jeudi 31 mai 2018

Lily, la féline qui a trouvé sa famille


Lily est une minette qui fut prise en charge par le refuge où je suis bénévole et qui a rapidement trouvé sa famille pour la vie.
Je suis allé lui rendre visite, ainsi qu'à sa gentille maîtresse.
Mademoiselle Lily était confortablement installée dans son arbre à chat, qui est posé sur le balcon. Comme ça elle peut tout observer. Les chats et leur légendaire curiosité !
Pas particulièrement étonnée de me voir, elle a posé avec plaisir.


Lily a un excellent caractère. Elle est douce et câline. Pourtant elle affiche souvent une petite tête boudeuse.
La minette possède une robe écaille de tortue. Cette teinte est connue pour avoir à la fois de roux et de noir dans le pelage du chat. Pour des raisons génétiques, elles sont portées presque exclusivement par les femelles.
Il est vrai que je n'ai encore jamais rencontré de chats mâles à la robe écaille de tortue.
Lily est maintenant très heureuse et elle est entourée de plein de copains chats car sa maîtresse est une amoureuse des chats !




mardi 29 mai 2018

Le Paris champêtre dans le quartier de Charonne, Paris 20e


De nombreux quartiers parisiens possèdent des ruelles et impasses au style rural, et parmi ces quartiers, il y a le quartier de Charonne.
Situé dans le 20e arrondissement de Paris, il tient son nom de l'ancien village de Charonne, qui fut rattaché à Paris en 1860 par Napoléon III.
Ce coin de Paris est très agréable pour une balade. D'une manière générale, j'ai découvert plein de coins champêtres dans le 20e ! Il faut juste sortir des grandes avenues.
Malgré les transformations et rénovations, une grande partie du quartier de Charonne a pu garder son charme authentique.
Les petites rues sont à la fois intimistes et verdoyantes.


Le quartier de Charonne fut constitué en 1859, à partir de la partie sud de l'ancienne commune de Charonne et d'une petite partie du territoire de la commune de Saint-Mandé.
Très rural lors de son rattachement à Paris, le quartier de Charonne va se développer rapidement dans la seconde partie du XIXe siècle.Ce n'est qu'en 1933 que le métro va pénétrer dans le quartier !
Voilà un coin de Paris qui mérite que l'on s'y attarde et qui peut révéler de jolies surprises.







dimanche 27 mai 2018

L'art de l'autoportrait avec Foujita


L'autoportrait n'est jamais un exercice facile pour un artiste. C'est souvent le signe d'une introspection.
Dans l'art de l'autoportrait, Léonard Tsuguharu Foujita (1886–1968), a excellé. Le peintre s'est très souvent peint. Pour certains c'est un signe de narcissisme, alors que finalement c'est plus une idée de capturer son expression du moment.

Foujita, dandy et peintres célèbres des Années folles, est actuellement mis à l'honneur avec l'exposition : "Foujita, peindre dans les années folles", au musée Maillol, Paris 7e.
Cette exposition est superbe et c'est à mon sens la plus belle exposition parisienne de ce printemps ! Elle se termine le 15 juillet 2018.
Durant le parcours de cette exposition, on peut voir de nombreux autoportraits de Foujita.
Le peintre pose souvent avec un chat, un de ses thèmes favoris. Si le peintre aimait tant les chats, c'était peut-être à cause de ce mystère qui les caractérise, et que Foujita aimait aussi entretenir.


Artiste japonais, naturalisé français, Léonard Tsuguharu Foujita a débarqué à Paris en 1913. Il finira ses jours dans sa maison-atelier, à Villiers-le-Bâcle.
Son style pictural, qui mélange orient et occident a fait fureur ! Dans ses autoportraits, on retrouve cette inspiration des estampes japonaises.
Avec sa coupe au bol, sa fine moustache, ses lunettes rondes, sa bouche ourlée et son regard lointain, Foujita attire l'attention. Il se représente la plupart du temps avec son chat Miké dans les bras.
Tous ses autoportraits sont beaux, mais celui qui m'a le plus fasciné et celui où il s'est peint à l'âge de 7 ans. Cette peinture est magnifique ! Le regard de cet enfant est incroyablement fort et expressif.






