Pour
la seconde fois, Maya Verte, étudiante en journalisme, m'a proposé
d’écrire un article sur le blog. Le premier article que Maya avait
écrit avait pour sujet : Londres, capitale du Street Art.
Un article que j'avais beaucoup aimé. C'est donc tout naturellement que j'ai accepté la proposition de Maya pour ce second article ayant pour thème : le Street Art en Algérie.
Je remercie Maya pour cet article qui m'a appris beaucoup de choses car j'étais plutôt novice sur le Street Art en Algérie !
Je laisse donc la parole à Maya :
Un article que j'avais beaucoup aimé. C'est donc tout naturellement que j'ai accepté la proposition de Maya pour ce second article ayant pour thème : le Street Art en Algérie.
Je remercie Maya pour cet article qui m'a appris beaucoup de choses car j'étais plutôt novice sur le Street Art en Algérie !
Je laisse donc la parole à Maya :
Résultat du besoin de révolte d’une jeunesse en colère, la culture « underground » se développe en Algérie.
Rap, punk ou street art sont autant de moyens d’expression artistiques et alternatifs.
Animés par des revendications sociales, politiques ou autres, ces artistes commencent à sortir de l’ombre, comme les groupes Democratoz ou Demokhratia dont les textes revendicateurs et satiriques dénoncent le pouvoir en place.
Autre mouvement qui prend de l’ampleur : le « Street Art » qui a longtemps été assimilé à un acte de vandalisme sans aucun rapport avec l’art.
Le Yarn bombing, les stickers, le pochoir, la réclame, les installations ou le graffiti sont autant de techniques artistiques regroupées sous le nom de Street Art ou Art urbain. Cette forme d’art éphémère est réalisée dans la rue ou dans les endroits publics.
Ce mouvement artistique a été initié par des artistes tels que Zlotykamien, Daniel Buren, Ernest Pignon- Ernest .
Le Street art est la volonté d’expression d’une génération qui veut se rendre visible au plus grand nombre quitte à défier la loi.
Si l'art urbain se développe en France à partir de mai 1968 il sera « officialisé » au début des années 1980. Aux Etats-Unis, vers la fin des années 90, des artistes comme Shepard Feray et Above s’illustreront dans le domaine. Suivront la Grande-Bretagne, les Pays-Bas, la Suède et l’Italie.
En ce qui concerne l’Algérie, il faut remonter aux années 1998-1999 avec AKM CREW. Ce groupe créé par Harba, le leader du graffiti algérien, utilisait, comme support, les espaces publics de Tizi Ouzou et Alger.
KLASH 16 qui vit désormais à Paris, est également considéré comme un des artistes fondateurs du street art algérien. Sans fioritures, il a appliqué ses pochoirs subversifs dans les ruelles du centre d’Alger comme son célèbre graffiti « Octobre 1988 » ou celui représentant Abdelaziz Bouteflika, qui pastiche celui d'Obama avec le slogan « Toz we can ».
L’artiste se décrit comme trash et direct : « Je peux faire semblant, mais le subtil n'est pas algérien » dira-t-il.
Vous pouvez trouvez sur des sitesd’annonces locales en ligne, dans les rubriques arts et collections des offres intéressantes de collections d'art, de graffitis à des prix défiant toute concurrence.
Ces artistes qui explorent l’univers de la contre-culture, restent convaincus que les techniques qu’ils utilisent sont les plus efficaces pour se faire entendre et bien que beaucoup sont sujets aux pressions politiques et sociales, la majeure partie restent fidèles à leur art, incorruptibles.
Pour
Klash16,
l'un des pionniers les plus respectés et figure tutélaire du street
art algérien, résidant aujourd'hui à Paris
Avec son graffiti, "Octobre 1988" (allusion à une série d'émeutes violentes), disséminé dans les ruelles du centre d'Alger, ou encore son affiche d', Klash 16 dégaine ses pochoirs et assume une certaine brutalité: "Je suis assez trash et direct, explique ce gaillard d'1m90.
Avec son graffiti, "Octobre 1988" (allusion à une série d'émeutes violentes), disséminé dans les ruelles du centre d'Alger, ou encore son affiche d', Klash 16 dégaine ses pochoirs et assume une certaine brutalité: "Je suis assez trash et direct, explique ce gaillard d'1m90.
Artiste
engagé, scandalisé par la hogra
(le mépris dont ils se sentent victimes de la part de l'État),
Klash 16 est convaincu que la contre-culture reste un des seuls
espaces de contestation crédible et indépendant. "Ceux qui
jouent le jeu du système en utilisant les mêmes canaux que lui,
pour moi, c'est du temps perdu. La liberté, on te la donne pas. Tu
l'arraches".
Maya
Je ne m'y connais pas beaucoup en street art et encore moins en street art algérien. Alors merci à toi Dimitri (et à Maya Verte notamment) pour ce billet très enrichissant !
RépondreSupprimerBises !
Un très beau partage
RépondreSupprimerBises et bon WE