jeudi 28 juin 2018
"La Ville d'hiver" de Dominique Bona
Lorsque j'ai vu "La Ville d'hiver" de Dominique Bona, au rayon roman, je n'ai pas hésité une seconde à me saisir du livre ! Dominique Bona est une auteure qui ne m'a jamais déçu.
Mon intuition fut bonne, car j'ai vraiment adoré ce livre !
Après avoir lu les biographies de Dominique Bona : "Gala", "Je suis fou de toi. Le grand amour de Paul Valéry" et "Berthe Morisot : Le Secret de la femme en noir", je me suis lancé dans son roman : "La Ville d'hiver".
Un roman qui m'a captivé dès la première page.
Le résumé :
Consciente d'être parvenue à un tournant de sa vie, Sarah a trouvé refuge dans une villa de la Belle Époque, sur les hauteurs d'Arcachon.
La maison, à la chaleur de serre, la fascine. Entourée d'un paysage délavé de gris, Sarah se prend à rêver des passions et des fièvres dont la Ville a été jadis le théâtre.
Quel mystère hante la villa Teresa ? Un poète italien du siècle dernier, une Russe à la beauté inquiétante, un bibliophile expert en curiosa érotiques, une adolescente anorexique vont danser autour d'elle une ronde perverse.
Du présent où l'attend un dernier amour ou du passé si puissant, lequel va triompher ?
Mon avis :
"La Ville d'hiver" de Dominique Bona est un roman dans lequel je suis entré très facilement. Les personnages sont intéressants, il y a du mystère, c'est bien rythmé, et l'écriture est soignée.
J'ai aimé suivre les aventures et les rencontres de Sarah, qui quitte Paris pour la Ville d'Hiver, c'est-à-dire Arcachon. Sarah va s'installer à la Villa Teresa, où elle va découvrir de nombreux secrets.
La description de cette villa, immense et impressionnante, pleine de mystère, est si précise que l'on s'y croit sans peine !
On découvre les personnes ayant pu fréquenter les lieux par le passé, car Sarah se lance à la recherche de l'histoire de la villa et de ses anciens habitants.
Au fil de ses recherches, Sarah fait de nombreuses rencontres. Toute une galerie de personnages va naître sous la plume de Dominique Bona.
Tous ont un passé, des douleurs ou joies, des secrets... J'ai particulièrement été sensible à l'histoire touchante d'Eva, ainsi qu'à celle de l'auteur italien D'Annunzio.
Le lecteur est également plongé dans la période de la belle Époque, ce qui n'a pas été pour me déplaire !
Dominique Bona, membre de l'Académie française depuis 2013, a beaucoup travaillé sur la psychologie de ses personnages, ce qui rend ce roman passionnant.
J'ai passé un excellent moment de lecture en compagnie de Sarah et de toutes les personnes qui ont pu croiser sa route.
"La Ville d'hiver" est un livre que je conseille vivement ! Ce sera une belle lecture estivale.
mardi 26 juin 2018
Ambiance champêtre dans le quartier du Petit-Montrouge
Le quartier du Petit-Montrouge est un coin de Paris qui regorge d'impasses et d'allées à l'ambiance bucolique.
Situé dans le 14e arrondissement de Paris, le quartier du Petit-Montrouge doit son nom à la commune limitrophe de Montrouge, dont il faisait partie avant 1860.
Du fait de l'urbanisation tardive de ce quartier, les maisons et immeubles forment un assemblage hétéroclite au niveau des styles. Le Paris pittoresque a pu être relativement bien préservé.
Il suffit par exemple de se rendre dans la jolie villa Alésia pour découvrir toutes les beautés de ce quartier.
Le quartier du Petit-Montrouge est rempli de maisons individuelles qui possèdent des jardins privatifs. Ces maisons ont souvent une architecture aussi belle que recherchée.
Afin de découvrir ce quartier, la station de métro Alésia est la plus proche du lieu.
Le quartier du Petit-Montrouge a inspiré, et inspire encore différents artistes. Le peintre Édouard Manet a peint le tableau : "Effet de neige à Petit-Montrouge", qui présente une vue du quartier en 1870.
dimanche 24 juin 2018
Câlins et satisfaction des chats du refuge
Les chats sont souvent considérés, à tort, comme étant des animaux peu expressifs. Pourtant, si l'on passe du temps avec eux, on peut vite lire différentes émotions sur leurs petites frimousses !
Les petits protégés félins du refuge où je suis bénévole sont souvent très expressifs.
Les chats affectueux sont très demandeurs de câlins, ce qui fait toujours plaisir aux bénévoles. On leur accorde du temps et c'est la distribution des câlins.
Dans ces moments de partage, les matous ont des mines totalement réjouies !
J'ai voulu immortaliser ces moments pendant lesquels les chats affichent presque un sourire !
Il est vrai qu'un chat est un animal plein d'indépendance, mais certains sont aussi de vrais pots de colle et réclament sans cesse de l'attention.
Sous les caresses, les matous mettent en route les ronrons, un son qui est très agréable à entendre et qui a pour effet de détendre.
vendredi 22 juin 2018
La rue Saint-Blaise, Paris 20e, une ambiance rurale
La rue Saint-Blaise est un lieu assez unique à Paris. Elle ressemble à s'y méprendre à une rue de village.
