lundi 29 avril 2019

"The Danish Girl" avec Eddie Redmayne et Alicia Vikander. L'histoire vraie de Lili Elbe


"The Danish Girl" est un film que j'ai vu sur Netflix, mais il est également possible de le voir en DVD ou sur d'autres plateformes.
J'avais lu d'excellentes critiques sur ce film lors de sa sortie, et c'est pourquoi j'ai voulu le voir. Je confirme ces bonnes critiques, car c'est un film d'une rare beauté et superbement interprété par Eddie Redmayne et Alicia Vikander.
"The Danish Girl" est tiré d'une histoire vraie, celle de Lili Elbe, une artiste peintre danoise qui sera la première personne à recourir à une opération afin de changer de sexe.


Le synopsis du film :
L'histoire d'amour de Gerda Wegener et Lili Elbe, née Einar Wegener, artiste danoise connue comme la première personne à avoir subi une chirurgie de réattribution sexuelle en 1930.
Le mariage et le travail de Lili et Gerda évoluent alors qu'ils s'embarquent sur les territoires encore inconnus du transgenre.

Mon avis :
"The Danish Girl" est un film biographique américano-britannique-allemand coproduit et réalisé par Tom Hooper.
J'ai trouvé ce film aussi beau que poignant, plein d'élégance et très humain. L'esthétique du film est ultra soignée et chaque plan apporte sa touche de beauté et de vérité.
Les plans sont filmés comme des tableaux et le sujet de la transidentité est abordé avec beaucoup de délicatesse.
Einar Wegener souffre terriblement dans son corps, ce corps d'homme dans lequel il se sent prisonnier. Peu à peu, Lili Elbe va voir le jour, et s'affirmer.

"The Danish Girl" retrace également une magnifique histoire d'amour, celle d'Einar et Gerda. Gerda est follement éprise de son mari, et si dans un premier temps elle va réagir avec colère, elle ne va jamais abandonner Einer, puis Lili.
Ces deux personnages sont très attachants, s'apportant soutien, amour et compassion. Malgré tous les bouleversements que va affronter Lili, Gerda sera toujours présente et d'une force incroyable.
De nombreuses scènes entre ces personnages centraux sont émouvantes.
Alicia Vikander (Gerda Wegener), livre une superbe interprétation et il n'est d'ailleurs pas étonnant qu'elle ait reçu l'Oscar féminin du second rôle !
Et puis bien évidemment, il y a Eddie Redmayne (Einar Wegener / Lili Elbe) qui offre une prestation à couper le souffle ! Je n'ai jamais été déçu par cet acteur, qui pour moi est l'un des acteurs les plus doués de sa génération.

Le contexte du film m'a aussi beaucoup intéressé car on découvre l'univers artistique danois dans les années 20.
Einar / Lili, et Gerda sont tous les deux des artistes peintres, et si la carrière d'Einar connaît le succès, celle de Gerda est plus confidentielle. Elle va devoir être tenace pour se faire une place dans ce milieu artistique.
Les plans dans lesquels on les voit peindre sont instructifs et presque tournés comme un documentaire.
"The Danish Girl" est un film réussi à tous les niveaux.

dimanche 28 avril 2019

L'exposition : "Hammershøi, le maître de la peinture danoise" au musée Jacquemart-André, Paris 8e


L'artiste peintre Vilhelm Hammershøi (1864-1916), est actuellement à l'honneur au Musée Jacquemart-André. C'est l'occasion de découvrir les œuvres à la fois poétiques et mystérieuses du peintre.
J'aime beaucoup la peinture danoise de l'époque d'Hammershøi, c'est donc avec plaisir que je me suis rendu à cette exposition qui se termine le 22 juillet 2019.
L'exposition : "Hammershøi, le maître de la peinture danoise" se déroule au musée Jacquemart-André, qui est situé dans le 8e arrondissement de Paris.
Ce musée est d'une beauté et d'un raffinement rare ! Je prépare d'ailleurs un article sur ce musée qui le mérite bien. Il est donc un parfait lieu pour accueillir les peintures de Vilhelm Hammershøi.
Une quarantaine d’œuvres permettent au visiteur d'entrer dans l'univers particulier de l’artiste.


