dimanche 15 février 2015
"La Casati" de Camille de Peretti, l'histoire d'une muse et héroïne du 20e siècle
Luisa Amman, dite "La Casati", fut une muse et une héroïne de la première moitié du 20e siècle. Elle sera l’une des femmes les plus portraiturées de l’Histoire, avec la Vierge Marie et Cléopâtre.
Muse de Gabriele d’Annunzio, de Serge Diaghilev ou de Léon Bakst, amie d’Isadora Duncan, d’Augustus John ou de Man Ray, "la Casati" fut un personnage hors du commun. Et pourtant elle est peu connue du grand public. Avec le livre : "La Casati" de Camille de Peretti, j'ai voulu en savoir plus sur cette femme qui sera la plus riche héritière d’Italie, morte en 1957, en fouillant les poubelles de Londres.
L'auteure, Camille de Peretti, à travers l'histoire de la Casati, se livre elle-même en cherchant les points communs entre sa vie et celle de son héroïne.
Camille de Peretti possède une très jolie plume. C'est fort, passionnant, original. Et puis j'ai vraiment aimé découvrir ce personnage aussi flamboyant que mystérieux qu'était la Casati !
Luisa Amann (1881-1957), nommée "la Casati", fut l'épouse du marquis Casati Stampa di Soncino, marquise romaine.
Depuis toujours elle est éprise de liberté et veut mener sa vie comme elle l'entend. Elle disait souvent : "vouloir faire de sa vie une œuvre d’art." La marquise a un rêve : rencontrer des artistes.
Brillante, cultivée, intelligente, extravagante, drôle, fascinante, elle captive l'attention dès qu'elle entre dans une pièce. Elle ne se trouve pas belle, voire même très laide, alors elle s'habille, se maquille et se coiffe de manière étrange. Elle offre aux autres l'image d'une femme au style unique.
Dans cet ouvrage, Camille de Peretti a voulu se mettre à la place d’une autre, la faire parler, comparer sa vie personnelle à celle de la Casati.
Camille de Peretti nous livre le portrait d'une femme qui avait décidé de marquer son temps. La vie de la Casati est complètement romanesque, pleine de rebondissements.
Follement dépensière, criblée de dettes et incapable de rembourser ses créditeurs, la Casati s'enfuit à Londres où elle va vivre dans une relative pauvreté. Une histoire à la fois flamboyante et tragique d'une marquise italienne qui a vécu sa vie comme un roman.
Tu me donnes très envie de découvrir ce livre à mon tour et ce personnage que je ne connaissais pas et qui a l'air passionnant.
RépondreSupprimerMention spéciale à la dernière robe : je la VEUX !!! :D
Ces portraits ont, a minima, toujours le mérite de nous rappeler, dans une société hyper formatée, qu'une vie intéressante et épanouissante (et nous n'avons qu'une) n'est pas forcément dans les rails. :) Belle journée.
RépondreSupprimerMerci pour cette découverte. La Casati est digne d'un roman de Barbey d'Aurevilly !
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