jeudi 31 janvier 2019

L'envol du cygne : dessin à l'encre de Chine


Le cygne est un oiseau qui m'inspire beaucoup. Je ne me lasse pas de ses différentes postures et de ses courbes remplies d'élégance.
J'aime autant le photographier, que le peindre ou le dessiner.
Je me rends très fréquemment au lac Daumesnil, où il y a de nombreux cygnes qui nagent sur le lac ou qui se reposent sur les pelouses. Je pourrais les prendre en photo pendant des heures.
Pour ce dessin, j'ai utilisé la technique de l'encre de Chine, qui va comme un gant à notre gracieux cygne.


J'ai réalisé ce dessin sur du papier aquarelle, au format 24x32 cm.
J'aime beaucoup dessiner les reliefs et les reflets dans le plumage du cygne. Avec ses plumes immaculées, il est important de jouer avec les ombres et la lumière.
Ce cygne va prendre son envol, il a donc toute son envergure, et son élégance est totale.



mercredi 30 janvier 2019

"Debout sur mes paupières" de Jessica L. Nelson


À la lecture de la 4e de couverture, j'ai cru que ce livre était une biographie de Lee Miller, qui fut muse des surréalistes, mannequin, photographe de mode, puis de guerre.
Ce n'est pas tout à fait ça. "Debout sur mes paupières" de Jessica L. Nelson, est un livre au sujet de la problématique d'une femme qui tente de concilier son rôle de mère, d'épouse et d'artiste.
Élisabeth va se reconnaître en Lee Miller, jusqu'à même se confondre avec elle.
C'est un roman que j'ai lu avec plaisir, qui peut sembler déroutant, mais qui est cependant prenant avec ses personnages aux parcours chaotiques.

Le résumé :
Il va falloir parler de Lee, à présent. Statue fragile, rebelle infatigable, amazone aux boucles dorées, joyeuse et sur le précipice de la dépression, nuque distinguée et bouche de charretière, sensualité animale et grâce royale, la plus européenne des Américaines.
Muse des surréalistes, mannequin, photographe de mode puis de guerre, Lee Miller est l’incarnation de la femme libre du XXème siècle. Mais elle représente certainement plus encore pour Élisabeth M., véritable héroïne du livre, retrouvée à demi nue et profondément endormie sur un banc en plein cœur de Paris.
Qu’est-il arrivé à cette sculptrice subjuguée par son sujet, comme entraînée dans une quête frénétique de beauté qui l'a laissée aux portes de la folie ?
Un roman sur la création et l’obsession, explorant les formes multiples de ce qu’est la maternité à travers un jeu de miroirs tour à tour intrigant et bouleversant.

Mon avis :
Élisabeth est jolie, elle sculpte un peu, sort beaucoup, et semble s'étourdir pour oublier qu'elle devait devenir une danseuse étoile.
Son mari est banquier, gentil et attentif, et il y a leur fils, Ulysse, charmant petit bonhomme.
Et pourtant, dans cette vie si bien rangée où Élisabeth devrait être la plus heureuse des femmes, il y a cette mélancolie qui ne la quitte jamais. Un jour, Élisabeth découvre Lee Miller, et elle devient sa plus grande fan.
L'auteure, Jessica L. Nelson, nous invite à lire l'histoire et les vies de deux femmes, Élisabeth et Lee Miller, dont les vies vont souvent ne faire plus qu'une.
Il y a également les interventions de l'éditrice, et le journal d'Élisabeth, qui complètent l'histoire de "Debout sur mes paupières".

"Debout sur mes paupières" de Jessica L. Nelson, est un roman que j'ai lu avec un grand intérêt, étant parfois dérouté par ses différentes histoires, ne sachant plus trop qui est qui, mais j'ai aimé ce jeu des personnages qui se confondent.
Malgré les apparences et ce monde parfait dans lequel évolue notre héroïne, on assiste à bien des révélations.
Les réflexions sur la création m'ont beaucoup plu, il y a aussi cette difficulté pour une femme artiste qui doit tenir son rôle de mère et épouse.  
Puis la maternité d'Élisabeth domine le roman, avec des passages aussi touchants que tragiques. Il y a des retours dans le passé, et comment arriver à surmonter des épreuves. J'ai presque eu l'impression de lire un autre livre.
Le dénouement du livre est complètement étonnant... Le puzzle est reconstitué, et le lecteur a les réponses.
J'ai aimé être embarqué dans ces parcours riches en rebondissements.

