jeudi 6 avril 2017

"Diana Vreeland : The Eye Has To Travel", un excellent documentaire sur l'impératrice de la mode


"Diana Vreeland : The Eye Has To Travel", est un documentaire passionnant que j'ai vu via Netflix et que l'on peut également voir en DVD. Le documentaire est sorti au cinéma en 2011 et il passe encore dans une salle parisienne.
Ce documentaire revient sur le parcours fascinant de Diana Vreeland, qui fut rédactrice en chef des prestigieux magazines de mode Harper’s Bazaar et Vogue.
Durant 55 ans, Diana va régner sur le monde de la mode et y apporter une vision unique. Ce qui va lui valoir le surnom "d'impératrice de la mode" !
"Diana Vreeland : The Eye Has To Travel" est réalisé par Lisa Immordino Vreeland, qui est l'épouse d'un des petits-fils de Diana. La réalisatrice dresse le portrait d'une femme unique, drôle et visionnaire.


Diana Vreeland (1903-1989), est une journaliste et éditrice de mode américaine. Avec sa personnalité brillante, excentrique et audacieuse, elle va changer le visage de la mode.
Dès les premières minutes du documentaire, on fait la connaissance d'une femme forte, amusante et cultivée, au goût affirmé et incroyablement moderne.
Diana Vreeland ne se trouvait pas belle, alors elle va cultiver un look excentrique et une coiffure en forme de casque. Elle va se créer une image et un univers.
Reine du journalisme de mode pendant une bonne partie du 20e siècle, elle va être rédactrice en chef des magazines Harper’s Bazaar et Vogue. Elle va faire le succès de ces magazines pendant des décennies !


La phrase préférée de Diana Vreeland était : "étonnez-moi" ! Elle va réinventer le monde de la mode.
C'est elle qui va faire débuter des photographes comme Richard Avedon, Louise Dahl-Wolfe et Irving Penn. Elle va aussi lancer la carrière d'une toute jeune fille de 16 ans, en la faisant poser pour Harper’s Bazaar, une certaine : Lauren Bacall !
Diana voulait mettre en avant les particularités des mannequins qui posaient pour ses magazines. Elle va demander aux photographes de capturer l'interminable cou de Marisa Berenson, ou encore de photographier les beautés fragiles de Twiggy ou Shrimpton.
Elle publie la première photo de Mick Jagger en 1964, popularise les jeans, et lance les carrières du chausseur Manolo Blahnik, d'Oscar de la Renta ou de Diane von Furstenberg.
Amie de Nijinsky, Mick Jagger et Andy Warhol, Diana avait une passion pour l'art et les personnalités affirmées.
"Diana Vreeland : The Eye Has To Travel", est un documentaire bien rythmé, qui nous permet de faire la connaissance d'une icône de mode pleine d'esprit. Un beau portrait intime.

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