vendredi 31 mars 2017

Le passage National, Paris 13e, un joli passage intimiste


Le passage National est un endroit où le calme règne alors qu'il est pourtant situé en plein quartier de la Gare qui est un quartier très animé.
Situé dans le 13e arrondissement de Paris, le quartier de la Gare est délimité au nord par le boulevard Vincent-Auriol, à l'est par la Seine, au sud par les communes d'Ivry-sur-Seine et du Kremlin-Bicêtre et à l'ouest par l'avenue de Choisy.
Ce quartier est nommé ainsi en référence à la gare fluviale qui y fut construite à partir de la fin du règne de Louis XV.
Le quartier de la Gare est connu pour son quartier chinois et la bibliothèque François Mitterrand. C'est un quartier que j'aime beaucoup et qui est très agréable à visiter.


J'ai donc pu découvrir un petit passage verdoyant, le passage National. Il débute au 25 rue du Château-des-Rentiers et se termine au 20 rue Nationale.
Afin d'y accéder en métro, la station la plus proche est Porte d'Ivry.
Ancien passage Crevaux, il fut renommé passage National en raison de son voisinage avec la rue Nationale.
D'une longueur de 154 m et d'une largeur de 15 m, ce passage est bordé de jolies maisons qui possèdent des jardins. La végétation semble beaucoup se plaire dans ce lieu. Les arbres et fleurs y sont nombreux !
C'est un bel endroit, bien caché et peu connu.







mercredi 29 mars 2017

L'exposition "Olga Picasso", au musée Picasso, Paris 3e


Le musée Picasso présente une exposition consacrée à Olga Picasso, qui fut la première épouse et principale muse de Pablo Picasso.
Dessins, peintures, photos, lettres, nous découvrons l'histoire d'Olga et Pablo Picasso, qui vont se rencontrer en 1917, puis se séparer en 1935. L'exposition "Olga Picasso" a lieu sur deux étages du musée, soit environ 800 m2.
C'est donc une grande et belle exposition qui nous permet de découvrir une Olga Picasso aussi fascinante que mystérieuse. J'ai beaucoup aimé partir à la découverte de cette muse et du couple qu'elle a formé avec Picasso.
J'avais lu quelques passages sur Olga Picasso dans le très beau livre "Grand-père" de Marina Picasso, qui était la petite-fille d'Olga et Pablo.
L'exposition  "Olga Picasso", au musée Picasso, se termine le 03 septembre.


Grâce à cette exposition chronologique, nous découvrons l'histoire d'amour qui va unir Pablo Picasso et Olga. Ce couple mythique des années folles savait captiver l'attention.
Picasso va beaucoup peindre Olga, toujours avec un air mystérieux et lointain. Le regard de la belle est souvent baissé, parfois absent.
Après la naissance de leur premier enfant, Paul, en 1921, Picasso va peindre son épouse enveloppée de douceur, de sérénité. Elle va lui inspirer de nombreuses scènes de maternité.
Puis nous allons assister à un changement radical dans les portraits suivants : Olga devient triste et malheureuse. C'est aussi à cette période que le peintre va rencontrer Marie-Thérèse Walter, âgée de 17 ans et qui deviendra la maîtresse de Picasso. 


Olga Picasso, née Olga Khokhlova (1891-1955), était une danseuse russe. Elle faisait partie de la troupe des ballets russes de Serge Diaghilev.
C’est à Rome au printemps 1917 qu’elle va faire la connaissance de Pablo Picasso. Ils vont se marier en 1918 à l’église orthodoxe de la rue Daru, avec pour témoins Jean Cocteau, Max Jacob, et Guillaume Apollinaire.
Picasso va peindre sa femme avec passion, jusqu'au moment où il va rencontrer Marie-Thérèse Walter. L'artiste avait désormais une nouvelle muse.
Olga va terriblement souffrir de cette liaison et quitter Pablo. Elle va s'installer dans le sud de la France. Il se dit qu'Olga écrivait tous les jours à Picasso et qu'il ne lui a jamais répondu. Le génie pouvait se montrer cruel.
L'exposition "Olga Picasso", raconte une histoire aussi personnelle qu'artistique.

Adresse : Musée Picasso, 5 Rue de Thorigny, 75003 Paris


lundi 27 mars 2017

Le printemps s'installe dans le quartier de la Mouzaïa, Paris 19e


Le quartier de la Mouzaïa est un endroit dans lequel je me rends assez régulièrement car on a l'impression d'être dans un village.
J'y ai encore découvert différents petits passages à l'ambiance bucolique que je vais vous montrer très bientôt ! C'est un plaisir au printemps de découvrir toutes ces petites allées verdoyantes composées de maisons de ville.
C'est dans le 19e arrondissement de Paris que le quartier de la Mouzaïa est situé. Les stations de métro Danube ou Botzaris sont toutes proches du quartier.
Après une balade dans le quartier de la Mouzaïa, je vous conseille d'aller au beau parc des Buttes-Chaumont qui est juste à côté.


