La villa Armand Fallières, Paris 19e, un air de village

La villa Armand Fallières est un vrai coin calme et serein en plein Paris.
Cette voie publique du 19e arrondissement de Paris est située dans le quartier d'Amérique. Un quartier qui comprend de très nombreuses ruelles et impasses dans ce style.
D'une largeur de 3 m et d'une longueur de 38 m, la villa Armand Fallières a des airs d'un village. De jolies maisons, le plus souvent en pierres, bordent la voie.
Afin de se rendre dans ce bel endroit, la station de métro Danube est la plus proche.

La villa Armand Fallières fut ouverte en 1926. Elle porte ce nom depuis 1992. Armand Fallières (1841-1931), fut un homme d'État, président de la République de 1906 à 1913.
Elle débute au 6 rue Miguel-Hidalgo et se termine en impasse.
Du fait que le sol de cette voie soit friable, il n'y a pas eu de construction d'immeubles. Il y a donc uniquement des maisons avec des jardins où il doit faire bon se détendre quand le temps le permet.
Les oiseaux chantent, les arbres et fleurs s'épanouissent, nous voilà dans un Paris reposant ! 

"Passé imparfait" de Julian Fellowes, par le créateur de Downton Abbey

Le romancier, acteur, scénariste, producteur et réalisateur britannique, Julian Fellowes, dresse avec "Passé imparfait" une excellente satire sur la haute société britannique des années 1960.
Je dois avouer que lorsque j'ai lu sur la 4e de couverture que l'auteur de "Passé imparfait", était aussi le créateur de la série Downton Abbey, je n'ai pas hésité une seconde sur le fait d'acheter ce livre !
J'ai dévoré toutes les saisons de Downton, et j'avais hâte de voir si le livre allait me plonger dans cette même ambiance. La réponse est : oui ! Donc, j'ai un vrai coup de cœur pour "Passé imparfait".
Cet épais livre pourra faire une parfaite lecture d'été.
Julian Fellowes, qui est lui-même issu de l'aristocratie anglaise, décrit au fil des pages la grandeur et la décadence de ce milieu.
"Passé imparfait" est à la fois drôle et mélancolique, ironique, et les portraits y sont irrésistibles ! L'humour British est décidément unique.

Le résumé : Une invitation de Damian Baxter ? Voilà qui est inattendu ! Cela fait près de quarante ans qu’ils sont fâchés !
Inséparables durant leurs études à Cambridge, leur indéfectible amitié s'est muée en une haine féroce, suite à de mystérieux événements survenus lors de vacances au Portugal en 1970. 
Après de déconcertantes retrouvailles, la révélation tombe : riche, à l’article de la mort, Damian charge le narrateur, sur la foi d’une lettre anonyme, de retrouver parmi ses ex-conquêtes – six jeunes filles huppées qu’ils fréquentaient alors – la mère de son enfant. Un voyage vers le passé plein de fantômes et de stupéfiantes révélations.

Mon avis : Julian Fellowes a su construire avec brio six portraits de femmes qui sont toutes très différentes. Chacune de ces rencontres a droit à un chapitre.
On part donc à la rencontre de Serena, Joanna, Lucy... Leurs jeunesses y sont tout d'abord racontées, puis nous passons ensuite à leur présent. Certaines sont heureuses, d'autres beaucoup moins.
Les amies du narrateur nous questionnent parfois sur nos propres envies, notre parcours.
"Passé imparfait" est une vraie réflexion sur l'aristocratie britannique, avec ses codes et ses non-dits. Damian Baxter n'étant pas issu de ce milieu, il va cependant finir par y entrer, mais sera-t-il totalement accepté ?

"Passé imparfait" tient le lecteur en haleine car l'intrigue est prenante, et les personnages le sont tout autant.
Julian Fellowes a presque écrit ce livre à la manière d'un scénario. Tout y est impeccablement décrit, des plis d'une robe à la couleur d'une pièce.
Il y a surtout ces portraits brossés avec précision. C'est souvent drôle, implacable et juste. Ce qui n'empêche pas les personnages d'être touchants. Le chapitre consacré à Joanna est de loin celui qui a ma préférence.
On fait des allers-retours entre le passé et le présent, mais la lecture reste passionnante. Je n'ai pas lâché ce livre !