Des œuvres inédites de Vilhelm Hammershøi sont présentées pour la première fois en France. 
Vilhelm Hammershøi est surtout célèbre pour ses scènes d'intérieurs, des lieux où tout semble suspendu, calme et mystérieux. Il y a de la solitude et du silence.
L'artiste a su jouer avec les personnages et les couleurs aux tons monochromes, mais aussi avec la lumière. Ces intérieurs sont superbes et on a l'impression d'y entrer !
L'exposition : "Hammershøi, le maître de la peinture danoise" propose également des portraits, des nus, des vues d'architecture, ainsi que des paysages.
Dans toutes ces œuvres on retrouve cette particularité des formes et couleurs. Vilhelm Hammershøi est toujours resté fidèle à lui-même, ne se souciant pas des modes et des tendances.

Peintre introverti et secret, Hammershøi va beaucoup peindre Ida, son épouse, son frère également peintre Svend Hammershøi, son beau-frère Peter Ilsted et son ami artiste Carl Holsøe. Le petit cercle intime.
Des tableaux de Svend Hammershøi, Peter Ilsted et Carl Holsøe sont aussi exposés, et quels talents !
Cette rétrospective du maître de la peinture danoise est à voir.
Adresse : musée Jacquemart-André, 158 Boulevard Haussmann, 75008 Paris






jeudi 25 avril 2019

La visite de l'église Saint-Ambroise, Paris 11e


L'église Saint-Ambroise se dresse fièrement devant le boulevard Voltaire. Sa façade ornée de statues attire les visiteurs.
Dans un style qui est un mélange de néo-roman et de néo-gothique, l'église Saint-Ambroise est située dans le 11e arrondissement de Paris. Elle fut nommée ainsi en l'honneur de saint Ambroise.
L'église est juste à côté de la station de métro Saint-Ambroise.
Assez éloignée des lieux touristiques, l'église Saint-Ambroise est pourtant un monument qui mérite une visite. Elle fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis 1978.


L'église Saint-Ambroise est longue de 87 mètres et large de 37 mètres. Ses deux clochers de 68 mètres de haut sont d'une taille presque équivalente à celles des tours de Notre-Dame.
De nombreux vitraux et rosaces habillent les façades. Les vitraux furent réalisés en 1868 par le maître-verrier Charles-Raphaël Maréchal de Metz.
Une fois à l'intérieur de l'église, on découvre une impressionnante nef de vingt mètres de haut ! Différentes peintures murales se laissent regarder.
Il y a également un grand orgue de tribune qui a été construit par Merklin-Schütze en 1869.
La visite de ce monument est particulièrement intéressante.








mardi 23 avril 2019

Paul-César Helleu, le talentueux portraitiste de la Belle Époque


Paul-César Helleu fut un véritable virtuose dans l'art du portrait. Toute la haute société de la Belle Époque rêvait d'avoir son portrait signé Helleu !
Les portraits de Paul-César Helleu sont d'une grande élégance. Le trait de crayon est souple, les couleurs sont légères, les courbes délicates.
Les visages des modèles sont sereins, parfois un brin lointains dans les regards. C'est ce style raffiné qui va faire de Helleu la star des portraits de la période de la Belle Époque.
Artiste précis et talentueux, Helleu était capable d'exécuter un portrait en une heure et demie.
Le succès de Paul-César Helleu sera immense, tant à Paris, qu’à Londres et New York.


Paul-César Helleu (1859-1927), est un peintre et graveur français.
En 1876, il est admis à l’École des beaux-arts de Paris dans l’atelier de Jean-Léon Gérôme. Il est surtout inspiré par les artistes qui peignent en plein air.
Il va se lier d’amitié avec Whistler, John Singer Sargent, et Giovanni Boldini, puis avec Claude Monet qu’il rencontre lors de la deuxième exposition des impressionnistes.
Remarqué dans plusieurs expositions, Paul-César Helleu grâce à son excellent trait de crayon va devenir le portraitiste à la mode.
Helleu va également réaliser des peintures de Versailles et des marines, mais ce sont surtout ses portraits qui encore aujourd'hui en font un artiste de référence.





dimanche 21 avril 2019

Le Paris d'antan et bucolique dans le 11e arrondissement


Le 11e arrondissement de Paris est situé sur la rive droite de la Seine. Il est au centre des places de la Nation, de la République et de la Bastille.
Dans cet arrondissement plutôt discret, on peut tomber sur de superbes rues et impasses au charme bucolique et qui ont une allure d'antan. On a l'impression que rien n'a bougé depuis des centaines d'années !
Les vitrines des boutiques, les cours intérieures, il est possible de découvrir de petites pépites.
Le passage Lhomme fait partie de ces endroits si particuliers qui méritent une visite. C'est au 26 rue de Charonne que débute ce beau passage. On peut y flâner tranquillement, et le Paris agité semble désormais bien loin.