lundi 28 janvier 2019

Paris la nuit, une promenade à Montmartre


Montmartre est un des quartiers les plus pittoresques et photogéniques de Paris. On ne se lasse jamais de s'y balader, de découvrir ou de redécouvrir ses célèbres rues, places et monuments.
Cette fois, je voulais photographier Montmartre, la nuit. Je me doutais que de nuit, ce si joli quartier allait prendre une autre allure, mais une allure aussi belle que le jour.
J'ai une fois de plus été sous le charme de cet endroit qui est situé dans le 18e arrondissement de Paris.
Montmartre est l'un des principaux lieux touristiques parisiens et ça n'a rien d'étonnant quand on pense à toutes les histoires et aux artistes peintres qui y ont vécu : Amedeo Modigliani, Pablo Picasso, Auguste Renoir, Suzanne Valadon, Vincent van Gogh, Eugène Boch, Henri de Toulouse-Lautrec...


Pour cette promenade nocturne, je suis allé à la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre. La vue depuis la colline de Montmartre est superbe. On est à plus de 130 mètres de hauteur !
Puis je suis allé place du Tertre, où de nombreux peintres étaient encore présents. J'ai continué par la rue de l'Abreuvoir, et suis passé devant le musée de Montmartre.
Tout est beau dans ce quartier et il ne faut surtout pas hésiter à se rendre dans les petites rues qui possèdent souvent une allure champêtre !
Ce Montmartre nocturne réserve de jolies surprises.








jeudi 24 janvier 2019

Les peintures et sculptures de chevaux d'Edgar Degas


Edgar Degas est un des peintres français les plus célèbres. Il est également un membre fondateur du groupe des impressionnistes, mais certaines de ses œuvres sont peu connues.
C'est le cas pour ses dessins, peintures et sculptures de chevaux. Très peu ont été exposés et vendus, car l'artiste ne les montrait pas ! C'était son jardin secret.
Edgar Degas (1834-1917), va participer à de nombreuses expositions, en particulier avec le groupe des impressionnistes.
Cet artiste peintre, graveur, sculpteur et photographe, possédait un caractère mystérieux et était un solitaire. Ce qui explique que certains de ses thèmes de prédilection vont rester peu connus.
Grand amateur des sujets en mouvement, Degas va peindre et dessiner des chevaux tout au long de sa vie. 


Afin d'étudier les mouvements et les proportions des chevaux, Degas va tout d'abord copier des tableaux dans les musées italiens et français.
Par la suite, il va se rendre dans des haras ou sur des champs de courses. Il va dessiner les chevaux sur le motif. Ses carnets à croquis sont remplis de dessins de chevaux.
L'élégant animal est représenté avec grâce et puissance.
Talentueux sculpteur, Edgar Degas va également s'attaquer aux courbes des chevaux et réaliser de superbes et réalistes sculptures.
Les chevaux d'Edgar Degas sont de grandes réussites.





mardi 22 janvier 2019

La Villa Manin, Paris 19e, un Paris dépaysant


Le 19e arrondissement de Paris est un véritable vivier de jolies petites ruelles et passages.
Ces endroits sont souvent très bien cachés. Parmi ces lieux plutôt secrets, il y a la jolie villa Manin.
Cette allée bucolique débute au 8 rue des Carrières d’Amérique et se termine au 25 de la rue de la Solidarité. 
Juste à côté du parc des Buttes Chaumont, ce petit coin de paradis est totalement dépaysant !
La station de métro Danube est la plus proche.


La Villa Manin porte le nom de Daniel Manin (1804-1857), qui fut président de la République de Venise entre 1848 et 1849.
Cette ruelle pavée est bordée de maisons de ville qui ont toutes des jardins. Les maisons sont colorées, les jardins sont verdoyants, même à cette époque de l'année.
J'ai rencontré un joli matou qui m'espionnait, intrigué de me voir photographier sa maison !
Paris et son agitation n'ont pas de place à la Villa Manin.







 

dimanche 20 janvier 2019

"Presque rien sur presque tout" de Jean d'Ormesson, en 10 citations


Lire un livre de Jean d'Ormesson a toujours quelque chose d'agréable car on y pioche des réflexions, ainsi que des phrases à méditer.
Il y a également ce style d'écriture si fluide et recherchée qui caractérise les livres de Jean d'Ormesson.
Avec "Presque rien sur presque tout", j'ai retrouvé le Jean d'Ormesson que j'aime tant lire : Amusant, malicieux, mais aussi profond et érudit.
Dans cet ouvrage, l'auteur s'interroge sur la vie, sa vie, et sur ce tout et ce rien qui la composent. On peut lire ce livre dans le désordre, passer d'un paragraphe à l'autre. Un vrai plaisir de lecture.
J'ai surtout savouré les pensées de d'Ormesson.
Voici les 10 citations que je retiens particulièrement dans ce livre :


- "Chaque matin, le jour revit. Si le monde n'est fait que de matins, si tout le bonheur du monde est dans les matinées, c'est qu'il y a dans le commencement une promesse d'on ne sait quoi et peut-être de presque tout."

