mardi 30 janvier 2018

La rue Cardinale, Paris 6e, le Paris pittoresque de Saint-Germain-des-Prés


La rue Cardinale est une petite rue qui possède beaucoup de charme et qui est située tout près du métro Saint-Germain-des-Prés.
Cette voie publique est en plein quartier de Saint-Germain-des-Prés, qui se trouve dans le 6e arrondissement de Paris. C'est un quartier que j'aime beaucoup et dans lequel il est très agréable de flâner.
Les librairies, les galeries d'art et autres petites boutiques proposent de vrais trésors !
La rue Cardinale débute au 3 rue de Furstemberg et se termine au 2 rue de l'Abbaye.
Très pittoresque avec ses bâtiments anciens, cette rue nous fait faire un voyage dans le passé.


La rue Cardinale est ainsi nommée du fait que le cardinal de Furstemberg possédait des terrains sur ce site vers 1700.
Cette voie fut ouverte sur les terrains de l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés en 1699. Elle va prendre en 1804 le nom de rue du Tribunal puis de rue Guntzbourg de 1806. Elle prendra son nom actuel en 1815.
D'une longueur de 61 m et d'une largeur de 5 m, l'étroite rue Cardinale est à visiter.





dimanche 28 janvier 2018

Paris peint par Victor Gilbert


Victor Gilbert est l'un des peintres les plus célèbres de la période de la Belle Époque.
Ce peintre français va représenter des scènes de la vie parisienne d'une manière joyeuse. Les marchandes de fleurs, les promeneurs, sont peints avec élégance et on peut reconnaître dans les costumes des sujets le style de la Belle Époque.
Les couleurs sont douces et il y a une belle harmonie des tons. Toutes ces scènes de rues sont peintes avec réalisme.
Victor Gilbert va recevoir de nombreuses récompenses. Il va obtenir une médaille de seconde classe au Salon de 1880 et une médaille d’argent à l’Exposition universelle de 1889.
Il sera nommé chevalier de la Légion d’honneur en 1897, et recevra le prix Léon Bonnat en 1926.
Il va également devenir sociétaire de la Société des artistes français en 1914.


Victor Gilbert, de son nom complet Victor Gabriel Gilbert (1847-1933), est un peintre français né à Paris.
Il est placé en 1860 comme apprenti chez un peintre décorateur. Le soir, il va suivre des cours d’art à l’École de la Ville de Paris.
L'artiste débute au Salon des artistes français de 1873 et se tourne rapidement vers la représentation de scènes de rues. Le succès va être au rendez-vous.
Les critiques diront de lui que sa peinture fut "vivante et moderne, pleine d’exubérance et de force, avec des raffinements et des délicatesses de tons."






vendredi 26 janvier 2018

Paris la nuit, une balade sur les quais de Seine


Les quais de Seine sont un lieu de rêve pour une balade parisienne. La nuit, les quais deviennent plus calmes, plus étonnants aussi. Les lumières donnent de beaux reflets aux quais.
Je me suis baladé sur ces quais, de nuit, en passant par le pont Neuf, l'île Saint-Louis, et enfin le Louvre.
Cette promenade nocturne s'est donc étendue sur les 1er, 4e, et 8e arrondissements de Paris. Des arrondissements qui sont proches les uns des autres. 
Paris la nuit est une ville fascinante, le calme remplace l'agitation parisienne.


Les quais de Seine, la nuit, sont très agréables à parcourir. Il y a ces majestueux ponts sous lesquels on passe, ces quais pavés, et les bateaux qui illuminent la Seine.
La ville lumière porte bien son nom car les quais sont tout aussi bien éclairés que les rues !
C'est une balade placée sous le signe de la détente, et cette architecture parisienne, vue des quais la nuit, est superbe.






jeudi 25 janvier 2018

Meg, la minette qui a trouvé sa famille


L'histoire de Meg est une histoire comme on les aime dans la protection animale, car elle se termine bien !
C'est au refuge où je suis bénévole que j'ai rencontré Meg... avec ses bébés. En effet, la minette était livrée à elle-même, dans la rue, avec ses 5 chatons âgés d'un mois !
Cette toute jeune minette d'à peine un an était une formidable maman, veillant sur ses chatons avec une attention de tous les instants.


D'une extrême gentillesse, Meg nous laissait toucher ses bébés sans crainte et était très câline avec les bénévoles.
Ses bébés étant tous en bonne forme, ils ont rapidement été adoptés. Puis ce fut au tour de Meg de rencontrer sa famille pour la vie. Câline, joueuse, douce, la jolie chatte tigrée avait tout pour faire fondre ses adoptants !
J'ai beaucoup aimé la prendre en photo car c'est une minette à la fois belle et expressive. Elle posait avec plaisir face à mon objectif.




mardi 23 janvier 2018

"Qu'allons-nous faire de grand-mère ?" de Bernard Leconte. Un livre qui questionne


"Qu'allons-nous faire de grand-mère ?" de Bernard Leconte, est un roman que l'on peut qualifier de réaliste. Il nous raconte l'histoire de Rosette, une septuagénaire qui va voir sa vie basculer.
Ce court roman de 123 pages est très agréable à lire car l'auteur évite les longueurs et va droit à l'essentiel. C'est parfois drôle, souvent percutant, et toujours touchant.
Le livre aborde un sujet plus que jamais d'actualité, le sort des personnes âgées.

