Au revoir Malik Bendjelloul, merci pour vos films et votre talent

Je ne suis pas du tout branché nécrologie, et ce post n'a pas pour but de vous retracer la vie Malik Bendjelloul, mais j'avoue que lorsque j'ai appris le décès de ce réalisateur suédois, j'ai eu un pincement au cœur.
Un pincement au cœur parce que je me suis dit que désormais, je ne verrai plus jamais de nouveaux documentaires ou films de ce cinéaste de génie que j'ai découvert avec "Searching for Sugar Man". Ce documentaire passionnant et surprenant sur le musicien Sixto Rodriguez qui enregistrera deux albums sur un label de Motown. On découvre aussi l'histoire de l'Afrique du sud des années 70. Un chef-d'oeuvre d'émotion. Le film obtiendra de très nombreux prix à travers le monde, dont l'Oscar du meilleur film documentaire en 2013. Si vous n'avez pas encore vu "Sugar Man", je vous le conseille vivement.

Depuis son Oscar, Malik Bendjelloul vivait entre Stockholm et Manhattan où il s'était installé dans une maison délabrée au sud de Harlem avec vue sur Central Park.
Né d'un père algérien et d'une mère suédoise, il a été un enfant-acteur dans les années 1990. Par la suite il réalisait principalement des documentaires sur les musiciens.
Malik Bendjelloul avait trouvé un nouveau projet de documentaire : "l'homme qui parlait avec les éléphants". Propriétaire d'un parc de safari, Lawrence Anthony récupère une horde de pachydermes si agressifs qu'ils doivent être tués. À force de patience, il va réussir à s'en faire des amis. Au décès de Lawrence Anthony, les éléphants ont tourné autour de sa maison pendant une journée.
Je suis certain que le talentueux cinéaste aurait de nouveau réalisé un documentaire captivant et plein d'émotion.
À seulement 36 ans, mardi 13 mai, Malik Bendjelloul a décidé de quitter ce monde. C'est son frère qui a annoncé la triste nouvelle et confirmé le suicide. Malik Bendjelloul, il nous reste vos formidables réalisations. Inoubliable.