dimanche 17 juin 2018
"Grace de Monaco. La glace et le feu" d'Elizabeth Gouslan
Grace Kelly, puis Grace de Monaco, est une femme que j'ai toujours trouvée fascinante. Je suis pourtant peu porté au fait d'admirer des gens que je ne connais pas, et ne suis que très peu intéressé par la vie des stars.
Mais Grace Kelly, c'est différent. Sans être un fan, j'ai lu beaucoup de bios sur cette actrice et Princesse au destin qui ressemble à un conte de fées.
Car Grace apparaît comme une femme parfaite : d'une beauté parfaite à couper le souffle, toujours parfaitement élégante et distinguée, souriante et aimable lors des apparitions officielles. Parfaite !
Je me doutais que derrière toute cette perfection il y avait une femme bien plus complexe. Avec la biographie : "Grace de Monaco. La glace et le feu" d'Elizabeth Gouslan, j'en ai eu la confirmation.
Le résumé :
Star adulée, oscarisée et splendide, Grace Kelly prit une étrange décision au sommet de sa gloire : elle choisit une retraite anticipée sous les palmiers monégasques.
Cette enquête qui va de sa naissance dans une famille fortunée de la côte Est jusqu'à sa mort tragique lève le voile sur des aspects ignorés de celle qu'Hitchcock appelait la "cool blond", et que John Fitzgerald Kennedy rêvait d'épouser.
De Philadelphie à Hollywood, de Monaco à Paris, on assiste à la métamorphose d'une femme.
Il y a, bien sûr, le récit d'un conte de fées mais ce conte est parsemé de taches sombres.
La biographe nous dévoile ici les coulisses d'un rêve américain qui s'achève sur la Côte d'Azur, où Grace Kelly apparaît telle qu'elle fut : obsédée par un père qui la dénigrait, multipliant les aventures (de Clark Gable à Oleg Cassini), mère comblée et Princesse plus que parfaite.
S'appuyant sur des témoignages inédits, ce portrait doux-amer, libre de ton et de forme, est écrit dans une langue qui modernise son sujet et nous restitue la femme vivante derrière l'icône.
Mon avis :
De toutes les biographies que j'ai pu lire concernant Grace Kelly, je trouve que celle-ci est extrêmement pertinente, car elle revient longuement sur l'enfance de Grace et ses relations avec son père.
Ce père, Jack Kelly, homme d'une grande beauté, richissime, qui avait pour obsession le sport et le culte du corps n'avait pour Grace que très peu d'affection.
Petite fille timide et fragile, Grace a toujours voulu plaire à son père, attirer son attention. Chez les Kelly, il fallait toujours sourire, faire du sport et ne jamais rien abandonner.
Grace n'a jamais réussi à trouver sa place face à cette famille dans laquelle elle se sentait si décalée. Cette étude psychologique de la petite Grace est excellente et permet de mieux comprendre la femme qu'elle va devenir.
Puis Grace Kelly démarre une carrière de mannequin, et se tourne vite vers le cinéma. Blonde et fascinante actrice hitchcockienne oscarisée.
Grace rencontre des hommes, et a des aventures avec Clark Gable, William Holden, Oleg Cassini... Ce sont souvent des hommes qui ont l'âge d'être son père.
Mais la gloire ne suffit pas à rendre Grace heureuse. Il y a toujours cette puissante mélancolie qui la poursuit depuis son enfance. Lassée d'être l'objet des studios de cinéma américains, la belle actrice épouse un Prince.
Grace Kelly devient Grace de Monaco. Elle est Princesse, habite le palais de Monaco, et donne naissance à 3 beaux enfants. Tout semble idéal, et Grace devient une icône dans le monde entier.
Comme l'indique le titre du livre : "Grace de Monaco. La glace et le feu", Grace peut être à la fois froide et passionnée, chaleureuse et distante. Sa vie à Monaco va lui sembler bien pesante à certains moments.
Elizabeth Gouslan dresse le portrait d'une femme remplie de doutes, vivante et touchante, souvent prisonnière d'une vie qu'elle a pourtant choisie.
La femme sublime par excellence, je suis d'accord ! Bien envie de lire le livre, merci !
RépondreSupprimerC'est un livre vraiment intéressant
SupprimerUne princesse fascinante au destin tragique et qui certainement n'a pas été aussi heureuse que nous pouvons le penser...
RépondreSupprimerCe livre est noté.
En effet ce bonheur fut beaucoup surjoué, et je ne pensais pas que c'était à ce point
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