mardi 22 septembre 2015

Zinaïda Serebriakova, la première femme russe à être reconnue comme peintre important


Zinaïda Serebriakova réalisa tout au long de sa vie de superbes portraits réalistes aux tons naturels.
Peintre réaliste à tendance romantique, Zinaïda Serebriakova fut la première femme russe à être reconnue comme peintre important.
Aujourd’hui, ses premiers tableaux sont exposés à la galerie Trétiakov à Moscou et au Musée Russe de Saint-Pétersbourg. Les tableaux de sa période française appartiennent au Fond Serebriakova, qui les garde de façon permanente à Paris.


Zinaïda Serebriakova, de son nom complet Zinaïda Evguenievna Serebriakova (1884-1967), est une artiste peintre d'origine russe naturalisée française en 1947.
Elle est issue d’une famille des célèbres artistes. Son grand-père maternel était l'architecte Nicolas Benois, son oncle le peintre Alexandre Benois. Sa mère dessinait avec talent et son père était sculpteur.
Après être sortie du lycée, Zinaïda entra à l'école d'art fondée par la princesse Maria Tenicheva. L'élève se révéla rapidement très douée.
Zinaïda Serebriakova voyagea en 1902-1903 en Italie et s'établit à Paris en 1905-1906, où elle étudia à l'Académie de la Grande Chaumière.
Arrivée à l'automne 1924 à Paris, après avoir quitté la Russie suite à la Révolution d'Octobre, Zinaïda Serebriakova prendra la nationalité française en 1947. La France sera sa deuxième patrie.
 





4 commentaires:

  1. Une belle découverte grâce à vous...
    Un grand talent,cette reconnaissance est pleinement méritée!

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    1. En effet c'est bien que cette artiste ait été reconnue de son vivant

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  2. Quand Jean de Brouwer, mon grand père maternel, a rencontré Serebriakova, il a été tout de suite séduit par le "charme" qui émanait de cette jeune artiste. C'est pourquoi il lui a apporté son soutien. C'est ainsi qu'il l'a recueillie chez lui à Bruges. Pendant cette période elle réalisa surtout des portraits.
    Je possède ainsi le magnifique portrait qu'elle réalisa de ma mère qui avait 23 ans. Ce tableau est daté "Bruges le 23 juin 1928".
    Mon grand-père l'envoya ensuite au Maroc où il avait des affaires. Il lui demanda de faire des portraits d'autochtones.

    Je sais qu'il existe toute une correspondance échangée entre le Baron de Brouwer et elle à cette époque, notamment une lettre lui demandant de réaliser des nus. Et sa réponse dans laquelle elle dit sa difficulté à obtenir que les marocaines posent nues...
    Elle est retournée plusieurs fois au Maroc où mon grand-père connaissait bien le Glawi pacha, ce qui explique ses œuvres exotiques.

    Si vous avez des anecdotes concernant cette époque à Bruges et au Maroc, je vous serais très reconnaissant de me les faire connaître.

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    1. Merci beaucoup pour ce passionnant témoignage.
      Cette époque à Bruges et au Maroc, je la connais malheureusement mal.
      Le portrait qu'elle réalisa de votre mère est un vrai trésor pour vous

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