Le résumé :

Rosette, septuagénaire vive et fraîche, est mère de cinq grands enfants très occupés.
Ses moments de bonheurs sont consacrés à son jardin et à Despature, le vieux prof vivant derrière l'église, avec qui elle flirte timidement.
Tout va pourtant basculer à cause d'un petit verre de trop et d'une marche loupée... Entre mesures de précaution et hypocrisie familiale, voici l'histoire très contemporaine d'une mamie adorable à qui l'on rend des visites un peu trop vite expédiées depuis quinze ans et dont on ne sait plus vraiment quoi faire dès lors qu'elle tombe dans l'escalier.
Un roman qui amuse autant qu'il dérange, tant il est facile d'y reconnaître l'une des grandes préoccupations de notre temps.

Mon avis :
Dès les premières pages, je me suis attaché à Rosette et à Despature, qui forment un couple d'amis peu commun, chacun ayant son propre vécu et ses moments de retenue.
Rosette est une petite Dame touchante et qui mène sa vie de septuagénaire, avec des moments cocasses ou plus difficiles, car la solitude fait désormais partie de sa vie.
Et un jour, suite à différents évènements, Rosette part en maison de retraite.
L'auteur nous fait faire la connaissance des enfants de Rosette, et autant dire qu'on ne les trouve pas spécialement sympathiques ! Les rapports entre les frères et sœurs ne sont pas au beau fixe. Règlements de comptes et conflits sont de la partie.
Chacun est dans l'optique de sa réussite sociale, et le titre du livre, "Qu'allons-nous faire de grand-mère ?" prend toute sa dimension.
Le lecteur va assister à l'adaptation de Rosette dans sa maison de retraite.

"Qu'allons-nous faire de grand-mère ?" est un livre qui comprend de jolies descriptions, de belles phrases, et qui entraîne facilement le lecteur dans l'histoire de Rosette.

Il pose évidemment la question des personnes âgées et de la vie en maison de retraite.
Est-il simple de s'adapter dans un lieu que l'on ne choisit pas forcément, avec des personnes qui ont des centres d'intérêt et des caractères radicalement différents ?
Il est certain qu'après avoir fermé ce livre, on pense fort à nos grands-parents, peut-être même à nos parents, ou aux personnes âgées que l'on peut côtoyer. Un simple coup de fil peut faire toute la différence.

dimanche 21 janvier 2018

Paris, capitale de la mode


En ce moment, la Fashion Week bat son plein à Paris. Les mannequins font des kilomètres sur les podiums (toujours plus minces et plus jeunes que les années précédentes), les couturiers sont en stress, les rédactrices de mode scrutent les prochaines tendances, et les riches acheteuses s'émerveillent ! 
La semaine de la mode à Paris est fascinante. Les plus grandes maisons de couture proposent leurs collections. Excusez du peu : Chanel, Dior, Saint-Laurent, Armani, Valentino, Schiaparelli, Jean-Paul Gaultier...
Et pourtant, les Fashion Week ne sont pas exclusivement réservées à Paris. Milan, Londres et New York sont également très suivies. Depuis un moment, l'Asie a également son importance avec les Fashion Week de Séoul et Tokyo.


Cette mode parisienne ne date pas d'hier. C’est sous le règne du roi Louis XIV, que Paris va commencer à devenir la capitale de la mode. Pour Louis XIV, l’apparence avait une immense importance.
Versailles et sa cour se devaient d'avoir une élégance incomparable. La reine Marie-Antoinette va définitivement imposer ce style et cette élégance à la Française.
Plus tard, en 1910, Paris comptait pas moins de 300 000 couturiers ! Le succès va être indiscutable avec des noms tels que Coco Chanel, Yves Saint Laurent, Hubert de Givenchy, et l'iconique Karl Lagerfeld.
Dans les années 1980, une nouvelle vague de couturiers va relancer la mode parisienne : Claude Montana, Thierry Mugler, et Jean Paul Gaultier, qui va faire de la marinière son intemporel !
Les années 90 vont être cultes pour la mode parisienne, avec les couturiers stars et leurs égéries qui vont devenir des top models : Cindy, Claudia, Linda, Naomi, Carla, Helena... Elles étaient toutes à Paris, magnétisant les podiums et nouvelles reines des médias.


