dimanche 29 avril 2018

La rue de l'Hôtel de Ville, Paris 4e, une rue historique


La rue de l'Hôtel de Ville est une très belle rue ancienne de Paris. Elle est parfaitement restaurée, dans son charme d'autrefois.
Cette voie publique est située dans le 4e arrondissement de Paris. Afin d'y accéder, la station de Métro Pont Marie est la plus proche.
La rue de l'Hôtel de Ville débute à l'est au niveau des rues du Fauconnier et du Figuier, à côté de l'hôtel de Sens, et se termine au 2, rue de Brosse. Le jardin de l'hôtel de Sens est d'ailleurs à visiter, tant il est joli !
Nous sommes dans un Paris historique, car cette rue est une des plus anciennes voies parisiennes.


La rue de l'Hôtel de Ville existait déjà en 1212,
et portait le nom de "rue de la Foulerie".
Dès le XIIIe siècle, de nombreux maçons vont s’installer dans cette rue, principalement des morteliers, qui désigne le fabricant de pierres qu'on appelle "mortiers". La rue va prendre le nom de "rue de la Mortellerie".
C'est en 1835 qu'elle va prendre le nom de rue de l'Hôtel de Ville.
Cette voie parisienne est agréable à visiter car elle est aussi tranquille qu'intéressante avec son architecture d'une autre époque. 





jeudi 26 avril 2018

Paris peint par Luigi Loir


L'artiste peintre Luigi Loir, tout au long de sa carrière, va être inspiré par les rues parisiennes et les scènes de vie qui vont s'y dérouler.
Le Paris de Luigi Loir est peint à la manière des impressionnistes. Il ne s'agit pas d'être le plus réaliste possible, mais de saisir des impressions, des mouvements, des couleurs, et une atmosphère.
Luigi Loir va souvent peindre Paris à la nuit tombée. Il en résulte de beaux effets, et des couleurs qui vont du plus clair au plus foncé.
Ce peintre, qui sera nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1898, a représenté Paris avec beaucoup de justesse.


Luigi Loir, de son nom complet Luigi Aloys-François-Joseph Loir (1845-1916), est un peintre, illustrateur et lithographe français.
Installé dans le duché de Parme en 1847, Luigi Loir va étudier à l'école des beaux-arts de Parme en 1853.
Il va se faire connaître pour ses peintures sur plafond et va travailler avec Jean Pastelot (1820-1870). Il va également réaliser des dessins pour la biscuiterie LU.
Classé dans la catégorie des peintres paysagistes, Luigi Loir a produit de très belles œuvres.




mardi 24 avril 2018

La visite du pavillon de l’Aurore, au parc de Sceaux


Le parc de Sceaux est un endroit dans lequel je me rends souvent car on peut y faire de longues et belles balades.
D'une superficie de 181 hectares, le parc de Sceaux est situé dans le département des Hauts-de-Seine, dans la ville de Sceaux.
Il est facile d'y accéder depuis Paris. Il faut prendre le RER B et descendre à la station : Parc de Sceaux. Le parc est proche de la station du RER. 
Au parc de Sceaux, il y a un superbe château, des statues remarquables, différentes dépendances, des jardins immenses dessinés par André Le Nôtre à la fin du XVIIe siècle, et le pavillon de l’Aurore !
Le pavillon de l’Aurore est un élégant pavillon de jardin qui possède une exceptionnelle coupole peinte par Charles Le Brun, qui fut le premier peintre de Louis XIV.


Le pavillon de l'Aurore sera construit vers 1671 par Claude Perrault pour Jean-Baptiste Colbert.
Jean-Baptiste Colbert (1619-1683), baron de Sceaux, surintendant des Bâtiments, Arts et Manufactures, utilisait le pavillon de l'Aurore comme cabinet de travail et y recevait son conseil.
Situé en limite du domaine de Sceaux, ce si beau bâtiment est entouré par la nature. Tout est reposant dans ce lieu.