vendredi 25 mai 2018

L’île de Reuilly, Paris 12e, un Paris champêtre


Après une balade sur l'île de Bercy, allons sur son île voisine, l'île de Reuilly. Tout n'est que calme et beauté sur cette île.
Située dans le 12e arrondissement de Paris, l’île de Reuilly est l’une des deux îles du lac Daumesnil, dans le bois de Vincennes. La station de métro Porte Dorée est la plus proche.
Cette île artificielle est d’une superficie d’environ 2,5 hectares. Elle fut créée lors de l’aménagement de cette partie du bois de Vincennes et de la construction du lac Daumesnil.
Elle est reliée à la rive sud-est du lac par un petit pont à suspension d’une vingtaine de mètres de long.
On traverse le pont, et on se trouve dans un petit paradis !


De nombreux oiseaux habitent sur l'île de Reuilly. En cette saison, les mamans oies et cygnes nagent avec leurs bébés.
En me baladant, je me suis approché d'une magnifique maman cygne qui semblait fièrement présenter ses petits.
Les oies bernaches occupent elles aussi les pelouses de l'île avec leurs bébés. Ce sont de très belles scènes à voir... et à photographier !
Afin de parfaire la beauté de l'île de Reuilly, on peut y découvrir une grotte et une cascade artificielles créées vers 1860. Un kiosque romantique inspiré du temple de Vesta situé à Tivoli, près de Rome en Italie, surplombe la grotte.







jeudi 24 mai 2018

Caravage, le génie du clair-obscur


Caravage est un peintre qui va bouleverser le monde de l'art par son incroyable maîtrise de la technique du clair-obscur et par le réalisme de ses peintures.
Les sujets de l'artiste sont à peine éclairés, tout n'est qu'ombre et lumière, et je reste admiratif devant tant de précision.
Certains spécialistes de l'art avancent qu'afin de réaliser ses œuvres en clair-obscur, Caravage faisait en sorte que ses modèles soient éclairés par une lumière filtrant à travers un trou dans le plafond.
Caravage a fréquenté beaucoup de scientifiques qui ont pu lui donner des renseignements sur l'importance de la lumière et ses orientations.


Les modèles du peintre ont également des visages et des expressions incroyablement réalistes.
Chaque œuvre de cet artiste si novateur peut se regarder comme une photo, tant tout semble réel.
Figure emblématique de la peinture italienne du XVIIe siècle, Caravage est aujourd'hui un peintre qui inspire et fascine.


Michelangelo Merisi da Caravaggio, également appelé, Caravage, ou, le Caravage, (1571-1610) est un peintre italien né à Milan.
Il n'a que treize ans lorsqu'il intègre l'atelier de Simone Peterzano. Son apprentissage va durer quatre ans.
En 1592, il part pour Rome et rejoint l’atelier du peintre maniériste Cavalier d’Arpino où il est chargé de peindre des natures mortes de fleurs et de fruits.
C'est à cette époque que Caravage va se tourner vers le réalisme et le clair-obscur.
Le peintre va connaître la célébrité de son vivant, mais en raison de son caractère imprévisible et tourmenté, il va peu à peu connaître le déclin. Ce n'est que bien plus tard, au 20ème siècle, que son génie va être redécouvert et qu'il va devenir un artiste de référence.





mardi 22 mai 2018

La rue des Lilas, Paris 19e, un air de campagne


La rue des Lilas est une petite voie publique parisienne qui a des airs d'un village. Le dépaysement est assuré !
Située dans le 19e arrondissement de Paris, la rue des Lilas débute au 13 rue Louise-Thuliez et se termine au 117 boulevard Sérurier.
La station de métro la plus proche est Pré-Saint-Gervais. Le métro Danube est également relativement près de cette rue.
La rue est proche du quartier de la Mouzaïa. Tout ce quartier est connu pour ses si jolies ruelles et impasses au charme bucolique !


