Peintre : Daniel Garber

Daniel Garber (1880-1958), est un peintre impressionniste américain. Il fut membre de la colonie artistique de New Hope, en Pennsylvanie.
Il a peint de magnifiques paysages et scènes d'intérieur. Il a étudié l'art à l'Académie d'Art de Cincinnati et à la "Pennsylvania Academy of Fine Arts" de Philadelphie de 1899 à 1905. L'artiste s'est rendu en Europe pour compléter son éducation artistique. En plus de sa carrière de peintre, Daniel Garber a enseigné l'art à la "Pennsylvania Academy of Fine Arts" pendant plus de quarante ans.

Comme la plupart des peintres impressionnistes, Daniel Garber peignait ses paysages en plein air. Il adorait la nature. Il va exposer ses œuvres et gagner de nombreux prix, dont une médaille d'or à l'Exposition internationale à San Francisco. Il a été élu membre de la "National Academy of Design" en 1913.
Aujourd'hui, les peintures de Garber sont considérées par les collectionneurs et les historiens d'art comme étant les plus belles œuvres produites à partir de la colonie artistique de New Hope.

Icône de mode / icône de style : Carole Lombard, la star au regard envoutant

Carole Lombard fut une actrice américaine de la première moitié du 20e siècle. Elle commencera sa carrière à la fin des années 1920. Elle fera ses débuts à douze ans après avoir été remarquée dans la rue par le réalisateur Allan Dwan. En 1930, elle rejoindra la "Paramount Pictures". Engagée par le réalisateur de comédies burlesques Mack Sennett pour jouer dans ses courts métrages comiques, Carole prouve rapidement qu'elle est plus qu'une jolie fille à la silhouette parfaite. Il est vrai que Carole Lombard était magnifique. Dans son visage fin au teint de porcelaine, ses yeux étaient envoutants. Un regard qui pouvait être énigmatique ou mélancolique. À la fin des années 30, elle était l'actrice la mieux payée des États-Unis.

Carole Lombard, de son vrai nom Jane Alice Peters (1908-1942), est surtout connue pour ses rôles dans des comédies des années 1930 devenues des classiques. Elle était réputée pour sa personnalité humble et son sens de l'humour.
Côté vie privée, l'actrice va se marier avec Clark Gable le 29 mars 1930. Ils vécurent une vie simple et heureuse. Pour tous ceux qui connurent Gable, elle était la femme de sa vie.
Au moment de l'entrée en guerre des États-Unis, fin 1941, Carole Lombard rejoignit son Indiana natal pour un événement d'appel au soutien. Carole et sa mère embarquent à bord d'un avion pour leur retour en Californie. Après une escale, le vol reprend, cependant, des balises avaient été éteintes à cause de la guerre. L'avion va s'écraser au sud-ouest de Las Vegas. Tous les passagers trouvèrent la mort.
Le Président Franklin D. Roosevelt déclara Carole Lombard première femme tuée dans l'exercice de ses fonctions en temps de guerre et lui attribua à titre posthume la Médaille présidentielle de la libert

Une journée à Janvry

Parfois, pour découvrir un joli village pittoresque et entièrement préservé, on n'a pas besoin de s'éloigner beaucoup de Paris.
À seulement 28 kilomètres au sud-ouest de Paris, dans le département de l’Essonne, vous avez le village de Janvry. C'est en surfant sur le net que j'ai découvert ce village qui a attiré de nombreuses stars. Gérard Philipe, Coco Chanel, Zizi Jeanmaire, ou encore l'écrivain Joseph Kessel aimaient venir à Janvry pour être au calme sans trop s'éloigner de Paris.

À Janvry, il y a un château construit au début du 17e siècle et inscrit aux monuments historiques. Ensuite vous avez de charmantes petites rues, une belle place de l'église, et "la Chanson" !
"La Chanson", c'est une belle demeure du 19e siècle. Propriété de familles russes, elle a accueilli de grands noms du cinéma, de la littérature, de la chanson et de la mode. "La Chanson", c'est son premier propriétaire, Charles Vincent, célèbre chansonnier du 19e siècle qui l'a nommé ainsi. La villa va devenir un lieu très fréquenté par les célébrités qui veulent passer quelques jours au vert. Le comédien Gérard Philipe était un des habitués.
La maison sert parfois de lieu de tournage. En 2007, un conte de la série des "Maupassant" y a été filmé. La demeure est privée mais on peut la voir à travers les grilles.
Ce village a conservé son charme d'antan. On est dans une ambiance bucolique.