Aujourd'hui, la mode a changé, de grands groupes possèdent les marques les plus prestigieuses, mais Paris et la mode restent indissociables.
Il n'est pas si rare de croiser des mannequins en train de prendre la pose sur le pont Alexandre-III, au jardin des Tuileries, sur les quais de Seine, ou encore au pont de Bir-Hakeim.
Paris garde son influence et les Fashion Week parisiennes sont suivies dans le monde entier.
Crédit photo : thefashionisto / fashiongonerogue





mardi 16 janvier 2018

Une promenade dans le pittoresque quartier d'Amérique, Paris 19e


Le quartier d'Amérique possède plusieurs rues et allées qui ont l'aspect d'un village. On ne se croit plus dans Paris !
Ce quartier est situé dans le 19e arrondissement de Paris. La station de métro Danube est la plus proche.
Différentes ruelles et allées pittoresques composent le quartier d'Amérique : la rue de Romainville, la rue Émile Desvaux, et la rue Paul de Kock. Le quartier de la Mouzaïa est également voisin.
Il est certain qu'aux beaux jours tout ce coin de Paris est merveilleusement photogénique, mais même en hiver le quartier d'Amérique fait son effet !


Les maisons qui bordent les rues sont toutes plus ravissantes les unes que les autres, et de plus, elles possèdent des jardins.
Dans ce quartier, se trouvaient les anciennes carrières d'Amérique, d'où on extrayait du gypse et des pierres meulières pour la construction d'immeubles parisiens. La dernière carrière va fermer en 1873.
Une grande partie du quartier va faire l'objet de rénovations dans les années 1960 et 1970. Des endroits vont cependant être préservés du béton.
L'ambiance bucolique de certaines voies publiques a pu rester intacte.






dimanche 14 janvier 2018

"The Stolen Years", le beau film de Chun-Chun Wong


Assez fan de cinéma asiatique, et des séries coréennes que je regarde avec toujours autant de plaisir, je me suis dirigé vers un film chinois : "The Stolen Years".
C'est sur Netflix que j'ai pu voir ce film réalisé par Chun-Chun Wong. Je partais dans l'optique de voir un film plutôt bien, et j'ai finalement vu un film magnifique !
"The Stolen Years" est un film à part et qui marque pendant un moment. L'histoire est profonde et les deux acteurs principaux, Bai Baihe et Joseph Chang, sont vraiment excellents.
Voilà un film que je suis content d'avoir découvert.


Le synopsis du film :
Après avoir passé 5 ans dans le coma suite à un accident, He Man se réveille et elle est totalement amnésique.
Elle ne comprend pas pourquoi son mari (Xie Yu) et elle ont divorcé, pourquoi sa meilleure amie s'est retournée contre elle, et pourquoi ses collègues l'évitent.
He Man retrouve une vie dans laquelle elle est complètement perdue et sait à peine qui elle est.
Apeurée, elle demande à son ex-mari de l'héberger quelque temps afin de remettre un peu d'ordre dans sa vie, et qui sait, peut-être de se souvenir du passé.


Mon avis : "The Stolen Years" est un film à la fois déroutant et émouvant. J'ai presque eu l'impression de voir plusieurs films en un seul ! Une totale réussite.
L'histoire va prendre une tournure à laquelle on ne s'attend pas le moins du monde. Il y a de la légèreté, de l'humour, mais aussi une bonne dose de scènes poignantes.

He Man et Xie Yu forment un couple très attachant et l'alchimie entre les deux acteurs et parfaite. Les regards, les gestes, on sent une grande complicité.
Dans "The Stolen Years", les éléments s'enchaînent et vont nous conduire dans une direction complètement inattendue.
Dans la première partie du film, l'héroïne tente de recoller les morceaux de son passé, de comprendre le pourquoi de sa situation. On est embarqué avec elle dans toutes ses recherches et ses questions.
Puis, l'histoire avance et là, on va suivre l'évolution d'un couple traversant bien des obstacles, entre les rires et les larmes.

Esthétiquement, le film est un bijou ! Bai Baihe et Joseph Chang forment un très beau couple de cinéma, mais il y a également les décors, les musiques... Tout est soigné et poétique.
J'ai aimé ces plans sans dialogues, où seuls les visages et surtout les regards expriment des sentiments.
"The Stolen Years" est un film qui vaut la peine d'être vu.

vendredi 12 janvier 2018

Le salon chinois de la maison de Victor Hugo, Paris 4e


La maison de Victor Hugo est un lieu dans lequel j'aime beaucoup me rendre car on entre dans l'intimité du célèbre écrivain.
Il s'agit d'un des 14 musées de la Ville de Paris, et il est gratuit !
Située place des Vosges, dans le 4e arrondissement de Paris, la maison de Victor Hugo renferme les écrits, les meubles, mais aussi les objets et œuvres d’art ayant appartenu à Victor Hugo.
L'écrivain loua cet hôtel particulier de 1832 à 1848.
Beaucoup de pièces sont superbes, mais il y en a une qui retient tout spécialement mon attention, c'est le salon chinois.
Dans ce salon, tout est raffiné et rare.


Située place des Vosges, et d'une surface de 280 m2, la maison de Victor Hugo nous fait voyager en Asie avec son salon chinois.
C'est avec l’aide du marchand d’art asiatique, Siegfried Bing, que ce salon a pu voir le jour. Pour ce qui est de la décoration, c'est Victor Hugo qui s'en est chargé.
Hugo a même peint et dessiné une partie des panneaux de style chinois présents dans la pièce !
Les vases, sculptures, porcelaines et meubles sont disposés avec goût.

Adresse : 6 place des Vosges, Paris 4e