lundi 21 juillet 2014

Edward Sheriff Curtis, ses photos mythiques des peuples Amérindiens


Entre 1907 et 1930, Edward Sheriff Curtis entreprend de photographier les Indiens d'Amérique du Nord afin d'immortaliser leurs cultures qui sont sur le point de disparaître. Il va entreprendre l'inventaire photographique d'Amérindiens des 80 tribus existantes. Cette population indienne qui était estimée à plus d'un million d'individus au 18e siècle, avait chuté aux alentours de 40 000 lorsque Edward Sheriff Curtis débuta son projet. Il va réaliser plus de 40 000 clichés qui sont aujourd'hui de précieux documents.
Edward Sheriff Curtis (1868-1952), est un photographe et ethnologue américain. Il montre rapidement un intérêt pour la photo, et fabrique son propre appareil photo. En 1885, il fut apprenti chez un photographe. Il commença l'étude des Indiens, qui le fascinaient, par un été chez les Indiens de la Prairie.


Edward Sheriff Curtis va traverser les États-Unis environ 125 fois, en rendant visite à 80 tribus pendant les années que va durer son enquête. À travers son objectif, le photographe va saisir les visages, les attitudes, les rites,  mais aussi les scènes de la vie quotidienne des 80 tribus.
Un journaliste écrira au sujet d'Edward Sheriff Curtis : "Il devint un Indien. Il vécut, il parla indien ; il fut une sorte de Grand Frère Blanc. Il passa les meilleures années de sa vie, comme les renégats d’autrefois, parmi les Indiens. Il découvrit d’anciennes coutumes tribales. Il ressuscita les fantastiques costumes d’antan".
Une partie du travail de Curtis fut publiée dans une somme en vingt volumes. Ses photos sont d'une magnifique beauté. La beauté et l'authenticité d'un univers aujourd'hui mythique. De nombreux livres sont édités avec les photos d'Edward Sheriff Curtis.







2 commentaires:

  1. Ces photos sont magiques et chargées d'émotion. C'est une culture dont je suis tombée amoureuse lors de mon road trip aux Etats-Unis et j'ai découvert avec effroi la manière dont ces Indiens ont été assimilés et leur culture complètement effacée. Ça doit être formidable de se plonger dans les archives de ce photographe !
    Bises à toi Dimitri !

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