"La Chanson" :

Izis, le photographe "capteur des instants"

Jacques Prévert avait nommé Izis "le colporteur d’images". C'est une bonne définition pour ce photographe. Izis se faisait le témoin des émotions d'un instant. Il capturait, observait.
Il fut aux côtés de Robert Doisneau, de Willy Ronis et d'Édouard Boubat l'un des principaux représentants du courant de la photographie humaniste française. Les photographies d'Izis ont fait l'objet d'expositions dans l'après-guerre. Aujourd'hui encore les clichés du photographe sont régulièrement exposés. En 2010 une exposition "Izis" a eu lieu à l'Hôtel de ville de Paris. Elle fut ensuite présentée à Berlin. Ce photographe de l'instant connaît un succès mérité.

Izis, de son vrai nom Israëlis Bidermanas (1911-1980), est un photographe français d'origine lituanienne.
Émigré à Paris en 1930 avec le désir de devenir peintre, il travaille dans des laboratoires photographiques. À partir de 1933, il est responsable d'un studio de photographie traditionnelle.
Il se lie d'amitié avec Jacques Prévert et d'autres artistes ou hommes de lettres : Aragon, Vercors et Marc Chagall dont-il fut le seul photographe autorisé à enregistrer le travail à l'Opéra de Paris en 1963-1964.
Izis va d'abord travailler comme pigiste pour "Regards", hebdomadaire du Parti communiste, puis devient reporter pour "Paris Match" dès son premier numéro. Il y fera de nombreux reportages à l'étranger : en Israël, en Angleterre, au Portugal et en Algérie. Avec ce talentueux photographe le quotidien devenait merveilleux. 

Helen Dryden, l'illustratrice des années 1920/1930

Dans les années 1920/1930, Helen Dryden était décrite par le "New York Times" comme étant la femme artiste la mieux payée des États-Unis. Il est vrai que ses illustrations avaient un succès fou.
En plus de sa formidable carrière d'illustratrice, elle était aussi créatrice de costumes pour le théâtre et le cinéma. Elle concevait parfois des décors pour des comédies musicales.
En grande partie autodidacte, Helen Dryden avait un coup de crayon exceptionnel.

Helen Dryden (1887-1981), est née à Baltimore, aux États-Unis. Dès sa plus tendre enfance elle est remarquablement douée pour le dessin. Elle avait pour habitude de confectionner des vêtements en papier pour ses poupées. Pendant 4 ans elle va prendre quelques cours de peinture et ne s'intéresse qu'à la la conception de vêtements de mode et à l'illustration.
Après avoir déménagé à New York en 1909, Helen Dryden va faire le tour des magazines de mode. Les Éditions Condé Nast adorent ses illustrations et lui proposent un contrat avec le magazine Vogue ! De 1909 à 1922, Helen va produire de nombreuses illustrations et couvertures pour Vogue.
En 1925, Helen Dryden va se tourner vers les Arts Décoratifs. Elle va décorer des assiettes, créer des lampes... Sa carrière d'illustratrice va malheureusement décliner. À la fin des années 30 l'artiste va peu à peu tomber dans l'oubli. Elle terminera sa vie dans la plus grande pauvreté. Elle est actuellement reconnue pour être l'une des plus talentueuses illustratrices du 20e siècle.

La fresque du peintre Filip Mirazovic, rue Castagnary, Paris 15e

La rue Castagnary est une rue du 15e arrondissement de Paris qui vous offre de nombreuses choses à voir. Parmi toutes ces jolies choses, vous avez une superbe fresque peinte par l'artiste Filip Mirazovic.
C'est une peinture publique. On admire l'art au quotidien. Lorsque vous passez dans cette rue vous tombez sur cette fresque, c'est un véritable musée à ciel ouvert !
C'est une fresque de 25 mètres de long divisée en 5 parties. Elle est entièrement réalisée à la peinture à l'huile. La fresque se nomme : "Opus Georges Brassens". Le 15e arrondissement était le quartier de Georges Brassens. Le poète auteur-compositeur-interprète français a vécu rue Santos-Dumont, juste à côté de la rue Castagnary, de 1969 à 1981. Filip Mirazovic a d'ailleurs peint un Brassens plus vrai que nature.

Né en 1977 en Serbie, ex-Yougoslavie, Filip Mirazovic arrive en France en 1992. Il est diplômé d’un Bac de graphiste maquettiste au Lycée Auguste Renoir en 1996. Il intègre les Beaux-arts de Paris en 1997 (dans l’atelier de Vladimir Velickovic puis dans celui de Christian Boltanski et Dominique Gauthier ) et en sortit diplômé en 2003. Cette fresque peinte qui raconte l'histoire du quartier ou vécu Georges Brassens est vraiment à voir. On a presque envie de ramener un bout du mur chez soi !