La façade ouest de l'édifice est ornée d'un bassin en marbre blanc, avec une fontaine en forme de coquille saint-jacques qui est adossée au mur.
Quant à l'intérieur du pavillon de l'Aurore, sa pièce centrale de forme circulaire est flanquée de chaque côté de deux petites pièces rectangulaires. En levant les yeux, on découvre la coupole et ses peintures.
Ce chef-d’œuvre d’architecture du XVIIe siècle d'inspiration italienne est à découvrir.
Adresse : 8 avenue Claude Perrault, 92330 Sceaux






dimanche 22 avril 2018

"L'Agence", avec Matt Damon et Emily Blunt. Un excellent film


"L'Agence", est un film de science-fiction américain écrit, produit et réalisé par George Nolfi. J'ai vu ce très bon film sur Netflix et je ne regrette pas mon choix.
Ce film sorti en 2011 est adapté d'une nouvelle de Philip K. Dick.
De nombreux thèmes sont traités dans le film, et toujours d'une manière remarquable : le libre-arbitre, le destin, l'amour, l'individualisme, la persévérance, sont autant de sujets qui amènent le spectateur à la réflexion.
Ce long-métrage au scénario d'une grande qualité est à voir.


Le synopsis du film :

Sommes-nous maîtres de notre destin ou sommes-nous manipulés par des forces invisibles ?
David Norris entrevoit l'avenir que le sort lui réserve et se rend compte qu'il aspire à une autre vie que celle qui lui a été tracée.
Pour y parvenir, il va devoir poursuivre la femme, dont il est tombé follement amoureux, à travers les rues de New York et ses réseaux souterrains...


Mon avis :
Si j'ai choisi de regarder "L'Agence", c'est à cause de son casting. J'aime beaucoup Matt Damon que je trouve excellent acteur, et Emily Blunt m'a également convaincu dans pas mal de films.
Je m'attendais à un film sympathique... j'ai vu finalement un film captivant. Il m'a semblé que ce long-métrage durait 10 minutes tant il m'a tenu en haleine du début à la fin !
"L'Agence" est un film de science-fiction, mais tout y est si bien étudié que rien ne semble grotesque ou irréel. Il y a également une bonne dose de thriller, ce qui n'est pas pour me déplaire.
C'est un film qui pose de nombreuses questions, et j'ai aimé cette approche, d'autant plus que l'on peut facilement s'identifier aux personnages.

"L'Agence" est un film original, l'histoire est bien ficelée, et le suspense est au rendez-vous !
Matt Damon et Emily Blunt sont fantastiques dans leurs rôles et ce couple de cinéma fonctionne à la perfection. L'histoire d'amour entre David et Elise est aussi belle que riche en rebondissements.
Ce film de George Nolfi questionne, mais toujours dans le bon sens. La question du libre-arbitre revient sans cesse.
J'ai parfois un peu de mal à être séduit par les films de science-fiction, mais là j'ai vraiment été pris dans l'histoire dès les premières minutes !
"L'Agence" est un film qui m'a bien surpris, et dans le bon sens.

jeudi 19 avril 2018

Léonard-Tsuguharu Foujita, l'artiste amoureux des chats


Beaucoup d'artistes ont été inspirés par les chats, Piccasso, Balthus, Klimt, et bien d'autres. Léonard-Tsuguharu Foujita fait partie de ces artistes qui ont aimé représenter ces petits félins.
La très belle exposition qui est actuellement consacrée à Foujita, "Foujita, peindre dans les années folles" au musée Maillol, permet de voir quelques toiles et dessins du maître où il a "croqué" des chats !
Léonard Tsuguharu Foujita (1886-1968), artiste français d’origine japonaise né à Tokyo, a été très inspiré par les chats.
Les chats peints par Foujita sont essentiellement des chats de gouttière. Ils sont gracieux, souples et mystérieux.
L'artiste a su capturer à la perfection les expressions des chats qu'il a peints.
Cet amoureux des chats a d'ailleurs réalisé plusieurs autoportraits où il est avec des félins. Des moments complices immortalisés !


Le petit félin que l'on retrouve dans la plupart des autoportraits de Foujita se nomme Miké.
Alors que l'artiste rentrait chez lui, au petit matin, en passant prés du square Montsouris, un jeune chat l'a suivi. Foujita a décidé de s'en occuper et de le garder. Il lui a donné le nom de Miké ! 

Léonard-Tsuguharu Foujita fut l’un des artistes les plus célèbres de l’École de Paris et son parcours, personnel et artistique est passionnant. En plus de l'exposition au musée Maillol qui se termine le 15 juillet 2018, on peut visiter sa maison-atelier, à Villiers-le-Bâcle. Dans cette maison, bien des matous ont dû passer !






mardi 17 avril 2018

Une promenade à la Cité florale, Paris 13e. Un îlot de verdure


La Cité florale est un des coins les plus intimistes et champêtres de Paris. C'est simple, dans ce quartier, on ne se croit plus du tout à Paris !
Située dans le quartier de la Maison-Blanche, dans le 13e arrondissement de Paris, la Cité florale est à proximité de la ligne de Petite Ceinture et des boulevards des Maréchaux.
Lorsque je m'y rends, je descends à la station de métro Tolbiac. Il faut marcher un peu mais ça en vaut la peine tant ce micro-quartier est joli et dépaysant.
Chacune des maisons de la cité possède son propre jardin.