Le quai et le port de Montebello, Paris 5e

Le quai et port de Montebello sont des lieux incontournables pour les personnes voulant visiter Paris et ses quais de Seine. Ils offrent une vue imprenable sur la cathédrale Notre-Dame. Une vue qui fut peinte par un grand nombre d'artistes.
Le quai de Montebello est situé sur la rive gauche de la Seine, dans le 5e arrondissement de Paris. La station de métro Maubert-Mutualité est la plus proche.
L'endroit est relié par plusieurs ponts, dont le Pont au Double, qui permet d’accéder à l'élégante Île de la Cité.

Une fois que l'on est sur le quai de Montebello, il suffit de descendre quelques escaliers pour se retrouver sur les bords de Seine, et plus particulièrement sur le port de Montebello.
On y entend le buit de la Seine venant claquer contre le quai, les cris des mouettes, et on y croise des bateaux-mouches !
Cette voie sur berge de Seine fut liée à l'activité fluviale de déchargement des marchandises. De nos jours, de nombreuses péniches restaurants jalonnent le port.
On peut y faire une très jolie balade.

Les 5 craquants chatons

C'est au refuge où je suis bénévole que ces chatons ont été recueillis. Les pauvres bébés ont été retrouvés dans un carton sur le bord d'une route. Et oui les abandons de l'été commencent !
Dans leur malheur ils ont eu la chance qu'une personne les repère et contacte le refuge.
Les chatons sont au nombre de 5. 3 filles et 2 garçons ! Ils sont dans une famille d'accueil qui m'a demandé de venir les photographier. Je ne me suis pas fait prier !

Les bébés d'à peine 2 mois ne sont pas particulièrement craintifs, juste un peu timides. Ils se demandaient surtout ce que pouvait bien leur vouloir mon appareil photo !
Il fut amusant de constater que sur les 5 chatons, une seule n'était pas noir et blanc. Les autres sont tous des petits Félix le chat.
Ils se font des câlins, jouent ensemble, l'insouciance des chatons. Il ne m'a pas été facile de les prendre en photo car ils ont plein d'énergie et bougent sans arrêt mais j'ai passé un bon moment avec ces petits félins.

La visite de la maison-atelier de Léonard-Tsuguharu Foujita, à Villiers-le-Bâcle

Léonard-Tsuguharu Foujita fut l’un des artistes les plus célèbres de l’Ecole de Paris. Ami de Picasso, Apollinaire, Modigliani, Soutine, Chagall, Zadkine, et Cocteau, Foujita va avoir un parcours passionnant.
Sa maison-atelier, à Villiers-le-Bâcle, se visite, et j'ai beaucoup aimé ce bel endroit serein et poétique.
C'est en 1960, que Foujita va acquérir à Villiers-le-Bâcle, un village situé à vingt-deux kilomètres de Paris, cette maison rurale qu’il va restaurer durant une année.
L'intérieur de la maison-atelier de Léonard-Tsuguharu Foujita nous dévoile les nombreuses influences du peintre qui était un grand voyageur
En 1991, son épouse Kimiyo a fait don de la demeure au conseil Général de l’Essonne. Conservée en l’état depuis la mort de l’artiste en 1968, elle est restaurée et ouverte au public depuis septembre 2000.

Léonard-Tsuguharu Foujita (1886-1968), est un artiste français d’origine japonaise né à Tokyo.
L'artiste possédait de multiples talents. Il sera peintre, dessinateur, graveur, illustrateur, céramiste, photographe, cinéaste et styliste. On peut d'ailleurs découvrir tous ses talents dans sa maison-atelier et y voir les superbes kimonos qu'il confectionnait.
Inscrit aux cours de français dès l'école primaire, Foujita va étudier la peinture de style occidental aux Beaux-Arts de Tokyo.
Il obtient son diplôme en 1910 et n'a qu'un désir : aller à Paris ! Il réalise son rêve et arrive dans le quartier du Montparnasse en 1913.
Foujita va très vite connaître un immense succès. Son style qui mêle l'Orient et de l'Occident fera fureur ! Ses tableaux de femmes, d'enfants et de chats vont entrer dans les plus grandes collections.
La maison-atelier de Foujita révèle l’univers secret du peintre, ainsi que ses inspirations, ses voyages, sans oublier son incroyable sens artistique. Léonard-Tsuguharu Foujita est un artiste fascinant.