Située dans le 20e arrondissement de Paris, elle débute place Saint-Blaise et se termine au 109-113 boulevard Davout. La station de métro Porte de Bagnolet est la plus proche et pratique.
La rue Saint-Blaise offre une jolie perspective sur l'église Saint-Germain-de-Charonne. Cette église au clocher qui date du 13e siècle, ressemble elle aussi à une église de village !
Rue Saint-Blaise, on peut découvrir différentes petites boutiques et de nombreux restaurants proposent aux visiteurs de reprendre des forces !
Il y a également de belles créations de street art que j'ai pu découvrir. J'ai également beaucoup aimé les colorés et artistiques pots de fleurs qui bordent la rue.
Dans cette voie publique, Paris prend des allures de village de province.
jeudi 21 juin 2018
Le monde de l'enfance peint par Mary Cassatt
Mary Cassatt est une des rares figures féminines de l'impressionnisme. Cette artiste américaine va découvrir la peinture impressionniste lors de sa venue en France, et elle va de suite adhérer à ce mouvement.
Amie avec Degas et Berthe Morisot, Mary Cassatt se distinguait des impressionnistes car elle était beaucoup plus attirée par l'art du portrait que celui du paysage.
Et pas n'importe quel style de portrait ! Ses portraits avaient pour thème le monde de l'enfance, et plus particulièrement celui de la tendresse entre une mère et son enfant.
Les bébés et enfants de Mary Cassatt sont souvent potelés, dans les bras de leurs mères, ou pensifs.
Mary Cassatt n'a jamais eu d'enfant, et donc à l'inverse de Berthe Morisot, elle ne représentera pas ses bambins.
L'artiste peignait les femmes et enfants de son entourage. Les fils et filles de ses amis, ses neveux... Ce sont des scènes douces et sereines.
Mary Cassatt, de son nom complet Mary Stevenson Cassatt (1844-1926), est une peintre et graveuse américaine née à Allegheny, en Pennsylvanie.
Elle entre en 1860 à l'Académie des beaux-arts de Pennsylvanie, mais elle s'y ennuie rapidement.
En 1865, elle s'installe à Paris avec sa mère et une amie peintre, Eliza Haldeman.
Mary et Eliza vont étudier la peinture avec l'artiste Paul-Constant Soyer, puis dans la classe de Charles Chaplin, où elles vont apprendre l'art du portrait.
Les deux amies vont visiter Barbizon, et c'est là que Mary Cassatt va rencontrer les peintres impressionnistes. Elle sera vite incluse dans leur groupe. Mary Cassatt va beaucoup contribuer à faire connaître les peintres impressionnistes à ses amis galeristes et collectionneurs américains. Elle va recevoir la Légion d’honneur pour ses actions envers les peintres français.
mardi 19 juin 2018
À la découverte des oiseaux de la serre tropicale du zoo de Vincennes
Le zoo de Vincennes, qui est aussi appelé parc zoologique de Paris, est situé dans le 12e arrondissement de Paris.
Avec une superficie de 14,5 hectares dans l'ouest du bois de Vincennes, ce zoo permet de rencontrer environ 2000 animaux de 180 espèces ! Autant dire que l'on peut faire de belles rencontres.
Parmi ces animaux, j'ai beaucoup aimé les oiseaux de la serre tropicale du zoo. Cette gigantesque et superbe serre de 4000 m² accueille la flore et la faune de Guyane et Madagascar.
De nombreux oiseaux sont visibles, semblant être à l'aise au milieu de la végétation et de ce grand espace.
Les toucans, les aras hyacinthe, les vautours et autres oiseaux cohabitent dans le calme.
Dans cette serre conçue par Bernard Tschumi et Véronique Descharrières, architectes urbanistes, les oiseaux peuvent aller tranquillement d'arbre en arbre.
Il y a également différents bassins dans lesquels les oiseaux de la serre tropicale vont se rafraîchir.
Dans ces lieux, nous sommes sous les tropiques, admirant les majestueux aras ou découvrant des oiseaux peu communs.
dimanche 17 juin 2018
"Grace de Monaco. La glace et le feu" d'Elizabeth Gouslan
Grace Kelly, puis Grace de Monaco, est une femme que j'ai toujours trouvée fascinante. Je suis pourtant peu porté au fait d'admirer des gens que je ne connais pas, et ne suis que très peu intéressé par la vie des stars.
Mais Grace Kelly, c'est différent. Sans être un fan, j'ai lu beaucoup de bios sur cette actrice et Princesse au destin qui ressemble à un conte de fées.
Car Grace apparaît comme une femme parfaite : d'une beauté parfaite à couper le souffle, toujours parfaitement élégante et distinguée, souriante et aimable lors des apparitions officielles. Parfaite !
Je me doutais que derrière toute cette perfection il y avait une femme bien plus complexe. Avec la biographie : "Grace de Monaco. La glace et le feu" d'Elizabeth Gouslan, j'en ai eu la confirmation.