La Cité florale est uniquement composée de maisons car elle fut construite en 1928 sur un ancien pré régulièrement inondé par la Bièvre. Voilà pourquoi il n'y a aucun bâtiment.
Ces maisons individuelles aux jardins fleuris sont bien entretenues par leurs habitants.
Toutes les petites rues de ce quartier en forme triangulaire portent des noms de fleurs : la rue des Glycines, la rue des Iris, la rue des Orchidées...
En cette saison, les fleurs sont nombreuses et embellissent de leurs couleurs la Cité florale. 






dimanche 15 avril 2018

L'exposition : "Foujita, peindre dans les années folles", au musée Maillol


En grand admirateur de Léonard Tsuguharu Foujita (1886-1968), je ne pouvais pas passer à côté de cette exposition au musée Maillol.
Le musée Maillol à Paris, dans le 7e arrondissement, présente une exposition consacrée à l’artiste japonais, naturalisé français, Léonard Tsuguharu Foujita. L'exposition se termine le 15 juillet 2018.
Cinquante ans après la mort de Foujita en 1968, le musée Maillol revient sur le fascinant parcours de l'artiste.
Après avoir visité la maison-atelier de Foujita, à Villiers-le-Bâcle (visite passionnante par ailleurs), je suis donc allé découvrir les œuvres du peintre au musée Maillol.


L'exposition : "Foujita, peindre dans les années folles", retrace le parcours et le chemin artistique d’un artiste qui toute sa vie va évoluer entre deux cultures.
Plus d’une centaine d’œuvres rares, issues de collections publiques et privées sont présentées au public. Des œuvres qui viennent du Japon, des États-Unis et d’Europe.
Les thèmes de prédilection de Léonard Tsuguharu Foujita sont les portraits de femmes et d'enfants, des natures mortes, et les chats. L'artiste était un fan des petits félins ! Il a d'ailleurs réalisé un grand nombre d'autoportraits où il est avec des chats. 
Peintre, dessinateur, graveur, illustrateur, céramiste, photographe, cinéaste et styliste, l'homme avait de multiples talents et était intéressé par tous les courants artistiques.
Celui qui fut l’un des artistes les plus célèbres de l’École de Paris, ami de Picasso, Apollinaire, Modigliani, Soutine, Chagall, Zadkine, et Cocteau, était également un grand voyageur.


Le titre de cette exposition "Foujita, peindre dans les années folles", est révélateur de l'époque dans laquelle a évolué Léonard Tsuguharu Foujita.
L'artiste va arriver à Paris, en pleine époque des années folles ! C'est dans le quartier du Montparnasse que tous ces artistes se retrouvaient. Foujita arrive du Japon en 1913 et s'installe dans le quartier du Montparnasse.
Des vidéos d’époque retransmettent l’atmosphère de Montparnasse et permettent aux visiteurs de s'immerger dans cette époque.
L’exposition se concentre sur la première période parisienne de l’artiste, qui va aller de 1913 à 1931.
L'art de Foujita sera subtil, inventif, le trait sera précis et raffiné. Son style qui mêle Orient et Occident va rencontrer un très grand succès. Cette belle expo se découvre avec beaucoup de plaisir.
Adresse : Musée Maillol, 61 rue de Grenelle, 75007 Paris 

vendredi 13 avril 2018

Nasou, le jeune matou qui a trouvé sa famille


C'est au refuge où je suis bénévole que j'ai entendu parler du petit Nasou. Il a été pris en charge lorsqu'il était chaton, et a été placé en famille d'accueil.
Je suis allé le rencontrer afin de le prendre en photo.
Le jeune matou de 8 mois fut un brin timide lors de notre premier contact, mais sa timidité s'est vite envolée lorsque j'ai commencé à le caresser !
Nasou est un petit chat câlin et qui aime que l'on s'occupe de lui.