Adresse : 7 route de Gif, 91190 Villiers-le-Bâcle. Entrée libre et gratuite.

L'escalier et le monument dédié à Luís de Camões, Paris 16e

Je vous ai parlé il y a peu de temps de la très jolie avenue de Camoëns, qui offre une vue magnifique sur la tour Eiffel. En contrebas de l'avenue, il y a un monumental et majestueux escalier.
C'est dans le 16e arrondissement de Paris que l'on peut voir cet escalier. 
Paris compte de nombreux escaliers anciens et imposants, mais celui-ci est tout à fait remarquable.
Cet escalier à double volée latérale d'un dénivelé d'une dizaine de mètres est superbe. Il a d'ailleurs servi de décor à pas mal de films, en particulier dans "Zazie dans le métro", de Louis Malle.

Au centre de l'escalier, il y a une sculpture dédiée à Luís de Camões, poète portugais né vers 1525, et mort le 10 juin 1580 à Lisbonne.
Auteur de poèmes dans la tradition médiévale ou pastorale, de sonnets inspirés de la Renaissance italienne, et particulièrement de l'épopée nationale des Lusiades, Luís de Camões est considéré comme étant le plus grand poète du Portugal.
Son buste trône fièrement et il est souvent pris en photo.

Visite du château du Val Fleury et de son parc, à Gif-sur-Yvette

C'est à Gif-sur-Yvette, une commune située à vingt-quatre kilomètres au sud-ouest de Paris dans le département de l’Essonne, en région Île-de-France, que se trouve le château du Val Fleury.
Construit au XIXe siècle, le château du Val Fleury, avec ses 860 m2, a fière allure !
Jusqu’à la seconde moitié du XXe siècle, le château sera le lieu de résidence de notables locaux qui vont souvent changer.
La ville de Gif-sur-Yvette va faire l’acquisition du château et du parc, avec le concours de l’Agence des espaces verts de la région Ile-de-France.
Le château et son parc sont maintenant un lieu public dédié à la culture, accueillant de nombreux évènements et expositions.

Ce lieu de culture propose des visites guidées, des conférences, mais aussi des rencontres avec les artistes qui exposent leurs réalisations.
Le château du Val Fleury domine un grand parc aménagé de 2 hectares, qui part du château et qui va jusqu’au bord de l’Yvette.
Le parc est un endroit plein de poésie et de sérénité. La mare de 400m², avec son ponton et sa petite plage de galets est un parfait lieu zen ! On peut également y voir des statues et différentes créations artistiques.

Adresse : 5 allée du Val Fleury, 91190 Gif-sur-Yvette

Paris peint par Constantin Korovine

Constantin Korovine est un peintre russe qui va beaucoup peindre Paris lors de ses séjours dans la ville lumière.
La place de la Bastille, le café de la Paix, la vue de côté de l'église de la Madeleine, le boulevard des Capucines... Tous ces endroits vont être immortalisés par les pinceaux de l'artiste. 
Il va participer à différentes expositions parisiennes, à la galerie Bernheim-Jeune, la galerie de Kolbert, ainsi qu'au Salon d'automne de 1938.
En 1900, il va décorer le Pavillon russe de l'Exposition universelle de Paris et à cette occasion recevoir une médaille d'or. Il sera nommé chevalier de la Légion d'honneur par décret du 28 décembre 1900.

Constantin Korovine, de son nom complet Constantin Alexeïevitch Korovine (1861-1939), est un peintre post-impressionniste et décorateur de théâtre russe.
Il se passionne pour la peinture dès l'enfance et entre à quatorze ans à l'école de peinture, de sculpture et d'architecture de Moscou. Il va compléter ses études à l'école de l'Académie impériale des beaux-arts de Saint-Pétersbourg.
Constantin Korovine voyage en 1888 et en 1894 dans le nord de la Russie et en Scandinavie avec son ami Valentin Serov, puis il va effectuer des séjours en France en 1886, 1892 et 1893.
Fortement influencé par l'impressionnisme, Korovine va peintre des toiles aux couleurs vives et représentant des scènes parisiennes. Ses peintures de Paris vont rencontrer un grand succès.
Il est enterré au cimetière russe de Sainte-Geneviève-des-Bois.