- "La vie est supportable pour nous autres, les hommes, parce que nous parvenons à nous ménager, ici ou là, de temps en temps, dans une longue suite de malheurs et d'ennui, comme des plages de beauté."

- "Le désir est partout. Il chemine à travers le sexe, la volonté et le pouvoir, le jeu, l'argent, le savoir, l'espérance. Il prend tous les visages."

- "Nous ne pouvons rien sur le passé, mais il nous appartient. Ce qui est à nous, et seulement à nous, c'est ce qui n'est plus."

- "Nous croissons, chacun de nous, et puis nous diminuons jusqu'à nous effacer."

- "Toute vie est comme aimantée, comme attirée par l'avenir."

- "Si l’avenir n’était pas espérance, le monde serait un enfer."

- "Il serait trop facile de ne devoir aimer que ce qui est digne d'être aimé. C'est pour qu'il y ait du pardon qu'il y a du temps et du mal."

- "Et le moindre moment de bonheur souhaité vaut mieux qu'une si froide et vaine éternité."

- "La jeunesse, l'impatience, le désir, l'espérance donnent son éclat au tout."

vendredi 18 janvier 2019

La Campagne à Paris, Paris 20e, un quartier qui porte bien son nom


La Campagne à Paris est un lotissement qui fut créé en 1907 par le pasteur Sully Lombard. Cet endroit porte son nom à merveille !
En effet, on ne se croit plus du tout à Paris dans ces différentes petites rues, mais dans un village, à la campagne. Tout n'y est que calme et détente.
Situé dans le 20e arrondissement de Paris, près de la Porte de Bagnolet, le lotissement La Campagne à Paris sera à la base, destinée à permettre l'accès pavillonnaire à des personnes aux revenus modestes.
Afin d'accéder facilement à ce quartier, la station de métro "Porte de Bagnolet" est la plus proche.


L'emplacement de ce quartier se trouve sur les terres de l'ancienne commune de Charonne.
Le terrain fut acquis en 1908 par la société, La Campagne à Paris, qui fit y construire entre 1911 et 1928, 92 pavillons. Des pavillons d'une bonne taille avec de jolis jardins.
Cet îlot champêtre est constitué par la rue Paul-Strauss, Irénée-Blanc et Jules-Siegfried.
Ces ruelles pavées sont donc bordées par ces pavillons où les fleurs et arbres s'épanouissent paisiblement. On y rencontre également des matous qui profitent de ce Paris campagne !






jeudi 17 janvier 2019

La perruche à collier sur une branche de cerisier rouge : peinture à l'acrylique


La perruche à collier est un oiseau que l'on voit fréquemment quand on se balade dans des parcs, en région parisienne.
Ce bel oiseau m'inspire beaucoup, c'est la raison pour laquelle j'ai décidé de le peindre.
Cette peinture est donc une acrylique sur toile qui est montée sur un châssis en bois. Elle a un format de 30x40cm.
J'ai mis l'accent sur les couleurs de cette perruche à collier. De dominance verte, j'ai joué avec les différents tons de cette couleur afin de faire des contrastes et de faire ressortir le plumage.


Pour cette peinture, la perruche à collier est installée sur une branche de cerisier rouge.
Le cerisier possède de belles fleurs dont j'aime beaucoup la forme.
Dans ce tableau, je me suis inspiré des estampes japonaises, cet art si fin que j'aime tant.



lundi 14 janvier 2019

"Misty" mon coup de cœur des séries sud-coréennes en 2018


Grand fan des séries sud-coréennes, je peux dire sans l'ombre d'un doute que "Misty" est ma série coup de cœur pour l'année 2018.
J'ai commencé à regarder la série fin 2018 et quelle belle surprise ce drama coréen ! Tout y est d'une qualité digne d'un long métrage : le jeu des acteurs, les intrigues, le scénario, les musiques, ainsi que la manière dont c'est filmé.
C'est palpitant, on va de rebondissements en rebondissements, et il n'y a aucune longueur.
Avec "Misty", j'ai presque eu l'impression que le drama coréen prenait un nouveau tournant. Sa classieuse réalisation est parfaite !