Le résumé :
Star adulée, oscarisée et splendide, Grace Kelly prit une étrange décision au sommet de sa gloire : elle choisit une retraite anticipée sous les palmiers monégasques.
Cette enquête qui va de sa naissance dans une famille fortunée de la côte Est jusqu'à sa mort tragique lève le voile sur des aspects ignorés de celle qu'Hitchcock appelait la "cool blond", et que John Fitzgerald Kennedy rêvait d'épouser.
De Philadelphie à Hollywood, de Monaco à Paris, on assiste à la métamorphose d'une femme.
Il y a, bien sûr, le récit d'un conte de fées mais ce conte est parsemé de taches sombres.
La biographe nous dévoile ici les coulisses d'un rêve américain qui s'achève sur la Côte d'Azur, où Grace Kelly apparaît telle qu'elle fut : obsédée par un père qui la dénigrait, multipliant les aventures (de Clark Gable à Oleg Cassini), mère comblée et Princesse plus que parfaite.
S'appuyant sur des témoignages inédits, ce portrait doux-amer, libre de ton et de forme, est écrit dans une langue qui modernise son sujet et nous restitue la femme vivante derrière l'icône.
Mon avis :
De toutes les biographies que j'ai pu lire concernant Grace Kelly, je trouve que celle-ci est extrêmement pertinente, car elle revient longuement sur l'enfance de Grace et ses relations avec son père.
Ce père, Jack Kelly, homme d'une grande beauté, richissime, qui avait pour obsession le sport et le culte du corps n'avait pour Grace que très peu d'affection.
Petite fille timide et fragile, Grace a toujours voulu plaire à son père, attirer son attention. Chez les Kelly, il fallait toujours sourire, faire du sport et ne jamais rien abandonner.
Grace n'a jamais réussi à trouver sa place face à cette famille dans laquelle elle se sentait si décalée. Cette étude psychologique de la petite Grace est excellente et permet de mieux comprendre la femme qu'elle va devenir.
Puis Grace Kelly démarre une carrière de mannequin, et se tourne vite vers le cinéma. Blonde et fascinante actrice hitchcockienne oscarisée.
Grace rencontre des hommes, et a des aventures avec Clark Gable, William Holden, Oleg Cassini... Ce sont souvent des hommes qui ont l'âge d'être son père.
Mais la gloire ne suffit pas à rendre Grace heureuse. Il y a toujours cette puissante mélancolie qui la poursuit depuis son enfance. Lassée d'être l'objet des studios de cinéma américains, la belle actrice épouse un Prince.
Grace Kelly devient Grace de Monaco. Elle est Princesse, habite le palais de Monaco, et donne naissance à 3 beaux enfants. Tout semble idéal, et Grace devient une icône dans le monde entier.
Comme l'indique le titre du livre : "Grace de Monaco. La glace et le feu", Grace peut être à la fois froide et passionnée, chaleureuse et distante. Sa vie à Monaco va lui sembler bien pesante à certains moments.
Elizabeth Gouslan dresse le portrait d'une femme remplie de doutes, vivante et touchante, souvent prisonnière d'une vie qu'elle a pourtant choisie.
vendredi 15 juin 2018
La villa de Bellevue, Paris 19e, le charme d'un Paris campagne
Je m'étais rendu il y a un moment dans la villa de Bellevue, au tout début du printemps, et j'avais déjà trouvé cet endroit très beau. Cette fois, j'ai décidé d'y retourner, lorsque la végétation est abondante, et sous le soleil !
La villa de Bellevue se situe dans le 19e arrondissement de Paris. Elle fait partie du si joli et bucolique quartier de la Mouzaïa.
Cette belle allée est bordée de maisons de ville qui possèdent des jardins. Un vrai bonheur à Paris !
En cette saison, les fleurs sont les reines des lieux et les arbres apportent de l'ombre aux jardins.
La villa de Bellevue débute au 32 rue de Mouzaïa et se termine au 15 rue de Bellevue. Les métros Danube et Botzaris sont les plus proches.
Cette voie parisienne doit son nom à sa situation, car elle est sur une hauteur qui était appelée "butte de Beauregard" d'où l'on a une vue très étendue sur Paris et sur la plaine Saint-Denis.
Voilà un endroit qui nous fait presque oublier que l'on est à Paris !
jeudi 14 juin 2018
Rencontre avec un chat parisien et dessins de chats à l'encre de Chine
C'est dans une petite ruelle du quartier de la Mouzaïa, dans le 19e arrondissement de Paris, que j'ai fait la rencontre de ce joli chat.
Très confiant, il est vite venue vers moi pour avoir des caresses.
Ce matou était un affectueux, recherchant de l'attention. Pas du tout impressionné par mon appareil photo, il a posé avec plaisir ! Je ne dois pas être le seul promeneur à le photographier.
Avec leurs petites têtes expressives et leurs corps tout en souplesse, les chats sont des modèles de choix. Les chats et l'art, c'est une grande histoire !
Il m'arrive d'en peindre, mais j'aime aussi beaucoup les représenter avec la technique de l'encre de Chine.
J'aime cette matière fluide et voir les traits d'un chat prendre forme sous mon porte-plume.