La rue des Lilas porte ce nom en raison du voisinage de la commune des Lilas.
La commune des Lilas fut créée le 24 juillet 1867 en regroupant une partie du territoire de Romainville, de Pantin, et de Bagnolet.Les Lilas doivent leur nom aux jardins fleuris qui couvraient la colline sous le Second Empire, mais surtout aux lilas des guinguettes, cabarets, et gargotes.
La rue est bordée de belles habitations et les fleurs en cette saison s'épanouissent avec plaisir.






dimanche 20 mai 2018

L'exposition : "Deux sculpteurs chinois modernes, Hua Tianyou et Yan Dehui", au musée Cernuschi


Le musée Cernuschi présente l'exposition : "Deux sculpteurs chinois modernes, Hua Tianyou et Yan Dehui", jusqu'au 24 juin.
L'exposition se déroule dans les collections permanentes du musée. Les deux sculpteurs chinois du XXe siècle, Hua Tianyou et Yan Dehui sont mis à l'honneur, et c'est amplement mérité.
Après avoir vu la très belle exposition "Parfums de Chine, la culture de l'encens au temps des empereurs", j'ai donc enchainé avec cette exposition.
Hua Tianyou et Yan Dehui sont des artistes à découvrir. Les deux artistes vont venir s'installer à Paris et ils y rencontreront le succès.
Durant l'exposition "Deux sculpteurs chinois modernes, Hua Tianyou et Yan Dehui", on peut voir des sculptures, des dessins, mais aussi des photos des artistes.


Hua Tianyou (1901-1986), est né dans une famille de menuisiers. Il va apprendre le dessin à l’Ecole des beaux-arts de Xinhua à Shanghai, en parallèle de son activité de professeur d’école primaire.
C'est également à cette époque qu'il va commencer à pratiquer la sculpture.
Hua Tianyou quitte la Chine en 1933 pour Paris, où il intègre l’atelier d’Henri Bouchard (1875-1960) à l’école nationale des beaux-arts.
Diplômé en 1939 et récompensé par de nombreux prix, Hua Tianyou décide de rentrer en Chine en 1948 où il devient professeur à l’école des beaux-arts de Pékin.
Il sera l’un des sculpteurs chinois les plus célèbres du XXe siècle. 

Yan Dehui (1908-1987), va se consacrer à la sculpture dès l’âge de treize ans, et il aura pour professeur Zichang.
Il va poursuivre ses études au sein de l’école des beaux-arts de Shanghai où il y deviendra enseignant.
En 1938, Yan Dehui s'installe à Paris où il intègre, à l’école des beaux-arts, l’atelier d’Henri Bouchard, puis celui de Georges Saupique. 
Au milieu des années 1940 puis au début des années 1950, la carrière de Yan Dehui va connaître un grand succès dans les salons parisiens.
Yan Dehui va déménager en Bourgogne en 1957, pour raisons familiales, ce qui va l'isoler de milieu artistique. Il va cependant continuer à produire des portraits et des sujets en buis jusqu’à la fin de sa vie.

Adresse : 7 avenue Vélasquez, 75008 Paris




vendredi 18 mai 2018

Se détendre à l'île de Bercy, Paris 12e


L'île de Bercy est une île artificielle d'une superficie d'environ 2 hectares qui est parfaite pour la détente ou pour faire une belle balade.
Située dans le 12e arrondissement de Paris, elle occupe l'ouest du lac Daumesnil, à l'extrémité ouest du bois de Vincennes.
Lorsque je me rends sur cette île, je descends à la station de métro Porte Dorée. Depuis la station il faut marcher un moment pour atteindre l'île, mais une bonne marche ne fait pas de mal, d'autant plus que la cadre est vraiment beau. 
L'île de Bercy n'est accessible que par un unique pont à suspension d'une vingtaine de mètres de long, situé au sud-est, qui la relie à l'île de Reuilly.
Un sentier piéton permet de faire le tour de l'île, qui n'est pas accessible aux véhicules à moteur.
Cet endroit est un véritable havre de paix. 


Dès que l'on arrive sur l'île de Bercy, on est accueilli par les paons, les oies bernaches, les canards et les cygnes !
En effet, les oiseaux sont les maîtres des lieux et on a l'impression d'être l'invité de ces volatiles, tous plus beaux les uns que les autres.
Les majestueux cygnes nagent sur les bords de l'île ou se prélassent sur les pelouses. Les oies bernaches viennent vite vers vous, et réclament des graines (attention de ne pas leur donner de pain, c'est nocif pour les oiseaux aquatiques).
J'ai également rencontré un jeune goéland qui ne me quittait plus, voulant toutes les graines de blé que j'avais dans mon sachet ! On passe un excellent moment sur cette île, en ayant le sentiment d'être bien loin de Paris et de son agitation.