La villa des Lilas, la rue de la Liberté, la villa Amalia... autant de petites rues et passages qui sont à voir.
Le quartier de la Mouzaïa date du début du XXe siècle. Il est situé entre les rues Mouzaïa, du général Brunet, et Miguel-Hidalgo.
C'est en 1901 qu'un lotisseur ouvrit de petits passages entre les rues existantes et entreprit de lotir les terrains. En raison de la fragilité du sous-sol miné par la présence de carrières de gypse, les maisons ne font pas plus d'un étage.
Ces maisons en briques et qui possèdent de petits jardins sont toutes plus jolies les unes que les autres.







dimanche 26 mars 2017

"5 centimètres par seconde", un très beau film d'animation japonais


J'aime beaucoup les films d'animation japonais, d'une part pour la poésie qui s'en dégage, mais aussi pour leurs superbes graphismes.
Je me souviens que lorsque je m'étais rendu à l'exposition des dessins du Studio Gibli, j'avais été admiratif des magnifiques dessins qui servent à construire ces films.
"5 centimètres par seconde" est un film d'animation japonais réalisé par Makoto Shinkai, et qui est sorti en 2007. C'est l'un des plus beaux films d'animation japonais que j'ai vu jusqu'à maintenant !
Les animations sont sublimes et les musiques le sont tout autant. Quant à l'histoire, elle est belle et intense.


Le synopsis de "5 centimètres par seconde" : Les écoliers Tohno Takaki et Akari Shinohara se sont rapprochés grâce à leur amour pour la lecture. Mais un jour, la jeune fille déménage et la vie va séparer les deux amis.
Ils vont s'échanger des lettres, et Takaki va décider d'aller rendre visite une dernière fois à son amie, un soir d'hiver. L'amour va frapper à leur porte. 

C'est Makoto Shinkai qui est l'auteur de "5 centimètres par seconde".
Réalisateur de films d'animation japonais, doubleur pour ses films, il est également graphiste de jeux vidéo.
Le réalisateur cartonne en ce moment avec son dernier film d'animation japonais, "Your Name", qui est le plus gros succès du cinéma japonais.
Sorti au Japon en août dernier, et en France le 28 décembre, "Your Name" compte actuellement 331 millions de dollars de recettes ! Un vrai record. 


Je ne suis pas étonné du succès de Makoto Shinkai car "5 centimètres par seconde" est un film qui m'a intéressé de suite. Ces plans sur les cerisiers en fleurs, ces dessins magnifiques et réalistes, on entre très vite dans l'histoire.
"5 centimètres par seconde" est un film d'animation japonais qui fait totalement rêver pendant une heure.
L'histoire de ces deux écoliers qui grandissent, qui prennent des chemins différents, mais qui restent attachés l'un à l'autre est un vrai conte.
Le film se déroule au fil des saisons. On suit les parcours et les sentiments de Takaki et Akari, tout d'abord enfants, puis ados et adultes. Les rêves et les sentiments vont se modifier.
C'est parfois mélancolique, mais c'est aussi proche d'une certaine réalité. Les images sont soignées du début à la fin. "5 centimètres par seconde" est une grande réussite.


vendredi 24 mars 2017

La rue du Moulin-de-la-Vierge, Paris 14e, le Paris ancien


La rue du Moulin-de-la-Vierge est une petite impasse située dans le quartier de Plaisance. Elle débute au 110 rue Raymond-Losserand et se termine en impasse.
C'est dans le 14e arrondissement de Paris que j'ai pu découvrir ce petit coin calme et verdoyant. Les fleurs commencent à sortir de leur sommeil hivernal ! Afin de s'y rendre, la station de métro Plaisance est la plus proche.
Le quartier de Plaisance comporte de nombreuses rues dans ce style. Il est situé entre le boulevard Brune et la gare Montparnasse, ainsi qu'entre la rue Vercingétorix et l'avenue du Maine.
La rue du Moulin-de-la-Vierge est non loin de la rue des Thermopyles, qui elle aussi mérite une visite.


