dimanche 6 juillet 2014

"Une si belle image" de Katherine Pancol, Jackie Kennedy au delà des apparences


De Jacqueline Bouvier Kennedy Onassis, je me souviens de ces terribles images à Dallas. Plus récemment j'ai vu une interview d'elle lorsqu'elle était encore Première dame. Elle se tenait très droite, parlait d'une voix monocorde et affectée, et tout en parlant elle affichait en permanence un sourire poli mais distant. Lorsque j'ai vu le livre de Katherine Pancol, "Une si belle image", je me suis dit : "tiens pourquoi pas" ? Je pensais que c'était un roman basé sur la vie de Jackie Kennedy mais en fait non, ce livre est une vraie biographie. Une bio qui nous fait découvrir une femme devenue un mythe.

Katherine Pancol relate la vie d'une femme qui est une véritable saga. Cette biographie qui se lit comme un roman. L'écriture est fluide, pertinente. Témoignages, confidences, interviews, l'auteure a fait un excellent travail de recherche. Ce que j'ai aimé dans ce livre, c'est le fait que Katherine Pancol se montre honnête et tente de percer le mystère de Jackie. Elle a sûrement de l'affection pour Jackie Kennedy, mais elle parle aussi de ses travers. On rencontre bien sûr JFK, Marilyn Monroe, de Gaulle, et bien d'autres personnages célèbres.


Jackie Kennedy (1928-1994), est née à Southampton (New York). Elle sera l'une des Premières dames les plus populaires et les plus photographiées. Son élégance va en faire une icône de mode.
Belle, cultivée et intelligente, elle a de grandes ambitions nourries par sa mère. Une mère peu aimante et trompée par son mari. Ses parents divorcent et sa mère se remarie avec le richissime Hugh D. Auchincloss. La petite Jacqueline Bouvier fréquente des écoles huppées et c'est une excellente élève. La suite, on la connaît, elle épouse John Fitzgerald Kennedy.

Dès le début du livre, Katherine Pancol nous parle de Jackie en ces termes : "Toute son énergie, elle l'emploiera à entretenir cette image si parfaite, si belle, si lisse qu'elle surveillait attentivement, découpant les photos, les articles parus sur elle, se constituant d'énormes albums qu'elle feuilletait. Rien ne devait transparaître de son intimité sans on approbation. Parce qu'elle avait compris que son siècle allait être un grand dévoreur d'images."
C'est peut-être pour cette raison qu'à aucun moment je n'ai pu m'attacher à Jackie Kennedy. Tout était pensé, étudié, dans cette vie où l'argent et le pouvoir étaient la base de tout.
Jackie apparaît comme une femme qui maîtrise son existence dans les moindres détails. Les hommes qui vont partager sa vie seront un président des États-Unis, le milliardaire grec Aristote Onassis, et enfin son dernier compagnon, l'homme d'affaires et diamantaire Maurice Tempelsman. Encore le pouvoir et la fortune même si pour cela elle devait supporter les infidélités et l'humiliation. Mais elle avait les vêtements des couturiers, les chaussures, et les objets précieux !
J'ai parfois eu un sentiment de vide. Entre les mondanités, ce paraître absolu, cette image construite et parfaite. Du moins en apparence.
Je ne regrette cependant pas cette lecture car j'ai pu mieux connaître cette femme mystérieuse dont l'image qu'elle renvoyait était loin de la réalité.




   

2 commentaires:

  1. Moi je me dis qu'effectivement elle incarne quelque chose de réellement fascinant mais qu'en même temps je préfère lire une biographie de Mère Teresa en fait! C'est super de faire des biographies de ce genre de personnalités qui ont quand même marqué l'histoire d'un pays ou même des médias, mais bon...qu'a été vraiment le sens de sa vie? tu vois où je veux en venir ou pas? des bises mister.

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