Une fois qu'il a été proposé à l'adoption, il a rapidement trouvé sa famille pour la vie. Il a fallu un moment avant de le mettre à l'adoption car il était assez craintif et attaché à sa FA.
Ce gentil chat a une bonne petite bouille et son pelage noir et blanc lui donne beaucoup de charme.
Ses grands yeux expressifs ont su ravir l'objectif de mon appareil photo !





jeudi 12 avril 2018

"So Young" le très bon film de Zhao Wei


"So Young" est un film chinois que j'ai pu voir sur Netflix et j'ai trouvé ce moment de cinéma excellent ! Je ne suis pas surpris qu'il ait connu un grand succès au box-office en Chine, battant des records d'audience lors des premières semaines.
Ce film de la réalisatrice Zhao Wei est sorti en 2013. Il a remporté plusieurs prix, et certains acteurs ont été récompensés pour leurs prestations.
"So Young" possède un solide scénario et la direction des acteurs est une réussite.
On est immergé dans la Chine des années 90, avec tous ses changements et ses évolutions, et c'est passionnant.


Le synopsis du film :
Zheng Wei poursuit son amour d'enfance en intégrant la même université. Elle apprend qu'il est parti faire ses études à l'étranger.
Elle retrouve le moral en se faisant de nouveaux amis et devient ennemie avec Chen Hao Zheng jusqu'à ce qu'elle se rende compte qu'elle a des sentiments pour lui.
Des années plus tard, et après avoir terminé ses études universitaires, les deux hommes vont revenir dans sa vie.

Mon avis :

Nous sommes plongés dans la Chine des années 1990, dans le milieu estudiantin. Le spectateur va suivre l'évolution et les parcours de différents personnages.
Dès le début du film, il y a un rythme et des répliques qui font mouche et l'on entre avec plaisir dans l'histoire de "So Young". Je me suis vite attaché aux personnages, tous très bien interprétés.
Les étudiants habitent sur le campus (la chambre des filles et celle des garçons), et ils doivent composer avec leurs différents caractères, surtout que certains ont de fortes personnalités.
Les conditions de vie des étudiants dans ces petites chambres sont traitées avec humour au début du film, mais peu à peu, on découvre les locataires, et tout n'est pas si rose.
Tensions, ruptures, et malentendus sont présents, mais il y a aussi les soutiens, les confidences, et de solides amitiés qui vont se créer.

"So Young" est un film en deux parties. Après avoir suivi nos étudiants et leurs périples estudiantins, on les retrouve une dizaine d’années après leur examen final.
Cette seconde partie est tout aussi bien réalisée que la première, et on est parfois surpris par les chemins que certains et certaines ont empruntés.
Il va y avoir des retrouvailles, et des moments touchants.

Enfin, il est important de parler du contexte et de la période de "So Young", et j'ai d'ailleurs trouvé ça très intéressant. 
Le décor d’une université chinoise au début des années 1990 a été reconstitué avec précision.
Beaucoup d'étudiants avaient le souhait de partir à l'étranger, et une envie de réussite professionnelle, allant jusqu'à mettre de côté la vie sentimentale. L'époque historique est à mon sens bien décrite.
"So Young" est un film qui séduit car il va de l'humour au drame, sans jamais tomber dans la pleurnicherie. C'est fin et équilibré.
La réalisatrice Zhao Wei signe avec "So Young" un très bon premier film.


mardi 10 avril 2018

La rue André Pieyre de Mandiargues, Paris 13e, une découverte dans le quartier de Maison-Blanche


La rue André Pieyre de Mandiargues se trouve dans le quartier de la Maison-Blanche, qui est un quartier parisien rempli de belles ruelles et impasses.
Proche de la station de métro Maison-Blanche, la rue André Pieyre de Mandiargues est située dans le 13e arrondissement de Paris.
Elle est d'une longueur de 171 m et d'une largeur de 3,5 m. Cette étroite voie publique débute place des 44-Enfants-d'Izieu et se termine rue Damesme.
La rue longe la ligne de Petite Ceinture, qui est désormais désaffectée. Cette ancienne ligne de chemin de fer à double voie de 32 kilomètres faisait le tour de Paris à l'intérieur des boulevards des Maréchaux.
Ouverte par tronçons de 1852 à 1869, la ligne fut d'abord consacrée au trafic de marchandises avant d'être ouverte à celui des voyageurs, à l'exception de la ligne d'Auteuil.


La rue André Pieyre de Mandiargues sera ouverte dans les années 1990. Elle va prendre sa dénomination actuelle en 1999.
André Pieyre de Mandiargues (1909-1991), était un écrivain surréaliste français. Son œuvre comprend des poèmes, des contes, des romans, des essais, et des pièces de théâtre.
Cette jolie rue permet de découvrir toutes les étonnantes maisons qui bordent la Petite Ceinture ainsi que de belles réalisations de street art.
Cette rue parisienne atypique est à voir.