jeudi 1 décembre 2016
Paris peint par Stanislas Lépine
S'il y a un peintre qui fut fasciné par Paris, au point de peindre la ville encore et encore, et plus particulièrement Montmartre, c'est bien Stanislas Lépine.
L'artiste va s'installer à Paris en 1855, alors qu'il était encore tout jeune, et y passer toute sa vie.
Lépine va vivre à Montmartre, successivement au numéro 20 de la chaussée de Clignancourt, puis rue du Chevalier de la Barre, et enfin au numéro 18 de la rue de Clignancourt.
Stanislas Lépine va représenter, le pont des Arts, la vue de la Seine et du Trocadéro, et de nombreuses rues de Montmartre, la rue Saint Vincent, la rue Cortot, la rue des Saules, et la rue de l'Abreuvoir.
L'artiste aimait capturer le Montmartre intimiste et peignait les cours isolées, les petites rues, les jardinets...
Stanislas Lépine, de son nom complet Stanislas Victor Edmond Lépine (1835-1892), est un peintre paysagiste français. Il est connu comme étant un précurseur des impressionnistes.
Il entre en 1860 dans l'atelier de Jean-Baptiste Camille Corot, dont il va copier certains tableaux. Il rencontre Fantin-Latour qui, plus d'une fois, va lui venir en aide financièrement.
Lépine aimait jouer avec les tons gris délicats. Ses toiles représentent la douceur de vivre. La figure humaine était souvent peu présente dans ses peintures.
Ce grand artiste laisse derrière lui de magnifiques vues de Montmartre, ce mythique quartier parisien qui fascine tant.
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Très beau,Paris a une autre époque....
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup les teintes de ces toiles.
J'aime aussi les teintes et l'ambiance dans ces peintures
SupprimerS'il a surtout habité rue de Clignancourt (au 20, où est née sa fille puis au 18, où est né son fils), il a commis quelques "infidélités" à Montmartre. Lors de son mariage, en 1861, il habitait en bords de Seine, au 19 rue (sic) d'Iéna (voir état-civil Paris VIIe 1861, acte n°400)
RépondreSupprimerA cette époque où l'avenue venait tout juste d'être ouverte, le n° 19 ce n'était pas encore l'Hôtel d'Heidelbach (achevé en 1915), aujourd'hui annexe du musée Guimet (le musée des arts asiatiques).
En son temps, Lépine a surtout été connu pour être un artiste de talent, qui n'ayant pas d'autres sources de revenus, était obligé de vendre ses oeuvres à vil prix, prix qui se sont envolés dès qu'il fut mort.
Voir l'article "UNE VIEILLE INJUSTICE – LA QUESTION DES DROITS D'AUTEUR - Rien ne protège peintres et sculpteurs. – Chez la veuve d'un grand artiste. – Une navrante infortune." dans La Presse 20/10/1904 p1 & p3 (disponible sur Gallica)
Derrière l'artiste, n'oublions pas l'homme...
Merci pour toutes ces infos. Il est vrai que j'axe plus mes articles sur les références artistiques que sur le vie des artistes.
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