacré de toute vie."


J'ai également été sensible au chapitre sur la nature.
Un sujet qui me parle complètement.
J'ai par exemple beaucoup aimé cette phrase : "Voyez comme chaque animal, chaque végétal est tout à fait lui-même. À la différence des humains, il n'est pas scindé... Tout, dans la nature, est uni non seulement en soi, mais aussi à la totalité."
"Nous avons oublié ce que les pierres, les plantes et les animaux savent encore. Nous avons oublié comment être calme, nous-mêmes, être là, là où se trouve la vie : ici et maintenant."

La force de cet ouvrage est qu'il est accessible à tous. Point de phrases alambiquées, de réflexions complexes. C'est un livre qui invite à être zen, presque à méditer.
Je le lis et le relis de temps en temps. Une piqure de rappel sur le "ici et maintenant" ne fait jamais de mal.


vendredi 20 mai 2016

Le lac des cygnes au lac Daumesnil, Paris 12e


Je vais très souvent me balader au lac Daumesnil. J'adore cet endroit qui vous permet de vous évader du tumulte parisien.
Le lac Daumesnil se trouve en plein milieu du bois de Vincennes et il est situé dans le 12e arrondissement de Paris. Pour y accéder en métro, la station Porte Dorée est la plus proche.
Le lac possède deux îles, l'île de Reuilly et l'île de Bercy. Je vous en avais parlé dans cet article. De nombreux oiseaux y ont élu domicile. Parmi toutes ces espèces, vous y avez les majestueux cygnes !


Les cygnes du lac Daumesnil ne sont pas sauvages car ils sont habitués à être photographiés par les passants. Les gracieux oiseaux se laissent facilement approcher.


J'ai toujours été fasciné par ces oiseaux et là, je peux les approcher de très près. Ils viennent, les plus hardis mangent les graines que je leur tends dans le creux de ma main. 
Cet oiseau aquatique qui possède 24 vertèbres cervicales et 25 000 plumes chez l'adulte, a inspiré au compositeur Piotr Ilitch Tchaïkovski son célèbre ballet en quatre actes : le Lac des cygnes.
Appareil photo en main, je capture ces moments où les élégants cygnes évoluent en toute tranquillité.