Pour continuer cette visite champêtre dans le 11e arrondissement de Paris, la cour de l'Ours est également intéressante. Elle débute au 95 rue du Faubourg Saint-Antoine et se termine en impasse.
Cette belle cour accueillante pourrait tout à fait servir de décor pour des films historiques.
Les passages Saint-Maur et Saint-Bernard sont aussi dans ce même style.
Voilà des lieux du 11e arrondissement de Paris qui ne peuvent qu'enchanter leurs visiteurs.






vendredi 19 avril 2019

L'envol du cygne ailes vers le haut : peinture à l'acrylique


Observer l'envol d'un cygne, c'est toujours assister à un moment plein de grâce et d'élégance. Il est vrai que le cygne est un oiseau particulièrement majestueux.
Lorsque le cygne prend son envol, il y a cette eau qui s'agite, donnant encore plus de mouvements à la scène.
Dans cette peinture à l'acrylique sur toile sur châssis en bois, le cygne s'envole, étirant ses ailes vers le haut. De longues ailes puissantes.


D'un format de 46x38 cm, j'ai peint cette toile à l'acrylique.

Afin de renforcer les couleurs et de leur donner un vrai contraste, j'ai passé du vernis sur la toile une fois que celle-ci fut terminée.
J'apporte beaucoup d'attention au cygne, mais également aux reflets de l'eau et à ses mouvements.
Oiseau aquatique, le cygne et l'eau sont indissociables.


mercredi 17 avril 2019

Claude Monet, ses peintures de Venise


Lorsque Claude Monet est arrivé à Venise, il s'est exclamé : "C'est trop beau pour être peint, C'est inrendable !"
Pourtant, ce maître de l'impressionnisme a décidé d'immortaliser Venise grâce à ses pinceaux ! Artiste rarement satisfait de lui-même, détruisant ses toiles par dizaines, il a peint Venise avec passion.
Venise ne pouvait que plaire à Monet : l'eau est dans toute la ville, notons que l'eau est un des sujets favoris de l'artiste, et les couleurs de cette ville sont multiples.
Claude Monet a 68 ans quand il découvre Venise. C'est par un 1er octobre 1908, avec son épouse Alice, qu'il pose le pied à Venise.
Il était déjà allé en Italie, mais n'était jamais passé par Venise.


Durant son séjour à Venise, Monet va réaliser 37 toiles qui vont représenter différents sujets : le Palais des Doges, le Grand canal, le Palais de Mula Morosini, et les fameuses gondoles.
Grand insatisfait, Claude Monet écrira au marchand d'art Gaston Bernheim : "Bien que je sois enthousiasmé de Venise et que j'y aie commencé quelques toiles, je crains bien de ne pouvoir rapporter que des commencements qui seront uniquement des souvenirs pour moi."
Le séjour du peintre à Venise va durer deux mois, et il va peindre la ville d'une manière remarquable.
Les peintures ont des tons harmonieux, tout est serein et d'une grande finesse.
Avec ses œuvres vénitiennes, Claude Monet donne des envies de voyages à Venise !






mardi 16 avril 2019

Notre-Dame de Paris, en partie ravagée, mais debout


Notre-Dame de Paris, ce chef-d’œuvre de l’architecture gothique, monument mondialement connu visité par des millions de touristes, a été en partie ravagée par un incendie.
Les images de cette majestueuse cathédrale dont tout le toit est en flamme circulent en boucle sur les chaines infos.
Comme la grande majorité des personnes qui voient ces images, je suis touché, choqué.
On la pensait indestructible Notre-Dame de Paris ! De la voir ravagée par les flammes nous rappelle que finalement, rien n'est à l'abri d'un désastre dans ce monde.

Bien plus qu'une histoire de religion, de passé, de symbole parisien, Notre-Dame de Paris représente tout le savoir-faire des compagnons qui ont réalisé ce chef-d'œuvre.
Notre-Dame de Paris fut secouée par les flammes, sa flèche en est même tombée, mais elle a résisté ! Elle est là, encore debout, et c'est le plus important.
Oui, elle sera différente, les travaux vont être longs et difficiles pour qu'elle retrouve toute sa beauté, mais c'est possible !
Dans cet article, pas de photos de Notre-Dame de Paris luttant contre les flammes, mais une cathédrale fière et élégante, fidèle à sa renommée.