L'histoire de la rue du Moulin-de-la-Vierge ne date pas d'hier !
En 1356, sur ces terres, il y avait le moulin de maître Simon, un ancien soldat revenu chez lui juste à temps pour enterrer son père et recevoir son héritage. Un maigre héritage qui se limitait à ce seul moulin.
C'est donc pourquoi, cette impasse située à l'emplacement du vieux moulin s´appelle encore aujourd'hui Moulin-de-la-Vierge.
Une jolie impasse pleine d'histoire et située dans un quartier très agréable à visiter.





mercredi 22 mars 2017

Paris peint par David Cox


David Cox est considéré comme étant l’un des plus grands peintres paysagistes anglais, et une figure majeure de l’âge d’or de l’aquarelle anglaise.
Il est aussi l’un des précurseurs de l’impressionnisme et il sera l'un des membres les plus importants de l’école de Birmingham.
Cet artiste célèbre pour ses aquarelles d'une grande finesse a peint beaucoup de vues de Paris : le pont Neuf, la place du Palais Royal, la porte Saint-Denis, les Tuileries...
Les aquarelles de David Cox vont influencer un grand nombre d'artistes et il est maintenant considéré comme l'un des plus grands peintres aquarellistes britanniques. Ses aquarelles sont encore aujourd'hui résolument modernes.


David Cox (1783-1859), est un peintre anglais né à Birmingham. C'est à l'âge de 15 ans qu'il devient apprenti chez le peintre Albert Feidler.
En 1800, il va travailler pour William Macready, un ancien du théâtre de Birmingham, en tant qu’assistant au broyage des couleurs et à la préparation des toiles pour les peintres de décors. L'année suivante, David Cox peint lui-même des décors et en 1802 il a sa propre équipe d’assistants.
En 1805, il réalise le premier de ses nombreux voyages au Pays de Galles. Ses premières aquarelles naissent à ce moment et c'est là que sa passion pour l'aquarelle se précise.
Ses aquarelles remportent rapidement un vif succès et Cox sera élu en 1810 président de l’association des aquarellistes. David Cox avait une liberté d’expression comparable à ce que seront celles des impressionnistes.
Ses œuvres sont aujourd'hui présentes dans plusieurs musées et un buste de David Cox se trouve dans la galerie de la "Royal Birmingham Society of Artists".






mardi 21 mars 2017

La cité Leroy, Paris 20e, un îlot champêtre


La cité Leroy fait partie du quartier de Belleville, qui est un quartier comprenant de nombreuses rues et impasses au style champêtre.
On peut s'y balader tranquillement et découvrir tous ces petits coins qui font penser à des ruelles de villages.
La cité Leroy se trouve au cœur du 20e arrondissement de Paris. Elle débute au 19 villa de l'Ermitage et se termine en impasse. Afin d'y accéder, je suis descendu au métro : Ménilmontant.
Nous sommes dans un Paris plein de verdure et aux maisons dans lesquelles il doit être très agréable de passer du temps.


La cité Leroy fut construite en 1869 dans l’esprit des villages de cette époque. Elle porte le nom de Michel Leroy, qui était gravetier de profession.
En 1992, la ville de Paris va envisager la disparition des trois quarts de la cité afin de laisser la place à un projet de 130 logements, ce qui va susciter la mobilisation des riverains.
La fragilité du sol va venir compromettre le projet. Six nouvelles constructions vont être proposées en 2000, mais le projet sera de nouveau rejeté par les habitants qui seront soutenus par la mairie d'arrondissement.
Un jardin partagé va finalement être aménagé en bordure de la parcelle convoitée par les promoteurs. Ainsi, la cité Leroy peut conserver son allure de village !







dimanche 19 mars 2017

De l'urbex dans des entrepots désaffectés


C'est un endroit immense et silencieux et qui est pourtant en pleine ville. L'accès y est très facile, même pas de grillages ou de lourdes portes en fer.
L'ambiance y est très différente par rapport à ce que l'on peut ressentir lorsqu'on explore une bâtisse abandonnée. Là, c'est une série de bâtiments désaffectés. Les bâtiments sont gigantesques.
Sur les murs, beaucoup de graffitis mais aussi de belles peintures : Des visages, des corps, des formes futuristes...
Ce jour-là, le temps oscillait entre soleil et pluie. La lumière était sympa pour faire des photos.


Dans cette suite de bâtiments désaffectés, il y a encore quelques traces d'activités. Dans certains endroits il y a une multitude de matériaux et objets divers.
Je suis passé devant un bâtiment qui devait servir de logements. Un ballon, des cintres, une télécommande, la vie a dû être active dans ces lieux.
Le silence est partout. Que va devenir cet endroit ? Aucune idée. Il serait pourtant facile de le remettre en activité.
Cette exploration urbaine fut vraiment intéressante.