Le synopsis de la série :

Go Hye-Ran, une célèbre journaliste du JT, qui est à l'apogée de sa carrière, est accusée du meurtre d’un golfeur de haut niveau, Kevin Lee.
Son mari Kang Tae-Wook, un brillant avocat, décide de la défendre, alors même que leur mariage bat sérieusement de l'aile.
Le couple va se retrouver dans un tourbillon de révélations, complots, et machinations.


Mon avis :
Si j'ai commencé à regarder "Misty", c'est parce que l'acteur sud-coréen Ji Jin Hee y tient l'un des rôles principaux, et j'adore le jeu de cet acteur. C'était aussi l'occasion de découvrir l'actrice Kim Nam Joo, que je n'avais jamais vue jouer.
Dès le premier épisode, j'ai compris qu'avec "Misty", je regardais une série de haut niveau. Ce thriller médiatique bénéficie d'une excellente réalisation.
Tout au long du drama, le suspense reste intact, et je dirais même qu'il va en grandissant !
Le mystère qui entoure la vie et le parcours de Go Hye Ran, et les flashbacks sur son passé captivent l'attention de suite. Son mari, Kang Tae-Wook, est lui aussi particulièrement ambivalent.
C'est ce qui fait la force de cette série, les personnages sont relativement insondables. Plus les épisodes avancent, et plus on apprend à les connaître.

J'ai beaucoup apprécié le fait que le couple vedette de la série soit dans la petite quarantaine, ce qui change des dramas où l'on retrouve des ados.
Go Hye Ran et Kang Tae-Wook ont un passé, des carrières, et des secrets bien enfouis. Ils ont tout simplement une vraie épaisseur !
L'écriture de la série est parfaitement maîtrisée, chaque personnage étant remarquablement bien construit.
Go Hye Ran est omniprésente dans "Misty", femme froide et ambitieuse, mais intègre et au lourd passé, qui doit faire face à une jeune journaliste qui n'a qu'un objectif : prendre son siège du JT !
Pour une fois, une héroïne de série n'apparaît pas comme étant la gentillesse incarnée. Cassante, intimidante, Go Hye Ran semble peu sympathique au début de "Misty". Pourtant, on s'attache à elle durant la série, admirant sa force et ses convictions.

Plus que tout, j'ai été bluffé par le jeu des deux acteurs principaux : Kim Nam Joo et Ji Jin Hee.
Je n'ai pas été surpris d'apprendre que l'actrice Kim Nam Joo ait été récompensée par le prix de la meilleure actrice aux BaekSang Art Awards 2018 pour son interprétation dans "Misty".
Kim Nam Joo est sublime, d'une grande élégance, et c'est aussi et surtout une très grande actrice.
Ji Jin Hee, lui aussi est impeccable dans son rôle d'avocat et de mari incompris.
Les deux acteurs principaux sont si convaincants et possèdent un tel charisme qu'ils ont presque tendance à éclipser les rôles secondaires - pourtant bien présents.
"Misty" est une grande réussite.

vendredi 11 janvier 2019

La rue de Furstemberg, Paris 6e, le Saint-Germain-des-Prés pittoresque


La rue de Furstemberg est une petite rue pleine d'histoire et de charme, qui est située à deux pas de la station de métro Saint-Germain-des-Prés.
En plein 6e arrondissement de Paris, cette rue conserve une allure pittoresque. Nous sommes dans un Paris d'un autre temps !
Il n'est pas étonnant que la rue de Furstemberg serve régulièrement de décor pour le cinéma.
La partie centrale de la rue à la forme d’une place, et porte le nom de place de Furstemberg, ou Furstenberg. C'est une des plus jolies et élégantes places de Paris. Elle est à visiter.


La rue de Furstemberg fut ouverte vers 1699 sur le terrain de l'enclos de l’abbaye Saint-Germain-des-Prés.
Elle porte le nom du cardinal Guillaume-Egon de Fürstenberg (1629-1704), qui sera nommé abbé de Saint-Germain-des-Prés en 1697.
Cette rue fut habitée par un bon nombre de personnages célèbres : le compositeur russo-américain Alexandre Tcherepnine, les peintres Balthus, Frédéric Bazille, Claude Monet, et Eugène Delacroix, dont la maison-atelier se visite aujourd'hui et qui porte le nom de musée national Eugène-Delacroix.
Tous ont succombé au charme de cette petite rue calme et accueillante.