"Vivre vite" de Philippe Besson, le portrait intime de James Dean

Philippe Besson fait partie de ces auteurs que je trouve toujours agréables à lire. Son écriture est soignée, il y a un bon rythme, ses thèmes sont intéressants.
J'ai donc acheté son dernier livre. "Vivre vite" de Philippe Besson, est un livre qui résume tout ce que l'on a pu lire sur James Dean, icône intemporelle made in Hollywood. Ce n'est pas une biographie traditionnelle, car l'auteur a décidé de faire parler les proches de James Dean. C'est un roman choral, un portrait intime de l'un des acteurs les plus célèbres mais aussi les plus mystérieux du cinéma américain. Avec ce livre, Philippe Besson nous aide à mieux cerner ce jeune homme, à mieux comprendre ses choix, ses doutes, ses failles.
Ce court roman se lit très vite, sans effort. On découvre un James Dean passionnant, fragile, insolent... et qui disait souvent : "Regardez-moi bien. Qui sait si je serai encore là demain."

"Vivre vite" nous dévoile la vie d'un garçon de l'Indiana, orphelin de mère à l’âge de neuf ans, abandonné par son père et qui va être élevé par ses oncles et tantes. Ce garçon va devenir en seulement 3 films le symbole de toute une génération. James Byron Dean (1931-1955), avec le film "La Fureur de vivre", va devenir une icône d'Hollywood. James Dean se tue sur la route 466, au volant de sa Porsche 550 Spyder. Il avait seulement 24 ans.
Au fil des pages, on découvre un James Dean angoissé, inconsolable depuis la mort de sa mère, cherchant à renouer avec un père qui l’a abandonné. Un jeune homme sans repère et qui n'a personne pour le rassurer ou même lui remettre les idées en place. Car Jimmy peut être une véritable diva sur les plateaux de tournage. Avec cette lecture on rencontre aussi les plus grandes stars d'Hollywood, les amis de James Dean, mais aussi les jaloux. James Dean n'était pas le plus grand de tous les acteurs, mais il avait ce visage d'une perfection absolue qui lui permettait de séduire n'importe quelle caméra.
"Vivre vite" de Philippe Besson est un livre touchant, sans voyeurisme, sur un acteur plein de mélancolie mais incroyablement vivant.